Signification explication expressions dictons
Expressions Françaises
Retrouvez sur ce site un grand nombre d’Expressions Françaises: des Expressions Françaises de toutes les régions, des Expressions Françaises de tous les âges, des Expressions Françaises célèbres mais aussi des Expressions Françaises de tous les jours.
Vous pouvez poster vos propres Expressions françaises que vous avez vous même inventées. Vous pourrez alors expliquer la signification de cette Expression Française et la faire connaître aux visiteurs du site. N’oubliez pas de raconter l’origine de votre Expression Française, au cours de quel évênement elle vous est venue à l’esprit, lors d’une soirée, au boulot, etc.
Vous pouvez commentez les Expressions Françaises et aussi trouver l’Expression Française contraire.
PARIS VAUT BIEN UNE MESSE
PARIS VAUT BIEN UNE MESSE : Expression française du XVIème siècle qui sert à justifier une concession plus ou moins honorable pour obtenir un avantage important.
Les origines de cette expression française remontent au sacre d’Henri IV. A l’époque, ce roi n’étant pas catholique a dû mener une dure bataille avant de monter sur le trône de France et en premier lieu a dû se convertir au catholicisme.
Vu la bataille qu’il mena pour monter sur le trône et la valeur attribuée à cette place; il pensa que le sacrifice n’était pas énorme. Aussi selon Henri IV, l’expression française « Paris vaut bien une messe »; les termes Paris désignant la France et son trône, et la messe, la religion catholique à laquelle il a dû se convertir.
Être dans les petits papiers de quelqu’un
Signification : Être protégé et favorisé par une personne de façon occulte, bénéficier de son soutien
Origine : Expression française du XVIIIème siècle qui se baserait sur la définition des papiers comme étant une sorte d’écrits pour la recommandation d’une personne pour bénéficier de son soutien. Ces petits papiers en question auraient désigné à l’origine des notes secrètes concernant une personne particulière dont l’avis n’était pas forcément positif.
Exemple d’utilisation : La politique des cancans et des petits papiers n’existe pas seulement à la préfecture de police ; dans les ministères, dans toutes les grandes administrations, c’est la même chose. (Goron : L’amour à Paris)
Expression française synonyme : Être dans les faveurs de quelqu’un
LE DESSUS DU PANIER
LE DESSUS DU PANIER : Expression française du XVIIème siècle qui désigne ce qu’il y a de meilleur tant pour les objets que pour les personnes.
Cette expression française a d’abord désigné les personnes ou les couches sociales les plus riches et les plus distinguées appelées « la crème » ou le « gratin ». Elle fait allusion à la disposition de la marchandise dans les étals des marchés, les meilleurs produits au dessus, facilement repérables.
Le reste ou rebut est attesté dans une toute autre expression française à savoir « le fond du panier » qui a vu le jour en même temps que son contraire et a remplacé de surcroit « le pire ou pis du panier ». De nos jours cette tendance négative de notre expression française a complétement disparu pour ne laisser que le meilleur à savoir » le dessus du panier ».
En Afrique du Nord et surtout en Tunisie, cette notion de supériorité ou de dessus se retrouve pour désigner le même phénomène mais le panier est remplacé par une marmite ou un chaudron pour qualifier le meilleur de « wejh etanjra » ou »visage de la marmite » à savoir le dessus de cette marmite.
Manger son pain blanc le premier
Signification : Commencer par des choses agréables avant de subir des désagréments.
Origine : Expression française ancienne puisqu’elle date du XVIème siècle, époque pendant laquelle les pauvres gens issus du peuple mangeaient un pain de couleur grise contenant les impuretés et seule la classe bourgeoise pouvait se permettre le pain dit blanc, c’est-à-dire dont la farine serait débarrassée de toutes les impuretés. De ce fait, les gens du peuple s’ils arrivaient à obtenir du pain plus blanc que d’habitude, ils se hâtaient de le manger en premier tout simplement par faiblesse gourmande au risque de manger du pain noir par la suite. Peu à peu l’expression se généralisa et quitta les cuisines pour s’adapter à tous les domaines pour faire des choses agréables sans connaître d’avance les désagréments qui suivront.
Exemple d’utilisation : Eh oui, Marie était pleine de douleur car le roi est mort quelques mois seulement après son mariage. Elle ne pouvait donc plus prétendre rester reine, elle allait devenir une simple roturière, elle avait mangé son pain blanc le premier.(d’après Guillaume Cretin)
Mordre la poussière
Signification : Être jeté à terre au cours d’une lutte et au figuré être complètement vaincu ou battu.
Origine : Expression française dont les origines remontent au XVIIème siècle qui ferait référence tout simplement aux combats des lutteurs sur le sable ou par terre et celui qui serait envoyé au sol était donc le vaincu très proche de la poussière au point qu’il semblait la mordre. Il serait quand même utile de remarquer que mordre la poussière serait une déformation de mordre la terre inventée par Corneille à peu près à la même époque.
Exemple d’utilisation : Aussi bien que le plus gigantesque pavé, le moindre fétu vous envoie mordre la poussière, et cela quand vous vous y attendez le moins. (L. Pergaud)
Expressions françaises synonymes : Battu à plates coutures, mordre la terre, en prendre plein les gencives
A brûle-pourpoint
Signification : Acte effectué sans ménagement, par surprise
Origine : A partir du XIIIème siècle, le pourpoint était en Europe le vêtement masculin couvrant le corps du cou jusqu’à recouvrir la taille. Les parties métalliques des armures seraient attachées sur un pourpoint en cuir épais.
« Tirer à brûle-pourpoint » voulait tout simplement dire tirer à bout portant car l’arme en contact avec le pourpoint le brûlait directement vu les armes de l’époque fonctionnant avec de la poudre intégrée directement dans l’arme.
Le sens de cette expression française a donc évolué vers une valeur temporelle et de nos jours elle désigne le caractère abrupt d’un acte. L’image évoquée s’explique par le fait que tirer sur l’ennemi à bout portant ne peut être effectué qu’à l’improviste.
De nos jours, l’expression reste d’usage pour mettre l’accent sur une intervention surprenante et imprévisible.
Exemple d’utilisation: Poser une question à brûle-pourpoint
Sous d’autres cieux: :En Tunisie, cette expression française est synonyme de » la tahet la dazouha » traduite par « elle n’est pas tombée et personne ne l’a poussée » pour dire qu’il n’y rien ou aucun fait qui justifie un tel acte.
DE BON OU MAUVAIS POIL
DE BON OU MAUVAIS POIL : Expression française attestée au XIXème siècle pour dire de bonne ou de mauvaise humeur.
L’allusion au poil dans cette expression française est logique et compréhensible car le poil est la partie la plus visible chez les êtres vivants, comme le caractère ou l’humeur s’ils ne sont pas neutres sont visibles et remarquables.
L’origine de cette expression française remonte au XVIème siècle où déjà le fait de « changer de poil » signifiait changer d’attitude ou de caractère comme le fait » d’avoir une queue marquée d’un mauvais poil » insinuait le fait d’être de mauvaise humeur.
En Tunisie, par contre,le fait d’être de mauvaise ou de bonne humeur fait directement appel à certains animaux pas nécessairement poilus comme « djaj lakhal dayer bih » qualifiant quelqu’un entouré de poules noires, phénomène issu du milieu de la sorcellerie, donc injoignable des autres de peur qu’il ne leur fasse du mal. La bonne humeur se traduit par » farou yalaab assouker » ou sa souris joue sur du sucre, expression comprenant le verbe jouer lié à la bonne humeur et le sucre blanc symbole de la pureté, transparence et sans rancune, notion exprimée par la couleur blanche chez tous les arabes et les tunisiens particulièrement.
NE PAS FAIRE UN PLI
NE PAS FAIRE UN PLI : Expression française de la fin du XVIIème siècle signifiant ne faire aucune difficulté ou être certain sans doute aucun.
Dans le sens propre du terme, cette expression française repose sur le pli qui est une déformation que subit un papier ou un vêtement difficile à éliminer.Un habit qui ne fait pas un pli est celui qui ne comporte aucun défaut et s’il en comporte c’est qu’il nécessite des retouches.
Au sens figuré, notre expression française nait de cette comparaison et si une affaire ou un fait ne font pas pli, c’est qu’ils sont faciles à comprendre, à réaliser et qu’ils tiennent la route sans recevoir la moindre contradiction.
D’ailleurs, au moindre faux pli, le recours serait de dire « c’est l’exception qui confirme la règle » !
ENVOYER CHEZ PLUMEAU
ENVOYER CHEZ PLUMEAU : Expression française du début du XXème siècle qui signifie renvoyer ou éconduire.
L’explication de cette expression française est simple mais les origines sont complexes car non identifiées ou peu sures.
En faisant référence à l’argot, le plumeau de cette expression française signifie « au diable « ou « nulle part« .
Pour certains auteurs « plumeau » est un diminutif de « Plumepatte » un barbier célèbre mais à première vue il n’y a aucun rapport de cause à effet entre le barbier et le fait de congédier quelqu’un.
Selon une autre théorie, Plumeau était un fripier et le fait d’y envoyer quelqu’un signifie lui demander d’aller se rhabiller qui pour un ouvrier signifie être congédié ou aller chercher ailleurs en sous entendant un travail.
La troisième explication la plus contemporaine viendrait de la définition même du plumeau qui est un petit balai, ustensile destiné à enlever la poussière et notre expression française aurait le même sens que « oust » ou « du balai », une autre façon de congédier quelqu’un.
Notre expression française se retrouve dans d’autres contrées, notamment en Tunisie où l’expression équivalente « baathtou yakdhi » qui signifie « je l’ai envoyé faire des courses » allusion au marché où il risque d’y rester longtemps.
FAIRE LA PLUIE ET LE BEAU TEMPS
FAIRE LA PLUIE ET LE BEAU TEMPS : Expression française qui date du XVIIIème siècle désignant quelqu’un de très puissant qui décide de tout.
Cette expression française trouve son origine dans la mythologie où les dieux avaient un pouvoir météorologique puissant puisque capables de transformer le climat du monde; le passant d’une chaleur torride à un temps pluvieux et froid.
Notre expression française fait aussi allusion à Sainte Geneviève à Paris qui avait le don d’interrompre les pluies torrentielles comme les grandes sécheresses.
Par extension et surtout dans le milieu professionnel, la personne qui prend les décisions et qui a tous les pouvoirs est considérée comme quelqu’un qui fait la pluie et le beau temps au sein de ce groupe quelque soit sa proportion ou sa taille.
Cette expression française ressemble à s’y tromper à « causer de la pluie ou du beau temps » mais l’allusion n’est pas la même et la notion de puissance se perd complétement pour tomber dans des discussions à propos de sujets insignifiants.
Avoir du plomb dans l’aile
Signification : Être dans un état précaire, menacé dans sa santé ou sa prospérité.
Origine : Expression française de la fin du XIXème qui vient remplacer « battre de l’aile » et « ne battre que d’une aile » plus anciennes qui montrent mieux la notion d’handicap. Elle viendrait dit-on du milieu de la chasse par allusion à l’oiseau blessé qui ne peut plus voler car touché par le plomb du chasseur, oiseau servant de métaphore du projet ou d’un malade condamné à mourir.
Exemple d’utilisation : Le parleur n’aura point le piédestal de la tribune. Dans cet amphithéâtre à gradins, chacun parlera de son banc, debout dans la demi-lune de sa travée. D’avance la déclamation a du plomb dans l’aile. (J. Vallès : L’insurgé)
Connaître (savoir) par coeur
Signification : Connaître parfaitement
Origine :Expression française d’origine latine où cordis est le coeur qui renferme l’intelligence, l’esprit et le bon sens. Connaître par coeur apparaît au XVIème siècle grâce à Rabelais qui évoque le fait de savoir par coeur. Au XVIIIème siècle, elle prendra la forme de dîner par coeur qui renvoie à l’idée de manger en faisant appel à son imagination et donc à ne pas manger. De nos jours, connaître quelqu’un ou quelque chose par coeur va prendre le sens de retenir facilement et connaître parfaitement par le lien qui existe entre l’affectif et la mémoire car on retient plus facilement et pour longtemps ce que l’on apprécie.
Exemple d’utilisation : La réponse de Sorel ne fut d’abord que la longue récitation de toutes les formules de respect qu‘il savait par coeur. (Stendhal : Le rouge et le noir)
RIVER SON CLOU A QUELQU’ UN
RIVER SON CLOU A QUELQU’ UN : Expression française du XVème siècle qui signifie lui imposer le silence ou lui répliquer fortement.
De ce fait notre expression française fait allusion à l‘immobilisation comme pour clouer quelqu’un sur place pour qu’il ne puisse rien faire. Cette immobilité s’étant ensuite étendue à la parole et delà nait une expression française voisine et dont le sens est identique à savoir « clouer le bec à quelqu’un »
De plus, le verbe river provient de rive qui se définit comme étant le bord et river le clou, c’est rabattre son coté pointu sur le bord des planches à rattacher. C’est de là qu’est née l’expression française « river un clou ». Par contre la variante « rabattre les clous à quelqu’un » prenait le sens courant de rabattre à savoir celui de rabaisser.
Déménager à la cloche au bois
Signification : Quitter discrètement son logement sans payer.
Origine : Expression française du XIXème siècle connue à l’époque sous la version déménager à la ficelle pour exprimer l’idée de quitter discrètement un logement sans payer les frais de loyer. Être ficelle avait un double sens : elle peut venir de l’argot où elle signifiait être malin ou rusé. Sinon elle gardait son sens propre de corde qui permettait de sortir par la fenêtre sans faire de bruit. Déménager à la cloche au bois fait allusion au silence du départ où l’on prend soin d’étouffer les bruit de chocs.
Exemple d’utilisation : Je me souviens que l’on m’avait adressé à lui pour déménager à la cloche de bois une étudiante russe qui voulait quitter son amant. (B. Cendrars)
Pauvre comme Job
PAUVRE COMME JOB : Expression française de la fin du XIVème siècle qui qualifie quelqu’un de complétement démuni.
Afin de comprendre les origines de cette expression française, il faudrait remonter au personnage de Job et à son histoire telle que citée dans la bible.
Selon l’ancien testament, Job, un honnête homme et très riche de surcroit, fût assailli et détruit par Satan sur les ordres de Yahvé afin de vérifier sa foi. Job accepta de vivre dans un dénuement complet et ne tomba pas dan le piège de Satan qui lui infligea les pires catastrophes.
Cette expression française va donc naître de cette pauvreté extrême mais volontaire.
Pour la fin de l’histoire, sans aucun lien avec notre expression française, Yahvé finit par constater la foi inébranlable de Job et lui rendit tout ce qu’il lui avait confisqué par l’intermédiaire de Satan à savoir richesse et santé
Jeux de mains, jeux de vilains
Signification de l’expression Jeux de mains, jeux de vilains : Expression française datant du XVIIème siècle qui signifie que les jeux de mains finissent souvent très mal.
Origine de l’expression Jeux de mains, jeux de vilains : A l’époque les vilains étaient les manants, les paysans de basse condition dont les querelles dégénéraient généralement en coups. Cette catégorie de la population utilisait les mains en guise d’armes contrairement aux gens de la haute société qui étaient dotés d’une épée. C’est ce qui fait que les jeux de mains étaient réservés à la catégorie des rustres.
De nos jours, cette expression française est employée pour empêcher les jeux brutaux des enfants car ils risquent de mal tourner.
Une autre explication contemporaine mais à connotation sexuelle est liée à cette expression française où le vilain qualifie quelqu’un qui se conduit mal.
Cette expression française se retrouve sur l’autre bord de la méditerranée et surtout en Tunisie mais la métaphore est établie par le biais d’un jeu entre l’âne et le cardon plante qui constitue sa nourriture favorite et dans ce jeu c’est la loi du mangeur (l’âne) et de celui qui est mangé (le cardon) et cette loi est à sens unique et se transcrit par « laab el bheyim maa al khorchou », où l’âne ne peut jouer autrement avec le cardon qu’en le mangeant. On retrouve donc le sens de base de notre expression française à savoir celui du jeu destructeur
HONNI SOIT MAL QUI Y PENSE
HONNI SOIT MAL QUI Y PENSE : Expression française de la fin du XVIIème siècle qui est interprétée comme honte à celui qui y trouve à redire et signifie dénoncer et mépriser publiquement une personne de façon à la couvrir de honte.
Cette expression française remonte à la devise de l’ordre anglais de la Jarretière. La légende affirme qu’à cette époque la comtesse de Salisbury laissa tomber sa jarretière ce qui suscita les railleries de la cour. Édouard III, le roi qui était son amant la ramassa et s’écria « honni soit mal qui y pense » et promit à la comtesse de faire de ce petit ruban qu’était sa jarretière un insigne désiré et prestigieux à porter puisque qualifiant de « sir ».
Cette expression française reprend sur un mode ironique cette devise pour prévenir les critiques de ceux qui suspecteraient l’honnêteté d’un acte accompli sans intention malveillante.
Courir sur le haricot
Signification : Agacer, exaspérer, importuner
Origine : Afin de mieux comprendre les origines de cette expression française populaire de la fin du XVIIIème siècle, il faudrait commencer par définir les termes qui la composent selon le dictionnaire de l’époque. Le verbe courir signifiant alors depuis le XVIème siècle importuner et le haricot prenait le sens d’orteil et viendrait dit-on du verbe haricoter de l’époque à savoir être mesquin en affaires, marchander sur des riens et prendra le sens d’importuner à partir du milieu du XIXème siècle.
Exemple d’utilisation : J’ai traversé à ce moment-là une sale période. La maison de meubles a commencé à me courir sur le haricot. Je me trouvais drôlement moche de continuer mes simagrées à des cons de clients. (A. Sergent)
Faire le pied de grue
Signification : Attendre quelqu’un debout pendant longtemps
Origine : Cette expression française remonte au XVIIème siècle sous sa forme définitive et remplace « faire la jambe de grue » pour désigner une personne attendant bêtement quelqu’un en restant debout. En effet, dès le Moyen-Âge, la grue désigne un oiseau de la famille des échassiers reconnu pour se tenir sur une seule patte. Depuis, plusieurs expressions françaises se sont inspirées de cet oiseau pour désigner la posture inconfortable que peuvent prendre des humains lorsqu’ils attendent longtemps.
Le verbe gruer quant à lui signifiait autrefois attendre et c’est cette image qu’a renvoyé l’oiseau qui a influencé l’argot du XVème siècle; la grue était alors une prostituée attendant le client un pied au sol et l’autre adossé au mur, des heures durant, le long des trottoirs.
Autres emplois : Depuis le XVIème siècle les emplois figurés de « grue » dans les expressions françaises sont nombreux et péjoratifs. En effet, hormis celle-ci où grue prend le sens d’attendre, le terme signifie aussi « sot » dans « suivre la multitude comme les grues » pour dire comme des sots sans savoir où l’on va.
Expressions françaises synonymes : faire le poireau
Faire grève, être en grève
Faire grève, être en grève : Expression française du début du XIXème siècle qui signifie cesser volontairement de travailler pour obtenir un avantage.
Cette expression française évoque la Place de la Grève à Paris désormais Place de l’Hôtel de Ville. C’était sur cette place où se réunissaient habituellement les ouvriers au chômage. De ce fait la première définition attribuée à cette expression française était de qualifier quelqu’un sans travail et les patrons venaient chercher les ouvriers dans cette place où l’offre de travail était supérieure à la demande et donc les salaires proposés étaient bas.
Le fait d’appeler cette place « place de la grève » n’avait aucun rapport avec le monde du travail mais parce que le quai à sa proximité était en pente douce et permettait un déchargement aisé des marchandises sur le port fluvial le plus important de l’époque à savoir Paris.
Le sens moderne de cette expression française est apparu au XIXème siècle quand des ouvriers ont quitté leur travail pour demander une augmentation de leurs salaires mais le terme n’apparait dans le dictionnaire que plus tard et a longtemps été traité de néologisme car les auteurs de l’époque étaient très réticents devant l’évolution des pratiques sociales surtout en ce qui concerne la lutte prolétaire.