Conception philosophique des relations amoureuses se basant sur un amour chaste sans envie de relations sexuelles.
Expression française qui comme son nom l’indique proviendrait du philosophe grec Platon qui va exprimer le fait que ce n’est pas la personne en question qui est aimée mais plutôt ses qualités. L’amour platonique a été largement expliqué dans le Banquet comme étant une sorte de désindividualisation. A ce titre il renverrait plutôt à la continence et à la pudeur, une sorte de tendresse qui se passerait de tout érotisme, une sorte de développement d’une relation sentimentale sans aucun geste charnel.
Amour courtois
Sur la base de la loi des séries, les malheurs se suivent en général
Proverbe qui se base sur la loi des séries pour dire que lorsqu’on commence à avoir des ennuis, il est arrive que le malheur ne s’arrête pas là mais généralement d’autres surviennent aussitôt.
Le dictionnaire des expressions et locutions définirait le bouc émissaire comme étant une personne sur laquelle on ferait retomber toutes les responsabilités, tous les torts.
Dicton qui date du XVIIème siècle dont l’allusion est biblique où il est conté que le jour de l’Expiation, le prêtre d’Israël chargerait symboliquement en posant ses mains sur un bouc pour faire transmettre tous les pêché du peuple juif sur l’animal qui serait ensuite chassé dans le désert pour y perdre toutes ces calamités.
Je me plains d’être sans un sou, d’être toujours prise pour un bouc-émissaire. De ne pas savoir me faire aimer, de ne pas être attirante. (M. Cardinal : Les mots pour le dire)
Personne sur qui se concentrent les mauvais traitements
Locution assez ancienne puisqu’elle est référencée dans le dictionnaire du XVIIème siècle mais il faudrait savoir que cette expression peut être utilisée dans tous les milieux que ce scolaire, professionnel ou même familial. Toutefois le souffre douleur n’est pas une victime expiatoire car il appartient à la communauté qui le prendrait pour cible et sa position de victime est de longue durée
Un bouc-émissaire, tête de turc
Qualifie une personne qui prend des risques
Afin de mieux comprendre les origines de l’expression lexicalisée « un casse-cou », il faudrait savoir qu’elle viendrait d’une ancienne expression du XVIème siècle, à savoir se casser le cou qui prit le sens de se tuer par une chute. De ce fait, un casse-cou est celui qui prend des risques et reste un tant soit peu imprudent au point de tomber de haut et de se casser le cou. L’expression peut tout aussi bien être utilisée comme un reproche ou de façon admirative.
Lieu aménagé pour l’intimité
Le nid d’amour est utilisé de manière imagée pour décrire l’endroit où deux amoureux peuvent se retrouver à l’abri des regards comme les oiseaux. La métaphore du nid fait appel à la discrétion et le confort pour s’adonner aux plaisirs.
Procédé habile utilisé pour tromper
Cet ensemble d’actions imaginaires élaborées intelligemment et appelées ruse de sioux ferait référence aux différentes ruses qu’utilisent les indiens pour s’approcher d’un animal sans risquer de se faire repérer.
Il dissimule, travestit, transpose, emploie des ruses de sioux pour effacer toute trace. (J.L. Cornille)
Voix éraillée
Expression de la fin du XIXème siècle où la mélécasse se définirait comme étant un mot populaire qui désignerait un mélange de sirop de cassis et de l’eau-de-vie. La voix de mélécasse serait donc cette voix éraillée, cassée par les effets de l’alcool.
Voix rauque et éraillée
Afin de mieux comprendre les origines de cette expression, il faudrait commencer par définir les termes qui la composent selon le dictionnaire de l’époque. Le rogomme serait puisé du vocabulaire du début du XVIIIème siècle et viendrait de rogum qui désigne une eau-de-vie.
Or il s’avère que quelque soit l’alcool consommé, il ne peut avoir qu’un effet néfaste sur la voix et depuis le XIXème siècle la voix de rogomme est celle altérée par l’alcool pour devenir rauque et revêche. Il reste toutefois important de signaler que la voix de rogomme n’est plus utilisée de nos jours, devenue vétuste et tombée en désuétude.
Une voix de mélécasse
Personne immature
Afin de mieux comprendre les origines de cette expression, il faudrait commencer par définir les termes qui la composent selon le dictionnaire de l’époque. En effet, le terme dadais selon les interprètes viendrait de dada qui dans le langage familier et enfantin signifie cheval. Pour d’autres un grand dadais serait plutôt un adolescent maladroit et niais.