Tout est décidé, il n’y a plus rien à faire
Expression française assez récente puisqu’elle remonte au début du XXème siècle. Elle puiserait ses origines selon certains interprètes dans le monde des courses. En effet, dans ce genre d’endroit, un disque rouge est généralement placé sur le panneau d’affichage des résultats indique que la décision qui a annoncé la liste des gagnants est définitive et ne prête à aucune discussion.
Selon d’autres interprétations, l’expression mettre le rouge viendrait plutôt des plateaux de télévision où une lumière rouge indique que l’émission est en cours et qu’aucune intrusion de quiconque n’est tolérée.
Faire une proposition alléchante, offrir une situation avantageuse
Expression française assez ancienne puisque ses origines remontent au XVIème siècle où elle existait sous la forme faire des ponts d’or signifiant le fait de faciliter la retraite à un ennemi battu pour éviter des réactions désespérées.
Cette expression française viendrait dit-on d’une maxime de Scipion l’Africain qui a du décider d’aller attaquer Carthage en Afrique pour chasser Hannibal d’Italie pendant la seconde guerre punique. Selon lui, il faut donner à l’ennemi une voie pour fuir et même s’il faut la lui construire
Ce qui me charme, c’est que je forme deux sujets, qui promettent beaucoup pour des préparations de zoologie : L’un est chasseur de profession, l’autre un brodeur, aux doigts effilés. Je leur ferai un pont d’or pour les décider à me suivre en Inde où je n’ai encore trouvé aucun homme de basse caste qui voulut à prix d’or, faire cette besogne. (V. Jacquemont)
Traiter avec rigueur, durement
Afin de mieux comprendre les origines de cette expression française, il faudrait commencer par définir les termes qui la composent selon le dictionnaire de l’époque. A l’origine les ilotes étaient les habitants de la ville d’Hélos située en Laconie. Sous le règne d’Agis, ils devinrent tributaires de Sparte et quand ils voulurent obtenir leur indépendance sous le règne de Sous, ils perdurent la guerre et furent réduits à l’état d’esclavage. Ils furent employés dans le domaine de l’agriculture. Là ils furent traités avec une extrême barbarie et ils ont été égorgés par milliers rien que par le fait que leur grand nombre risquait de mener à la révolte.
Très heureux
Expression française dont les origines remontent au XVIIIème siècle et qui était courante à l’époque. Elle se baserait sur l’idée de l‘héritage matériel consistant au fait que ce sont les enfants légitimes, c’est-à-dire nés de parents mariés qui héritent leurs parents et ce sont seulement eux qui ont droit à ces biens. L’idée de départ stipule que ce serait l’héritage matériel et donc l’argent qui fait le bonheur.
Peu à peu cette allusion économique a complètement disparu et l’idée d’association du bonheur et de la richesse est partie en fumée. Le bonheur, synonyme de liberté a vite remplacé cet adage et on retrouverait maintenant des expressions du genre être plus heureux qu’un enfant légitime ou carrément être heureux comme un bâtard.
Heureux comme un bâtard
Faire des efforts intenses de mémoire et de réflexion
Afin de mieux comprendre les origines de cette expression française, il faudrait commencer par définir les termes qui la composent selon le dictionnaire de l’époque. En effet, la tête est dans ce cas prise dans ses deux sens : C’est à la fois le crâne, le sens étymologique du terme pour la rapprocher de la notion de dureté et en même temps le réceptacle du cerveau, un contenant qui semble vide puisqu’il est possible de le creuser.
Il se creusait la tête et se mettait l’esprit à la torture pour découvrir quelles troupes il avait en face de lui. (L. Armagnac)
S’habiller en civil
Expression française qui puise ses origines dans l’histoire chinoise. En effet Pékin, capitale chinoise et d’ailleurs tout le pays n’a pas arrêté de fasciner les hommes depuis son existence. Pékin attire aujourd’hui par sa splendeur car elle comprend non seulement l’ancienne ville mais aussi le Tartare qui est l’ancienne cité impériale et son temple du ciel. Cette fascination a entrainé que les français utilisèrent ce fameux nom de la ville pour surnommer une étoffe de soie très en vogue sous Louis XV.
Cette étoffe avait pour particularité de présenter des bandes alternatives foncées et claires et a servi à la confection des pantalons pour les soldats. Or ces vêtements étaient très visibles même de loin. Les militaires qui les portaient se distinguaient de cette façon des civils. Peu à peu le terme perdit sa vocation d’article vestimentaire pour devenir carrément synonyme de civil.
Toutefois, le terme péquin fut défini autrement, selon des interprétations différentes. En effet le terme en question serait issu du langage franc-comtois et date de l’occupation espagnole. A cette époque les valets étaient surnommés « pequenos » par les espagnols ce qui se traduisait par petits et ce mot aurait été transféré en Chine par plaisanterie lors de l’expédition française sous Napoléon III. Le sens a toutefois été conservé et le péquin reste un civil et s’habiller de la sorte est donc se vêtir en civil.
Survivre à cette personne
Expression française qui remonte au milieu du XVIIème siècle et qui va servir à démontrer de manière irrésistible, une valeur provocatrice et injurieuse, spécialité des métaphores utilisant les fonctions naturelles.
Ces comparaisons sont là pour décrire un mépris suprême. De plus en appliquant cette fonction naturelle, à savoir le fait de pisser, il est ajouté une sorte de valeur magique d’une sorte de rituel conjuratoire. En effet, le fait de pisser sur la fosse de quelqu’un va non seulement exprimer l’idée de survivre à cette personne et que de plus, il sera possible de faire quelque chose qu’il aurait empêché durant sa vie.
La vie dans cette expression est évoquée de manière privilégiée par une fonction naturelle, à savoir le fait de pisser et la fosse symbolisera la mort tout simplement
Il est nécessaire de choisir sa ligne de conduite
Expression proverbiale française qui puise ses origines dans l’Evangile de Saint Mattieu. En effet dans la vie chrétienne, il faut s’affranchir de l’esclavage du monde et acquérir la liberté des enfants de Dieu. Selon des théologiens, le passage de Saint Mattieu s’applique principalement à l’amour de l’argent amis quelques soient les maitres, il n’est pas possible de plaire à tout le monde. Les deux maitres selon l’Evangile sont Dieu et Mammon, ‘un symbolisant les valeurs spirituelles et l’autre le Dieu syrien des richesses.
Pour d’autres le texte biblique porte 2 dimensions qui sont bonnes et bénies de Dieu. La nature de l’homme est à la fois matérielle et divine et le défi consiste à savoir laquelle de ces deux natures l’emportera.
Selon le texte hébraïque, la même version existe sous une autre forme qui postule que « tu ne peux servir « qodesh » à savoir la lumière et « hol », les ténèbres. En d’autres termes tout ce qui est l’objet d’appropriation par l’homme car on ne peut servir les biens et Adonaï qui est le dieu éternel en même temps
On ne peut pas plaire à tout le monde, on ne peut contenter tout le monde et son père
Être astucieux et futé
Afin de mieux comprendre les origines de cette expression française qui remonte au XVIIIème siècle, il faudrait commencer par définir les termes qui la composent selon le dictionnaire de l’époque.
De nos jours, l’expression semble être issue d’une métaphore basée sur l’habileté légendaire du singe. Toutefois, il ne faut point la prendre pour un compliment car dans la langue latine d’où serait issu le mot, malin évoque une personne mauvaise, perfide et méchante. De plus le malin est dérivé du mal puisque dans la religion chrétienne, le malin est une créature maléfique et le fait de coller ce terme au singe coule de source puisque le singe est l’incarnation du démon et ce depuis le moyen-âge.
C’est pour cela que le malin est resté synonyme de Diable et celui qui est malin comme un singe serait avant tout une comparaison avec le démon. Ce serait peu à peu que le contenu de cette expression changea de sens pour que seuls l’adresse et l’habilité de l’animal deviennent les seuls éléments à en tenir compte avec la nouvelle acception du terme malin.
Un certain niais, qui a l’air plat et bête, mais qui a de l’esprit comme un démon et qui est plus malin qu’un vieux singe. (Diderot : Le neveu de Rameau)
Sécher ses cours, ne pas aller à l’école
Expression française régionale sortie droit du dictionnaire ch’ti, langage familier du nord de la France, du Nord-Pas-de-Calais et de la région Picarde. Si notre marote comprend un seul « r », c’est pour éviter une certaine confusion avec la marotte qui est synonyme de loisir ou passe-temps. Certaines personnes de la région utilisent plutôt l’expression « aller al’marote »