Marcher à pied
Expression française qui remonte au milieu du XIXème siècle et qui puise ses origines dans le dictionnaire argot de l’époque. La comparaison est explicite et semble simple à comprendre. En effet toute personne immobile avec les jambes légèrement écartées rappelle le chiffre 11 avec les deux « 1 » côte à côte.
Toutefois, il faut savoir que la comparaison entre le nombre 11 et les jambes est très ancienne et puise ses origines dans le jeu de Loto. L’habitude consistait pour l’animateur qui tirait les boules en annonçant le numéro inscrit se doit de le décrire de manière plutôt sympathique et pour qu’il n’y ait point de confusion le 11 était traité de paire de jambes de Brigitte.
Le train dans cette expression prend le sens de moyen de locomotion en général car c’était le plus disponible à l’époque. Par ailleurs les gens avaient l’habitude de qualifier celui qui ne pouvait payer son voyage en train et se doit de partir à pied, qu’il prenait le train 11
Lutter contre des ennemis imaginaires
Expression française du XVIIIème dont l’origine remonte au XVIème siècle et ce grâce au livre de Cervantès, Don Quichotte. En effet, via ce livre, il est question de l’histoire d’un gentilhomme extrêmement naïf et amoureux de romans de chevalerie qui décida de partir à la conquête du monde comme un chevalier errant. Il se fit accompagner par son écuyer Sancho Panza avec beaucoup d’espoir de conquérir le monde.
Toutefois l’équipage n’a rien d’un arsenal de guerre puisque Don Quichotte partit sur le dos d’un vieux cheval fatiguée et âgé alors que l’écuyer endossa le dos d’un pauvre mulet.
Malgré sa volonté de parcourir l’Espagne afin de combattre le mal qui sévit sur terre mais il ne put combattre qu’une série de moulins à vent ailes tournaient sous l’effet du vent et qu’il prenait pour des géants dont l’agressivité s’exprimait par l’agitation de leurs bras
Il y a de tout dans notre ménagerie…. Des révoltés las de se battre contre les moulins à vent de l’utopie et qui font passer le souci de leur propre bonheur avant celui de l’humanité. (V. Méric : Les compagnons de l’escopette)
Personnage influant
Expression française qui puise ses origines dans l’argot de la presse. Toutefois, ce serait l’argot policier qui l’aurait utilisé avant. Ceci s’explique par le fond de l’activité policière qui est une sorte de pêche aux criminels. Lorsqu’un policier recherche un suspect, il agit comme un pêcheur avec patience, instinct et à-propos. En effet le policier tend un piège comme le pêcheur qui lance sa ligne et attend que le suspect morde à l’hameçon comme un poisson.
D’autres interprètes parlent de la comparaison avec la pêche mais penseraient plutôt à la pêche aux filets qui sont relevés par les pêcheurs pour ramasser tous les poissons pris au piège. Cette manière de pêcher est sélective car elle permet de sélectionner les gros poissons.
C’est pour cela que le gros poisson pris dans le sens d’expression révèle la prise importante et convoitée et donc un cerveau ou un décideur.
Personne de peu d’importance, sans grande valeur
Afin de mieux comprendre les origines de cette expression française, il faut commencer par la définir au sens le plus propre dans son milieu d’origine. En effet, le menu fretin sort droit du dictionnaire de la pêche et il s’agirait de petits poissons que le pêcheur rejette généralement dans l’eau car ils sont trop petits pour être mangés et ils se révèlent donc de peu d’importance. C’est pour cela que la métaphore s’est élargie à tous les domaines pour décrire toute personne ayant peu d’importance dans un groupe.
Toutefois, l’expression « menu fretin » est quasiment figée et va désigner pour certains interprètes les petits poissons et notamment les morues et ce fretin rappellerait la friture. Pour d’autres, ce fameux fretin viendrait de l’ancien français et serait synonyme de débris.
Parler ou agir énormément pour des résultats peu ou pas significatifs, se dépenser en vaines activités
Afin de mieux comprendre les origines de cette expression française, il faudrait commencer par définir les termes qui la composent selon le dictionnaire de l’époque. Dans le cas de notre expression, le vent prendrait plutôt sa définition du XIIème siècle où il désigne la vanité et le vide. Par ailleurs le même sens se retrouve dans une autre expression, à savoir « c’est du vent ».
Par contre le verbe « brasser » dans le sens de faire du vent est largement utilisé dans la région du Sud-est mais il ne cherche en aucun cas à stigmatiser une vaine activité mais une action répétitive et lassante.
Brasser du vent, parler pour ne rien dire, remuer de l’air
Se moquer de tout et de tout le monde
Afin de mieux comprendre les origines de cette expression française, il faut tout d’abord essayer de comprendre le choix spécifique de ces deux fractions numériques, à savoir le tiers et le quart.
Dans ce cas précis, le tiers et le quart ne sont pas à proprement parler des proportions mais servent à désigner la troisième et la quatrième personne, peu importe lesquelles et plus simplement n’importe qui ou tout un chacun. C’est pour cela que le fait de se moquer du tiers comme du quart conduit à se moquer royalement de tout le monde.
Faut pas quitter les bonnes convenances, je le dis toujours et n’importe où. Dès qu’on se permet des latitudes, qu’on s’en fout du tiers comme du quart, on ne sait plus comment ça se déroule, aucune surprise aux pires excès. (L.F Céline, le pont de Londres)
S’en moquer comme du grand turc, s’en moquer comme de l’an quarante, s’en moquer comme de Colin-Tampon
Expression ironique d’incrédulité
Expression française tirée d’une autre expression, à savoir « il n’y en a pas plus que dans mon œil », qui serait synonyme de « pas du tout ». Elle va donc servir de référence à la perception et l’œil est choisi pour insinuer que la personne ne voit rien de tel et que son œil est un véritable témoin de ce mensonge révélé. En effet, si l’œil ne voit pas c’est que l’acte en soi ne peut être prouvé.
Tu veux te tirer ! Tu veux repartir en vadrouille ! Où ça ? Dans le fond des mers ? Fond des mers ! Mon œil ! Ah laisse moi Irène (LF Céline : Mort à Crédit)
C’est ça !
J’ai trouvé
Expression française qui puise ses origines dans le grec ancien. En effet, elle fut prononcée par Archimède qui était à la fois savant, mathématicien et ingénieur grec de l’antiquité.
Ce serait dit-on Hiéron II qui aurait demandé à Archimède si sa couronne serait constituée seulement d’or ou elle comprenait d’autres alliages qu’il était obligé d’identifier. Après de vaines recherches, la réponse fut trouvée dans son bain. En effet, dans sa baignoire il découvrit que tout corps plongé dans un liquide va subir une poussée verticale de bas en haut égale au poids du liquide dépassé.
Toutefois, il existe certains savants qui renient les origines citées supra pour affirmer qu’Archimède aurait plutôt prononcé cette sentence après avoir découvert la solution au problème, en courant nu dans les rues de la ville qu’il habitait à l’époque.
C’est donc à partir de là que l’expression eurêka s’utilise pour dire qu’une solution à un problème difficile à résoudre a été trouvée.
Selon le Dictionnaire des Expressions et Locutions, le caquet de l’accouchée rassemble les conversations et bavardages des réunions féminines qui se tenaient autour du lit des femmes en couche.
Expression proverbiale française du début du XIVème siècle qui se baserait sur une tradition de l’époque. Le rite en question exigeait que l’accouchée soit tenue de tenir cercle avec les amies qui venaient aux nouvelles et à ce titre, elle se devait pour bien les recevoir d’un luxe de représentation exagéré en fonction de sa fortune et de son rang.
C’est pour cela que l’accouchée se devait de décorer sa chambre des plus belles tentures et faire étaler ses bijoux les plus précieux, enfin ce qu’on appelait à l’époque son monde féminin. Par ailleurs, l’accouchée était généralement placée sur un lit magnifique come un roi sur un trône pour se montrer bien parée et resplendissante aux yeux émerveillés des convives.
Mais ce « caquet de l’accouchée » comme on le prénommait à l’époque viendrait d’une satire prénommée « les caquets de l’accouchée » qui serait composée de plusieurs cahiers qui faisaient référence à cette coutume consistant à visiter l’accouchée pour écouter les commérages.
Se montrer tout à fait résigné aux volontés de sa femme
Afin de mieux comprendre les origines de cette expression, il faudrait commencer par définir ce qu’est l’évangile des quenouilles. Cet Evangile en question est censé être un recueil des propos tenus par six matrones durant les veillées d’une semaine et ce au XVIIIème siècle. Ces discussions traitent de beaucoup de sujets comme les maladies, les recettes, remèdes, dictons, enfin toutes les préoccupations quotidiennes d’une femme de l’époque.
L’Evangile des quenouilles est né à une époque où la magie et les travaux de sorcellerie avaient cours. Il se définissait comme un répertoire de croyances populaires de Flandre et de Picardie qui vont refléter les soucis et les espoirs des femmes de la région en question.
Selon d’autres interprétations, suivre l’évangile des quenouilles viendrait d’un usage ancien de la chevauchée de l’âne où un homme est promené sur la bête en question avec une quenouille au côté pour entendre chanter des couplets dénommés « évangile des quenouilles » pour exalter sa patience ressemblant beaucoup à celle d’un ange.
Le caquée de l’accouchée, brève de comptoir