Signification : baisser les bras, être découragé.
Origine : Une histoire du XVème siècle met en scène un bûcheron, qui tapant tellement fort avec sa cognée, en perdit le fer qui tomba profondément dans l’eau. Dépité et convaincu de ne pouvoir la repêcher, il lança également le manche au fond de l’eau.
Histoire vraie ou fausse, on voit bien ici l’image d’une personne découragée et démotivée.
Signification : Pleurer beaucoup sans pouvoir s’arrêter.
Origine : L’origine de cette expression nous vient de La Bible. La madeleine ici fait référence à Marie Madeleine, une prostituée, qui vint voir Jésus pour lui confesser ses péchés. Elle se mit à ses genoux et elle pleurait tellement qu’elle lui arrosa ses pieds, puis lui essuya avec ses cheveux.
Elle se remit à pleurer en découvrant le tombeau ouvert de Jésus, et c’est à elle qu’il apparut lors de sa résurrection.
Signification : Faire une action très facilement, ou se sentir très à l’aise, dans son élément.
Origine : Cette expression utilisée depuis le VIIIe siècle, insiste sur le fait que quelqu’un se sent dans son élément, à l’aise dans un lieu comme dans un acte, comme l’est le poisson dans l’eau, son milieu naturel.
Signification : Personne inutile mais convaincue du contraire.
Origine : Cette expression nous vient de la fable de La Fontaine : le coche et la mouche.
Après bien du travail le Coche arrive au haut.
Respirons maintenant, dit la Mouche aussitôt:
J’ai tant fait que nos gens sont enfin dans la plaine.
Ça, Messieurs les Chevaux, payez-moi de ma peine.
Ainsi certaines gens, faisant les empressés,
S’introduisent dans les affaires:
Ils font partout les nécessaires,
Et, partout importuns, devraient être chassés.
Dans cette fable, une mouche se proclame elle même le chef de file d’une diligence. Elle va et vient ainsi pendant tout le trajet, énervant les chevaux par son bourdonnement, alors que le reste de la troupe survient tant bien que mal à grimper une dure côte, après être descendus les uns après les autres du coche pour alléger la peine des chevaux.
Une fois en haut, la mouche fière d’elle et convaincue par son travail, réclama son salaire.
Dormir profondément et sereinement.
Jadis, il existait un châtiment qui consistait à couper les oreilles aux escrocs, malfrats, femmes infidèles ou prostitués. Ainsi, si à cette époque nous avions toujours nos deux oreilles, cela voulait dire que l’on avait rien à se reprocher et que nous pouvions dormir tranquillement.
Ceci dit, l’origine de cette expression est plus qu’incertaine.
Signification : Geste superstitieux pour empêcher qu’un malheur ou qu’une mauvaise nouvelle n’arrive.
Origine : Cette expression nous viendrait peut être du Canada. Au XIXème siècle, le climat était parfois tellement rude, que les bûcherons ne parvenaient pas à regagner leur campement ou leur base en traineaux, ce qui fait qu’ils ne pouvaient pas percevoir leur paye. Et, ils avaient coutume de dire : « ce mois-ci, on a touché du bois ».
D’autres renvoient les origines de cette expression à la Bible et la crucifixion de Jésus Christ. Toucher du bois revient alors, à prier pour se protéger.
Quant aux celtes, qui vouaient un culte et un pouvoir aux arbres, ils avaient pour habitude de les toucher pour y puiser leur énergie et leur vitalité.
Origine plus qu’incertaine pour cette expression, prenez celle qui se rapproche le plus à vos convictions.
Signification : Tabagisme très important, fumer beaucoup
Origine : Autrefois, l’uniforme des pompiers était constitué de laine et de coton, matières très inflammables. Il fallait donc les asperger d’eau avant de pénétrer sur les lieux d’un incendie. Quand ils en sortaient la vapeur d’eau et la fumée s’échappaient provoquant un gros nuage de fumée.
Cette expression nous vient donc de cette image, de « fumer comme un pompier« .
Signification : reconnaître que l’on a fait une erreur.
Origine : Les deux expressions existent et nombreux sont ceux qui se disputent l’orthographe.
« Autant pour moi« , viendrait de « c’est autant pour moi », dans le sens « c’est autant d’erreurs que j’ai faites ». Ainsi, on utiliserait cette expression plutôt pour désigner une quantité plutôt qu’un geste ou une parole.
« Au temps pour moi« , quand à elle est recommandée quand même par l’Académie Française, car elle nous viendrait d’une expression de musique militaire : « au temps », qui ordonne la reprise d’un mouvement à un temps donné. Cette expression est de nos jours très utilisée pour admettre une faute et la réparer.
Signification : Pleuvoir très fort et abondamment.
Origine : Cette expression est une métaphore. La pluie tomberait tellement fort et rapidement, qu’il nous semblerait voir passer des cordes.
On peut aussi utiliser l’expression « tomber des hallebardes« . L’hallebarde étant une longue lance pointue. L’image est ici aussi bien claire, il pleuvrait de telles gouttes, qu’elles nous transperceraient.
Signification : Se contenter du minimum.
Origine : Il est préférable de se contenter du minimum, plutôt que de chercher l’impossible. Soit disant, cette expression cherche à nous convaincre qu’il vaut mieux tenir à ce que l’on possède déjà, au lieu de chercher sans fin, et sans certitude de réussite, à avoir toujours plus et de courir après des illusions.
Mieux vaut tenir que courir