MAISON FAITE ET FEMME A FAIRE: Expression française qui signifie que pour se marier, il faut chercher une femme bien dotée et riche avec un esprit docile et malléable pour être dressé à la convenance du mari.
Mis à part cette explication misogyne et on ne peut plus ambigüe, il existe une autre définition à savoir qu’il faut acheter une maison construite et prendre femme à construire ou à former car construire une maison est plus ardu et plus long que former sa femme.
Il existe une troisième définition à cette expression française. En effet une maison finit toujours par être achevée alors qu’une femme reste en formation continue!!!!
A part le sens misogyne de cette expression française , la tournure même n’est pas à proprement parler féministe, ni flatteuse à l’égard des femmes car le même verbe « faire »est appliqué de la même façon à la femme et à la maison.
Signification : Dans tout événement pénible, il y a quelque chose de bon à prendre.
Origine : Proverbe devenu expression française du XVe siècle qui donne de la réalité une vision mathématique et comptable. En effet, la réalité étant un modèle complexe, le mal serait nécessaire pour atteindre le bien. Il est à signaler que le bien, obtenu par un malheur se manifeste selon un rapport différent et donc ce dicton équivaudra au fait que ce qui est considéré comme malheur peut être envisagé sous un autre rapport comme bénéfice. De nos jours, cette expression française tend de plus en plus à se positiver, en accordant moins d’importance au malheur et en le qualifiant de tremplin vers le bonheur.
Signification : Selon le dictionnaire des expressions et locutions, ce serait l’argent gagné de manière illicite et malhonnête ne traduisant pas ses origines.
Origine : Expression française du début du XIXème siècle qui puiserait ses origines dans l’histoire de la Rome antique à l’époque où l’empereur Vespasien y régnait, à savoir de 69 à79 après notre ère. Pour la prospérité de la ville de Rome, il instaura une taxe sur les urines utilisée pour traiter les peaux et pour cela il créa les toilettes publiques payantes. Toute la population fut scandalisée, particulièrement son fils Titus, à qui il dut faire sentir les pièces d’argent pour lui prouver qu’elles n’avaient pas d’odeur.
Exemple d’utilisation : La bonne odeur du pognon, jamais se fier aux proverbes : L’argent a son odeur, sublime et la sagesse populaire on l’emmerde ! Le blé ça sent tellement bon qu’on devrait se parfumer avec. (B. Blier : Les valseuses)
IL NE FAUT PAS COURIR DEUX LIÈVRES A LA FOIS : Expression française qui date du milieu du XVII et qui signifie « viser deux buts et risquer de les perdre tous les deux«
Expression française usitée surtout en parlant des entreprises galantes d’un homme à l’égard de deux femmes.
Peu à peu l’idée s’est généralisée mais garde le même sens à savoir que si l’on veut être efficace, il faut faire qu’une seule chose à la fois car la multiplicité d’une activité appelée plus communément agitation s’accompagne plutôt de l’absence de projet.
Expression française utilisée surtout comme conseil mais doit préciser que seul l’objectif est unique car des activités diversifiées et disparates peuvent converger vers un même objectif.
Signification: Être cruel ou injuste pour ne pas déplaire à d’autres personnes.
Origine : Expression française qui remonte au XVème siècle avec un sens plus généraliste et voulait dire qu’il fallait s’accommoder avec l’humeur des personnes avec qui on se trouvait. Pour mieux comprendre sa signification profonde, il fallait remonter à l’époque médiévale où il existait une suite au dicton qui en faisait « il faut hurler avec les loups, si l’on veut courir avec eux ». Par delà cette expression française invitait à se rallier au troupeau et ne pas se distinguer de la meute; en d’autres termes à se rallier à l’opinion dominante et à l’époque cela semblait la seule façon de ménager ses propres intérêts.
Signification : Se promettre une vengeance analogue au mal qu’on a subi de quelqu’un
Origine : Expression française du XIXème siècle qui se baserait sur le décalage entre l’amabilité de l’engagement et le ton de rage sur lequel elle est débitée. En effet, garder un chien de sa chienne à quelqu’un signifie donc lui garder rancune pour tout ce qu’il a pu lui faire subir avec un esprit de vengeance. L’idée laisserait sous-entendre qu’il n’y aurait aucune perte à attendre pour que lui soit infligé sur la base de l’identité chien-chienne, un dommage qui sera de la même famille et de la même nature que celui qui a été subi.
Exemple d’utilisation : Il me faudra plusieurs années pour atteindre ce misérable mais il recevra le coup en pleine poitrine. Il a dû te promettre le même chien de sa chienne dit la tante. (Balzac : Splendeurs et misères des courtisanes.)
Expression française synonyme : Avoir une dent contre quelqu’un
Signification : Perdre son temps à des fadaises ou à des choses qui n’en valent pas la peine.
Origine : Expression française dont les origines remontent à la fin du XVIIème siècle ou au début du XVIIIème siècle qui veut montrer que le fait d‘éplucher ou décortiquer ce crustacé est une tâche très fastidieuse en comparaison au résultat obtenu. Aussi, le fait d’éplucher les écrevisses est généralement utilisé pour décrire celui qui dans une discussion s’étend sur des détails jusqu’à lasser son interlocuteur en insistant sur le fait qu’il faut éviter dans les discussions les questions subtiles et aigües qui distraient l’interlocuteur ou qu’il risque de mal interpréter.
Signification : On n’a pas à enseigner la façon de procéder à un homme expérimenté
Origine : Locution proverbiale devenue expression française dont les origines remontent au XIXème siècle qui se baserait sur la métaphore du singe animal reconnu pour ses grimaces et sa malice. Il s’agirait dans notre cas de comparer l’homme au singe et la vieillesse à l’expérience tandis que les grimaces renverraient à la ruse et la malice. Il est à remarquer que ce proverbe a donné lieu à plusieurs variantes telle le vieux singe se connait en grimace.
Exemple d’utilisation : Le vieux singe se connait en grimace : j’ai offert mille francs par mois, une voiture, cinq cents francs de cadeaux, … un homme de mon âge peut bien mettre mille écus à sa dernière fantaisie. (Balzac : Splendeurs et misères des courtisanes)
UN HOMME AVERTI EN VAUT DEUX: Expression française du XVIIème siècle dont l’origine était « un bon averti en vaut deux » et signifiait que toute personne prévenue restait sur ses gardes et devenait redoutable pour ses ennemis. Par de là, le fait d’être informé d’un risque encouru nous place dans une situation avantageuse car nous redoublons de prudence.
Cette expression française est une sorte de conseil de prudence ou de méfiance qui pousse à rester sur la défensive non pas de manière instinctive mais grace à une amicale mise en garde.
L’expression française « un homme averti en vaut deux » encourage à écouter les conseils des tiers
De nos jours cette expression française reste la base qui justifie l’espionnage!
Signification : On juge sévèrement ce qu’on a décidé de supprimer.
Origine : Expression française d’origine proverbiale du XIIIème siècle que l’on retrouvait sous la forme « qui bon chien veut tuer la raige l met seure ». Elle pouvait être formulée autrement en remplaçant la rage par la gale, une autre maladie qui n’a d’autres remèdes que l’extermination. En effet, selon cette expression française, si une personne a décidé d’abattre quelqu’un, elle lui trouvera certainement une maladie incurable qui justifie son élimination.
Exemple d’utilisation : Et le brave chien d’aboyer en leur honneur ne se doutant pas le malheureux,que déjà l’on s’arme contre lui… Aujourd’hui, on se fait défendre et garder par lui; demain on l’accusera de la rage pour avoir prétexte à l’abattre.