Expressions Francaises, dictons. Définition signification et origines des expressions Françaises

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TIRER LES MARRONS DU FEU: Expression française qui date du XVIIème siècle et qui signifie faire quelque chose de difficile et de risqué pour le compte ou le profit d’autrui.

Cette expression française a été popularisée par Jean de la Fontaine en 1656 dans sa fable « le singe et le chat » où le chat retire les marrons du feu au profit du singe

Expression française antérieure à La Fontaine puisque nous la retrouvons chez Oudin en 1640 sous une forme plus complète: « tirer les marrons de la patte du chat« 

Selon Oudin, l’expression française est mieux formulée car la patte du chat désigne clairement l’agent de l’opération. Par contre la formulation abrégée de cette expression française par La Fontaine peut fausser l’interprétation qui deviendra « tirer pour soi même un avantage » en ramenant le sujet de l’action et le bénéficiaire à une seule personne.

ROMPRE LA PAILLE : Expression française dont l’origine remonte aux gaulois et plus tard chez les romains où la prise de possession d’une terre se faisait par délivrance d’un brin de paille ou fetu qu’on désignait par infestucation seigneuriale.

Au XVIème siècle le sens de cette expression française s’est élargi et la paille devient le signe matériel d’un accord. En effet, cette tradition issue du droit coutumier a fait que le signataire d’un contrat recevait un brin de paille et la rupture du gage signifie celle de l’accord.

Cette coutume a annulé et remplacé une autre plus ancienne, celle du tesson brisé dont les contractuels gardaient chacun une partie.

Cette expression française reste l’origine de ce que nous appelons plus communément un symbole

TENIR LA DRAGÉE HAUTE A QUELQU’UN : Expression française qui date du XVIIIème siècle et qui signifie faire attendre quelqu’un en lui accordant parcimonieusement ce qu’il désire.

Cette expression française fait allusion à un jeu d’enfant où ils devaient attraper une friandise suspendue à un fil. La personne qui tenait le fil avait le pouvoir d’empêcher ou permettre aux enfants d’attraper ou non cette friandise

En comparant avec le chien, cette expression française garde le même sens car on fait beaucoup saliver l’animal avant de lui donner un sucre.

Une autre interprétation de cette expression française rapproche « la dragée » à « dragie » qui était une brassée d‘avoine et de vesce qu’on plaçait en haut des râteliers des chevaux dans les écuries pour leur apprendre à maîtriser leur gloutonnerie.

Peu à peu cette dernière interprétation a été délaissée car elle fut jugée très vite gratuite et inutile et l’image de la friandise tenue hors de la portée des enfants est la seule explication retenue pour cette expression française.

SE CROIRE LE PREMIER MOUTARDIER DU PAPE : Expression française qui signifie en langage plus simple se prendre à tort pour une personne importante.

Selon le dictionnaire de Trévoux en 1762, cette expression française s’applique à un homme de basse classe qui se donne des airs importants.

Selon Pierre Larousse, cette expression française date de 1771 et ses origines restent une énigme. Pour cet auteur, à cette époque le pape avignonnais Jean XXII au XIVème siècle qui adorait la moutarde confia la charge de premier moutardier à son neveu qui prit la grosse tête vu l’ampleur de la responsabilité. toutefois la fonction en elle même n’existait pas ce qui rendait encore plus dérisoire le personnage qui s’en est affublé.

Le doute dans l’explication de cette expression française provient des quatre siècles de décalage entre Jean XXII et la première attestation de cette expression française

Signification : On n’obtient rien sans faire un minimum de sacrifices inévitables.

Origine : Locution proverbiale devenue expression française du milieu du XIXème siècle, vulgarisée par Balzac, qui viendrait dit-on d’un adage culinaire servant à justifier les abus et les crimes. Malgré sa popularité, « on ne fait pas d’omelettes sans casser d’œufs » comporte un aspect négatif car elle s’utilise généralement dans deux sortes de situation différentes, à savoir expliquer un changement dont les conséquences peuvent être nuisibles mais nécessaires ou justifier une faute. Le choix de l’omelette s’expliquerait par le fait que selon le dictionnaire de l’époque, faire une omelette prendrait le sens de casser des choses fragiles.

Exemple d’utilisation : Voudriez-vous arriver ? lui dit le grenadier. Au prix de tout mon sang, au prix du monde entier, répond le major. Marche ! On ne fait pas d’omelette sans casser d’œufs. (H. de Balzac : Adieu)

Expressions françaises synonymes : on n’a rien sans rien, la fin justifie les moyens

 

TANT VA LA CRUCHE A L’EAU QU’A LA FIN ELLE SE CASSE : Expression française qui signifie qu’à s’exposer sans cesse à un danger, on finit par le subir.

Cette expression française date du XIIIème siècle sous sa version « tant va le pot au puits qu’il casse ».

Le sens de cette expression française est simple mais quel est le rapport avec la cruche? En effet cette expression a eu un franc succès populaire avec la cruche. C’est un vase muni d’une anse et d’un bec qui servait à recueillir et verser l’eau. Cette expression française nous rappelle que l’usage répété augmente le risque. Cette cruche, en rapportant maintes fois l’eau de la fontaine, finira par se briser, pas seulement par usure mais plutôt par mégarde.Il en sera de même pour les meilleures résolutions qui ne résisteront pas à la répétition , les outils trop utilisés se détériorent et les meilleures stratégies cessent d’être efficaces.

Beaumarchais, beaucoup plus tard a détourné ironiquement cette expression française de son sens primaire pour en faire « tant va la cruche à l’eau qu’à la fin elle s’emplit« 

IL VAUT MIEUX FAIRE ENVIE QUE PITIÉ : Expression française signifiant qu’il vaut mieux être prospère et en butte à l’hostilité des envieux que misérable et recevoir la compassion. De ce fait l’idée principale de cette expression française est que la réussite a pour inévitable contrepartie l’envie.

Expression française dont la date d’apparition est quasiment incertaine et on pense qu’elle remonte à une époque comprise entre le XIIème et le XVème siècle. A cette époque le sens du mot « envie » différait de celui attribué de nos jours et avait une origine latine. En effet « l’envie » était une jalousie carrément haineuse devant les avantages d’autrui.

De nos jours cette expression française prend un sens ironique et s’applique aux critères de l’embonpoint chez certaines personnes. Mais cette revanche de gros peut convenir à une époque où le maigre inspire la compassion. de ce fait le sens de cette expression française est quasiment inversé et c’est le mince , le filiforme qui est envié et l’obèse raillé et méprisé!

Signification : Il y a assez à faire avec le souci du quotidien pour se préoccuper de l’avenir.

Origine : Locution proverbiale devenue expression française, très ancienne qui viendrait de l’Évangile de Saint Matthieu  invitant à limiter le travail quotidien pour éviter la surcharge qui brouille l’esprit et limite les forces. A chaque jour suffit sa peine a pour but de transmettre un apaisement de la peur de l’avenir; Elle fait partie des expressions vulgarisées par Napoléon Bonaparte à qui on prêtait pourtant une grande puissance de travail.

Expressions françaises synonymes : La nuit porte conseil, demain il fera jour.

Signification : Le caractère désirable du but visé justifie qu’on  emploie tous les moyens pour l’atteindre.

Origine : Expression française du milieu du XVème siècle dont les origines viennent de la monarchie de Louis XI. A cette époque le seigneur des Commynes Philippe Van Den Clyte était le chambellan du Duc de Bourgogne puis prit le parti du roi pour être récompensé par le titre de Sénechal de Poitou. Plus tard, en se retirant sur ses terres, il écrivit ses mémoires d’où fut extraite cette locution proverbiale.
De nos jours, la fin justifie les moyens trouve sa meilleure application dans le milieu de la politique, se basant sur le fait que ce sont les moyens employés qui construisent ou modifient le résultat atteint.

Exemple d’utilisation : Une supposition de lettre est atroce, s’écria le chevalier. Aimez-vous votre neveu avec une affection assez vive pour que la fin puisse justifier les moyens. (Stendhal : Armance)

QUI TROP EMBRASSE MAL ÉTREINT : Expression française qui date de la fin du XIVème siècle et qui signifie qu’à vouloir faire trop de choses à la fois, on risque de ne rien réussir ou qui entreprend trop de choses à la fois court à l’échec.

Afin de mieux comprendre le sens de cette expression française et surtout voir le rapprochement ou la comparaison avec les étreintes ou les embrassades, il faut tout d’abord prendre le terme « embrasser » dans son sens de l’époque. Son sens premier était serrer dans ses bras et son sens figuré était « vouloir entreprendre, se lancer dans une affaire » et c’est ce sens qui nous rapproche plus de la signification de l’expression française « qui trop embrasse, mal étreint« .

Enfin une autre signification plus proche de notre ère a été donnée à notre expression française à savoir qu’un mâle, en se dispersant dans ses conquêtes féminines finit par ne jamais rien prendre.