Expression francaise signifiant être paresseux.
Elle ne remonte qu’au début du XXème siècle et qui sortirait droit du dictionnaire argot. Pourtant la question qui se pose serait de savoir quel lien existerait entre une cosse et la paresse.
Pour certains interprètes, cosse viendrait de cossard qui se définit comme étant un paresseux invétéré prêt à tout pour ne rien faire. Pour d’autres, l’expression viendrait plutôt du patois normand moderne où l’adjectif cossu est synonyme d’abattu ou de fatigué.
A tel point, tellement.
Expression française vieillie et de moins en moins utilisée. Elle puise ses origines dans le vieux français où le terme enseigne signifie marque ou signe.
Le terme enseigne a déjà connu de nombreuses significations au cours des siècles. Au XVIème siècle, c’était une preuve et à bonnes enseignes prenait le sens de fortes preuves. Au XVII, cela devenait à plus forte raison. Mais il est important de savoir que les expressions comportant le terme enseigne ont disparu du vocabulaire et ne subsista que « à telle enseigne » qui ne s’emploie que dans un usage métaphorique.
Se faire arrêter par la police
Afin de mieux comprendre les origines de cette expression française récente puisqu’elle ne remonte qu’au XXème siècle, il faudrait commencer par définir les termes qui la composent selon le dictionnaire argot de l’époque. Le terme alpague dont est dérivé le verbe en question désignait au milieu du XIXème siècle des vêtements masculins de grande qualité confectionnés avec l’alpaga, laine issu du mammifère du même nom.
Or un vêtement est porté sur le dos et ceci a fait en sorte que l’alpague a aussitôt qualifié le dos d’une personne. Le rapport qui existerait donc entre le célèbre manteau d’alpaga et l’arrestation d’un individu c’est que généralement la police saisit les malfaiteurs par le col du manteau.
Moteur, à 4 cylindres dont au moins un serait en panne
Expression française récente qui ne remonte qu’au début du XXème siècle et qui puiserait ses origines dans l’argot de l’aviation. C’est par la suite qu’elle s’est étendue à tous les véhicules et donc aux moteurs d’automobiles. La comparaison rappelle l’animal boiteux qui marche sur 3 pattes et qui ne peut donc pas courir ou même marcher normalement
Homme qui effectue des actes violents pour le compte d’autrui
Expression française qui se base comme beaucoup d’autres sur la main prise dans le sens d’action. Dans ce cas précis la main est synonyme de combat et l’homme de main va donc exécuter les ordres d’un commanditaire pour exécuter un meurtre ou un acte de violence.
Toutefois, l’expression « homme de main » à ses débuts ne définit pas le tueur à gages mais était tout simplement destinée à qualifier tout homme qui agit sans réfléchir ou hésiter.
Tueur à gages
Faire un double profit dans une même affaire
Expression française de moins en moins utilisée car vieillie et obsolète qui remonte au XVème siècle selon certaines interprétations. Le terme mouture prend à la fois le sens de moudre du blé et le prix payé au meunier pour l’opération. Toutefois, l’expression reflète l’idée de malhonnêteté commerciale mais sans aucune agressivité.
Et c’est ainsi que d’escamoteur, il devient greffier de mairie et meunier, pour ne point dire voleur. Il faut pourtant lui rendre cette justice qu’il ne vola pas plus que ses confrères et se contenta de tirer, selon l’usage, d’un sac deux moutures. (Ch. Deulin)
Rester en dehors d’une controverse, d’un conflit
Expression française récente puisqu’elle ne remonte qu’au début du XXème siècle. Selon certains interprètes, son origine viendrait du milieu du sport et spécialement du rugby. En effet, selon la pratique de ce sport en question, la mêlée est effectuée quand certains joueurs des deux équipes se regroupent et s’arc-boutent les uns contre les autres avec le ballon entre eux. La mêlée sera donc un combat, une lutte plutôt floue avec des mouvements tellement embrouillés que l’on ne comprenne plus ce qui se passe exactement.
Rester au-dessus de la mêlée, c’est donc rester en dehors de cette bagarre principe se basant généralement sur la sagesse ou un manque d’intérêt au problème de base.
En ce lieu Jean-Christophe a été conçu. Certes, il n’avait pas encore pris sa forme. Mais son noyau de vie était planté. Et quel était-il ? Le regard pur, le regard libre au dessus de la mêlée, des nations, au-delà du temps. (R. Rolland)
Un vêtement de travail pour ouvrier
Expression française dont les origines remontent à la fin du XIXème siècle. La période est on ne peut plus compréhensible vu l’essor industriel de l’époque. En effet, le bleu de travail ou tenue de travail s’acquiert par le salarié et avec ses moyens et ce n’est que beaucoup plus tard avec les revendications salariales que l’entreprise a commencé à procurer le bleu de travail à l’ouvrier.
Mais la question qui se pose serait de savoir pourquoi cette couleur bleue ? Le bleu est à la mode depuis le XVIIIème siècle et serait portée déjà par les marins, facteurs et militaires. Pour l’entreprise le bleu est une couleur pratique qui ne se salit pas et surtout que son coût de production est peu élevé.
Très ressemblant
Afin de mieux comprendre les origines de cette expression française qui remonte au XVème siècle, il faudrait commencer par définir les termes qui la composent selon le dictionnaire de l’époque. Pour beaucoup, le crachement est synonyme de génération et à ce titre cracher est équivalent à reproduire.
Pour d’autres, toute excrétion orale est utilisée métaphoriquement pour décrire la parole et le crachat va donc décrire tout ce qui est identique. Enfin il est possible aussi que ce crachat et donc la salive va être sur le plan oral comme le sperme sur le plan génital et ceci aurait la valeur symbolique d’une génération qui engendre des personnes ressemblantes.
Ça suffit !
Expression française récente puisqu’elle ne date que du début du XXème siècle et qui puise ses origines dans le dictionnaire argot. Toutefois, pour certains interprètes, elle viendrait plutôt d’un verbe ancien « se marrir » signifiant s’ennuyer. Pour d’autres, les origines sont plutôt espagnoles où « mareo » signifie mal de mer puis dans un sens plus figuré ennui.
Toutefois l’origine la plus plausible vient de la langue argot de la fin du XIXème siècle où le mar désigne le butin d’un vol que doivent se départager les brigands et à ce titre avoir son mar est équivalent à avoir sa part du butin et donc avoir son compte.
Alors t’as des ronds ? J’ai que cinq francs et je n’ai pas pu voler c’est à moi. Donne ça sale menteur t’en as d’autres. Non Bernard maintenant j’en ai plus je te les filerais, c’est marre. (T. Duvert)