Pas besoin d’être intelligent …
Afin de mieux comprendre les origines de cette expression française, il faudrait commencer par définir les termes qui la composent selon le dictionnaire de l’époque. En effet Polytechnique est une école célèbre de haut niveau fondée juste après la révolution, à savoir en 1794 et les étudiants qui y ont accès et qui en sortent sont considérés être dotés d’une grande intelligence.
Dans ce cas précis, notre expression explique que pour faire des choses simples, il n’est nullement besoin d’être doté d’une intelligence suprême au point d’être sorti, diplômé de cette école.
Pas besoin d’être sorti de Saint-Cyr, il n’a pas inventé le fil à couper le beurre
Tomber
Afin de mieux comprendre les origines de cette expression française, il faudrait commencer par définir les termes qui la composent selon le dictionnaire de l’époque. En effet, le terme binette viendrait du patronyme de M. Binet censé être le perruquier du roi Louis XIV. Ces perruques originales et loin d’être esthétiques étaient appelées Binettes. Le terme finit par désigner le visage et à ce titre se casser la binette est synonyme de se casser la figure.
Raccrocher le téléphone violemment
A comprendre le sens de cette expression française, il s’agirait dans ce cas de décrire une personne en train de discuter au téléphone et l’interlocuteur va interrompre la conversation de manière brutale. L’expression ferait dit-on allusion au langage populaire où le nez est l’organe qui dépasse le plus le visage et qui va donc à ce titre être le premier à se heurter à un obstacle.
Pour d’autres interprètes, raccrocher au nez ferait plutôt allusion au boy qui est chargé de porter le téléphone du maitre et vu le poids des anciens appareils, le valet risquait de le prendre au nez au moment où la communication était terminée.
La dernière interprétation s’expliquerait par le fait que le nez étant l’organe de l’odorat et quand cela tournait mal pendant une conversation téléphonique, les choses se sentent par le nez
Claquer la porte au nez de quelqu’un
Être très heureux
Expression française populaire qui exprime l’idée qu’une personne est contente de ce qu’elle a mais quel rapport avec le pape ? Tout simplement parce que tout ecclésiastique qui arrive au rang de pape est au top de ses espérances et ne peut plus évoluer davantage. Il sera donc au summum de sa vie chrétienne et son bonheur est comblé puisqu’il a franchi toutes les étapes le menant au plus près de Dieu.
Formule utilisée lors de la prise d’un toast.
Expression française ancienne qui apparait au XVIème siècle servant à souhaiter le meilleur pour un ami et la santé est le meilleur atout de l’homme. Elle puise ses origines dans une tradition ancienne datant du moyen-âge où il était coutume d’entrechoquer les verres. En effet, il était courant à cette époque d’empoisonner les boissons et plats des rivaux et le fait de cogner les verres remplis à ras-le-bord entre eux permettait le passage du liquide dans le verre du voisin ce qui aurait tendance à écarter tout soupçon d’empoisonnement.
Toutefois la question qui se pose serait de savoir pourquoi la formule est liée principalement à l’alcool. En effet, à l’époque le fait de boire à l’excès entraine des vomissements permettant une purification du corps et le sommeil qui suivait cet état d’ébriété était tout aussi réparateur. De nos jours, seule la tradition de trinquer est restée et peut s’effectuer avec n’importe quelle boisson.
En flagrant délit de vol ou en train de commettre un acte délictueux
Expression française jugée fort simple qui se base sur la métaphore des voleurs et pickpockets qui sont surpris en plein méfait alors qu’ils cherchent généralement à le cacher sans pouvoir le nier.
Tandis que vous n’avez même pas fait une œuvre politique en essayant de l’abolir, non pour l’abolir, mais pour sauver quatre malheureux ministres pris la main dans le sac des coups d’état. (V. Hugo : Le dernier jour d’un condamné)
Très maladroitement
Afin de mieux comprendre les origines de cette expression française récente qui ne remonte qu’au début du XXème siècle, il faudrait commencer par définir les termes qui la composent selon le dictionnaire de l’époque.
A partir du XVIIème siècle, le manchot est synonyme de maladroit et à ce titre, il faut croire donc que le manche est abrégé du terme manchot. Mais il a fallu attendre le XIXème siècle pour que le terme emmanché arrive pour décrire une personne maladroite et le passage d’emmanché au manche va couler de source.
Selon certains interprètes, le manche dans le vocabulaire argot est le pénis, utilisé au figuré pour décrire un maladroit.
Les locataires ont droit à une chambre pour les bonnes. Toi tu t’es débrouillé comme un manche, mon lapin ! On ne t’en a pas donné ! (P. Guth)
Un expert dans son métier
Afin de mieux comprendre les origines de cette expression française, il faudrait avant tout commencer par définir l’art qui reste d’une manière générale un ensemble de connaissances ou de techniques qui permettent de faire quelque chose. C’est pour cela que l’homme de l’art est celui qui connait parfaitement son métier et ses procédés et qui est capable de réussir dans tout ce qu’il entreprend.
Un maître, un pro
Battre, traiter durement
Afin de mieux comprendre les origines de cette expression, il faudrait commencer par définir les termes qui la composent selon le dictionnaire de l’époque. Le terme aubade serait emprunté du « aubada », nom provençal que l’on donne à la poésie des troubadours, genre de poème célébré le matin.
Donner l’aubade serait donc une expression familière qui explique ce que fait un mari à sa femme à son réveil en la chagrinant, tout le contraire de la sérénade qui est une chanson d’amour offerte le soir. Peu à peu l’expression se généralisa pour prendre le sens d’une insulte ou une peur faite avec vacarme à quelqu’un.
Bientôt, dans très peu de temps
Expression française basée sur un pléonasme puisque sous peu est quasiment une répétition de l’adverbe « incessamment », les deux voulant dire « dans peu de temps ». Elle reste généralement employée dans un sens ironique car le fait de rajouter « sous peu » à « incessamment » va renforcer l’idée du temps mais laisse un flou dans la notion de durée.
L’expression peut tout aussi bien être utilisée ironiquement dans un sens contraire à ce qu’elle affirme et dans ce cas revenir incessamment sous peu est équivalent à ne plus jamais revenir.