A aucun prix, en aucun cas
Expression française du milieu du XVIIème siècle qui s’emploie généralement après un verbe conjugué au conditionnel, sous sa forme négative. A l’origine, le sens de « pour rien au monde » se basait sur l’échange refusé où le monde se définissait comme étant la totalité des valeurs et des échanges, les termes d’un marché.
Pour tout l’or du monde
A ma connaissance, autant que je puisse en juger
Formulation dont la valeur est restrictive de « il n’est personne que je sache », qui aurait pour but de confirmer une information en la minimisant un tant soit peu. En effet, la façon dont elle est construite laisse s’immiscer le doute quant à l’information de base.
Il n’est pas défendu de fumer, pour autant que je sache, quand on est malade, on n’a qu’à rester chez soi, dit le journaliste. (M. Proust : A la recherche du temps perdu)
Peu m’importe, je m’en fous
Afin de mieux comprendre les origines de cette expression tombée en désuétude et qui ne s’emploie plus que de manière ironique, il faudrait commencer par définir les termes qui la composent selon le dictionnaire de l’époque. En effet, »chaut » écrit de cette façon viendrait du verbe chaloir, qui serait impersonnel et qui est un verbe n’existant que sous la forme de l’expression en question et signifiant « avoir de l’intérêt pour quelque chose ».
Mourir
Expression française du début du XVIIème siècle où le terme goût est significatif et prend le sens premier, à savoir distinguer les saveurs qui correspond au fait de vivre de façon normale et profiter de ses sens. C’est pour cela que la perte du goût qui fixé sur l’aliment symbolique de l’existence même, à savoir le pain serait synonyme de mort.
Invoquer Dieu comme témoin de sa sincérité
Expression qui prend un aspect religieux où la représentation de Dieu en tant que témoin des hommes donne lieu à des considérations purement symbolique de l’instance paternelle et en même temps la symbolique de la grandeur, de la hauteur et de l’espace.
De mémoire, ce qui est rapporté fidèlement
Dicton remontant à l’antiquité, chez les grecs où le cœur serait considéré comme siège de courage, sensibilité et intelligence. Mais ce serait Rabelais qui aurait ravivé la notion de cœur symbole de savoir et de connaissance.
Par contre le sens de cœur en tant qu’organe de la mémoire n’est plus adapté à notre époque et il ne resterait du cœur que cette notion que le souvenir durable d’une personne aimée car qu’on on aime on n’oublie pas.
La réponse de Sorel ne fut d’abord que la longue récitation de toutes les formules du respect qu’il savait par cœur. (Stendhal : Le rouge et le noir)
Être ennuyé, fatigué
Métaphore empruntée du vocabulaire de la guerre qui utiliserait ce symbole par le fait que le vainqueur serait habitué à être porté sur le dos du vaincu et se promenait de la sorte pour montrer sa dépendance absolue
Cette habitude était largement utilisée pendant la féodalité et viendrait de l’antiquité grecque qui utilisait le proverbe pour exprimer une extrême insolence d’une personne
Formule ou exclamation de refus, de dénégation qui sert interdire le geste dont les conséquences seraient irréparables.
Dicton un tant soit peu désuète dont les origines viendraient du théâtre de la fin du XVIIIème siècle où le prénom Lisette évoquerait les jeunes délurées et le cas typique de fille du peuple légère et enjouée.
Elle s’approcha de la grille, tâta les barreaux, l’un après l’autre et reconnut facilement celui que Marius avait dérangé. Elle murmure, à demi-voix avec un accent lugubre : Pas de ça Lisette ! (V. Hugo)
Faire une crise de colère
Afin de mieux comprendre les origines de ce dicton, il faudrait commencer par définir les termes qui le composent selon le dictionnaire de l’époque. Le verbe pogner viendrait de l’ancien français signifiant attraper ou empoigner.
Donc pogner les nerfs c’est perdre ses nerfs, son calme et devenir coléreux.
Perdre patience, être à bout de nerfs
être très en colère
Afin de mieux comprendre les origines de cette expression française, il faudrait commencer par définir les termes qui la composent selon le dictionnaire de l’époque.
En effet, le terme pogner est issu de l’ancien français attraper ou prendre et le fait de pogner les nerfs au sens figuré c’est les attiser, les stimuler ce qui inciterait à perdre patience et devenir coléreux.
Piquer une crise de colère ;
Etre à bout de nerf