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Idée, jugement ou opinion préconçus
Expression qui existe et peut tout aussi bien s’écrire selon certains auteurs sous la forme d’un mot composé remonte à la fin du XVIIIème siècle. Elle se rattache au niveau sémantique au terme « partial »
La notion de parti doit être prise dans le sens d’un retour à une valeur originelle, à savoir une décision prise auparavant qui est une option ou un choix définitif.
Il n’y a que les hommes forts pour avoir ces partis pris de confiance, cette générosité pour la faiblesse, cette constante protection, cet amour sans jalousie, cette bonhomie avec la femme. (H. de Balzac)
Présenter ses respects
Expression française vieillie et obsolète où les devoirs sont définis comme étant le comportement poli que les usages de la société ont imposé vis-à-vis d’autres personnes dont le statut est plus élevé comme les supérieurs ou les ainés. A ce titre présenter les devoirs à quelqu’un est équivalent à lui faire les politesses qu’on lui doit.
En jeune parent bien élevé, il ne manquait jamais de venir me rendre ses devoirs le jour de l’an. (M. Proust : A la recherche du temps perdu)
Pas besoin d’être intelligent …
Afin de mieux comprendre les origines de cette expression française, il faudrait commencer par définir les termes qui la composent selon le dictionnaire de l’époque. En effet Polytechnique est une école célèbre de haut niveau fondée juste après la révolution, à savoir en 1794 et les étudiants qui y ont accès et qui en sortent sont considérés être dotés d’une grande intelligence.
Dans ce cas précis, notre expression explique que pour faire des choses simples, il n’est nullement besoin d’être doté d’une intelligence suprême au point d’être sorti, diplômé de cette école.
Pas besoin d’être sorti de Saint-Cyr, il n’a pas inventé le fil à couper le beurre
L’argent reste le mobile des actions humaines
Expression proverbiale française qui puise ses origines dans l’industrie des bateleurs. Ces derniers ont pour tâche d’apprendre aux chiens à sauter selon les règles du chassé-croisé. La comparaison est nette pour prouver combien l’argent reste le mobile des hommes et que tout le monde court après lui et ce dans tous les sens, quitte à s’agiter et faire des bassesses pour s’en procurer davantage.
Manière stéréotypée de parler, penser ou même agir basée essentiellement sur le fait de ne déplaire à personne
Expression proverbiale française récente puisqu’elle ne remonte qu’au XXème siècle et qui serait une traduction intégrale de langue anglaise à savoir « politically correct ». Elle désigne donc une manière d’agir fort consensuelle qui ne risque en aucun cas de déplaire. En d’autres termes, elle consiste à faire entendre à son public ce qu’il veut bien entendre.
Obstacle inattendu
Expression française du milieu du XVIIème siècle qui se base sur la définition propre de la pierre en question. En effet, prise au sens premier du terme, la pierre d’achoppement est celle sur laquelle on trébuche, une sorte d’obstacle où l’on fait faux pas.
L’origine est, selon certains dictionnaires, religieuse où l’on trouve au XVIème siècle la pierre de choppement ou trébuchement censée être une occasion de péché.
Ils sont assez puissants pour débarrasser la voie de ce jeune homme d’une pierre d’achoppement. (Balzac : Splendeurs et misères des courtisanes)
Attrape-nigaud, traquenard, piège grossier
Expression française récente car elle ne remonte qu’au début du XXème siècle qui puiserait ses origines dans l’argot des militaires. Elle aurait connu sa notoriété dans les évènements de mai 1968 par les contestataires politiques qui en ont qualifié les élections. En cette période l’expression « élection, piège à con » a été en premier abord déclenchée par J.P. Sartre.
Toutefois et selon certaines interprétations, le piège a cons aurait été créé auparavant sur la commune de Voudoué en 1956. Il s’agissait de petits trous creusés dans le sable dans la région de Fontainebleau qui sont recouvert de papier journal saupoudré de sable, ce qui ne pouvait piéger qu’un simple d’esprit car trop visible.
Casse-gueule, casse-pipe, attrape-couillons, attrape-nigaud
Attendre d’avoir une activité importante en passant son temps en préoccupations mineures.
Expression française fort ancienne qui remonte à la fin du XVIIème siècle et qui puiserait ses origines dans le jeu de paume. En effet selon les règles de ce jeu de l’époque, peloter prenait le sens d’échanger des balles sans compter les points. Ce n’est qu’à partir de la deuxième moitié du XVIIIème siècle que le verbe peloter put prendre le sens érotique de palper, toucher.
Expression française récente puisqu’elle ne remonte qu’au XXème siècle et qui viendrait droit du milieu du billard. En effet pour les mordus de ce jeu, les bordures intérieures du plateau sont appelées bandes et pour marquer des points, il est nécessaire de taper correctement une boule en l’attaquant indirectement après l’avoir fait rebondir sur au moins une bande du plateau. C’est pour cela que prendre quelqu’un par la bande vient à l’opposé de prendre quelqu’un au front, soit indirectement.