Couple qui accueille une troisième personne à la maison, généralement l’amant ou l’amante du mari ou de la femme.
Expression française qui a connu une grande notoriété grâce à Emile Zola dans la deuxième moitié du XIXème siècle. A l’époque ces relations appelées triangulaires sont généralement perçues come un prétexte aux plaisanteries douteuses sur le mari trompé et a donc fait le bonheur du théâtre de boulevard.
Le correspondant du « Monde » à Londres raconte l’histoire du ménage à trois que formèrent Lady Di, Charles et Camilla Parker, pendant le premier mariage du Prince de Galles
Plan à trois
Médecins dont les remèdes ne font pas plus de bien ni de mal que l’eau commune
Locution proverbiale devenue expression française qui a vu le jour au XVIIIème siècle en rapport avec les habiles médecins ayant exercé en cette période à Paris qui traitaient les patients avec des médicaments neutres n’engendrant aucune amélioration de situation des malades mais n’entrainant aussi aucun problème majeur.
L’exemple connu de l’époque était Bouvard qui ordonna à la comtesse d’Esclignac de boire tout les jours au lever un verre d’eau fraiche suivi d’une tasse de chocolat et un autre verre d’eau sans mélanger l’ordre au point d’empêcher la guérison. Le jour où elle eut l’audace de se tromper dans l’ordre d’absorption le fameux médecin charlatan lui ordonna même un lavement car le chocolat se doit d’être pris entre deux eaux.
Très malheureux
Afin de mieux comprendre les origines de cette expression française, il faudrait commencer par définir les termes qui la composent selon le dictionnaire de l’époque. Le gibet se définit dans l’antiquité comme étant le bois de certains arbres comme le peuplier, l’orme ou l’aune qui étaient maudits car stériles.
Il est important de savoir que cette expression a d’abord existé sous la forme « être malheureux comme le bois dont on fait le gibet ». A ce titre l’expression va faire plutôt allusion au gibet de Montfaucon qui a porté malheur à toutes les personnes qui l’ont construit ou qui ont par la suite cherché à le réparer.
Grand bruit, tintamarre
Expression française d’origine anglaise où elle est appelée « bewitched music ». Elle se définit comme étant une musique de sabbat qui reproduit les cris et les lamentations qui semblent provenir des sorciers et sorcières et de la meute d’animaux qui y sont rattachés, particulièrement les chats et les loups.
Ce bruit dérangeant est donc comparé à la légende de l’enterrement du diable accompagné des cris et des plaintes de ses serviteurs.
Très laid
Expression française qui remonte au XVIIIème siècle et qui se base sur le pou pour définir la laideur non seulement à cause de son apparence mais par son action dégoûtante vu sa reproduction rapide et les démangeaisons qu’il provoque
Expressions françaises synonymes :
Laid comme les sept péchés capitaux, avoir la gueule de raie
Garder le silence, refuser de parler
Expression d’origine assez floue et qui reste donc sujette à nombreuses interprétations. Selon certains auteurs, la métaphore de la tombe va désigner le curé de campagne qui reçoit les confessions des fidèles tout en se devant de garder le silence.
Pour d’autres interprètes, le terme tombe ferait tout simplement référence à la mort et ceux qui sont dans la tombe sont réduits au silence éternel.
Agir de façon irraisonnée, à l’encontre du bon sens
Expression française qui va désigner une situation originale et hors du commun, une action qui ne peut en aucun cas être liée au bon sens puisque d’ordinaire une personne normale marche sur ses jambes et pense avec la tête.
Marcher sur la tête va donc être utilisée pour démontrer un excès de colère qui pousserait une personne à prendre des décisions hâtives et irréfléchies.
Pousser immédiatement une personne à accepter les conditions d’un accord ou témoigner être prêt à rompre ses engagements.
Expression dont les origines remontent à la fin du XVIIème siècle et qui viendrait d’une tradition utilisée pour conclure un marché où il est question lors de la cessation d’un bien de remettre à l’acquéreur un objet censé le représenter consistant dans le temps en un brin d’herbe, un petit bâton ou une petite pierre que le nouveau possesseur déposait dans une église pour être bien conservé et montré en cas de témoignage.
A ce titre « mettre le marché à la main » serait défini en tant que symbole oral et le marché serait dans ce cas synonyme de gage au renoncement si les conditions seraient défavorables.
Empêcher l’influence, la diffusion de
Afin de mieux comprendre les origines de l’expression « mettre l’embargo sur », il faudrait commencer par définir les termes qui la composent selon le dictionnaire de l’époque. En effet, l’embargo est généralement utilisé dans le langage de la marine et se définirait comme étant une mesure interdisant à un navire de sortir du port.
Elle ne pourra venir à Paris et il faut de l’argent pour la tirer des griffes de ces deux persécuteurs, qui ont remis l’embargo sur tout ce qu’elle possède. (Goron)
Oublier une recommandation, oublier de faire quelque chose
Expression dont l’origine remonte au milieu du XIXème siècle et qui utiliserait le verbe « manger », ne pouvant désigner le fait de ne pas respecter un ordre alors que plusieurs verbes seraient plus expressifs à l’instar de violer ou forcer. Le verbe manger reste pour le moins évocateur car plus imagé et dans ce cas manger une consigne c’est la faire disparaitre.