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METTRE( AVOIR) LA PUCE A L’OREILLE: Cette expression française se définit par une attention éveillée,la méfiance et le fait de mettre cette puce à l’oreille fait allusion à éveiller l’attention ou la méfiance.

La valeur de cette expression française a évolué au cours des siècles jusqu’à la perte totale de sa définition première.

En effet depuis le XIII ème siècle et jusqu’au XVI ème siècle, cette expression française a pris le sens de provoquer ou avoir un désir amoureux. A partir du la fin du XV ème siècle, le sens de cette expression française dérive peu à peu pour devenir « être inquiet ou agité » et de nos jours, elle prend le sens de « se mettre à avoir des soupçons« .

Le sens contemporain de cette expression française fait allusion aux démangeaisons de cet animal dérangeant mais l’allusion à l’ oreille dans cette expression française reste inexplicable.

Le passage de l’érotisme à l’angoisse ou l’inquiétude s’effectue sur une base de frustration.

Jusqu’au début du XXème siècle, cette expression française s’applique toujours aux soupçons jaloux et de nos jours il tend à être plus détendu.

Plusieurs expressions françaises ont fait appel à la puce comme « charmer ou brider les puces  » pour s’énivrer et « secouer les puces à quelqu’un » pour lui faire de vigoureuses remontrances. Remuer les puces à quelqu’un s’employait pour le battre et secouer les puces d’une femme pour lui faire l’amour.

Manger le morceau: expression française de la fin du XVIII ème signifiant avouer ou dénoncer ses complices.

L’origine de cette expression française se retrouve dans le milieu argotique signifiant faire une révélation en justice en trahissant les impliqués.

Cette expression française s’explique par la pratique propre à l’ancien milieu carcéral où les détenus refusant d’avouer leurs forfaits et de trahir leurs complices sont privés de nourriture et de là ceux qui se mettaient à table étaient donc vu comme des traîtres car par définition avaient avoué.

De nos jours une autre expression française est utilisée surtout dans le milieu carcéral qui traitait de « balance » ceux qui livraient leurs complices .

METTRE FLAMBERGE AU VENT : Expression française du XVII ème siècle qui signifie s’apprêter à combattre.

Afin de mieux comprendre les origines de cette expression française commençons par définir le terme « flamberge ». C’est une altération de « froberge », nom propre germanique appliqué à l’épée de Renaud de Montauban dans sa « geste » par attraction de « flambe ». Ce terme a été utilisé du XII ème au XVI ème siècle comme un nom propre. depuis ce nom fut donné aux épées puissantes.

Cette expression française fait donc allusion à tirer l’épée et surtout se comporter en bravade et se rapproche d’une autre expression française plus connue à savoir « faire blanc de son épée » en rapport avec la lueur blanche de l’épée sortie de son fourreau.

Notre expression française a tendance à perdre son sens de bravoure au combat par la notion de « mettre au vent » qui connote une certaine dénudation. En effet, le langage argotique lui donne une autre signification à savoir « celle de montrer son derrière ».

A noter donc le passage de l’emploi noble qui se perd complétement à celui de pédant et ironique qui résiste à l’usure du temps.

 

Signification :

Mentir effrontément

Origine :

Cette expression française du XVIIème siècle viendrait du milieu des dentistes de l’époque qui offraient leurs services dans la rue généralement sur les places publiques les jours de marché et dans les foires. Pour attirer les patients réticents, ils affirmaient haut et fort que l’extraction de la dent serait indolore. Issue de la publicité mensongère de ces arracheurs de dents, car leur façon de faire ne comportait aucune science médicale; cette expression française reste usuelle dans le langage familier. Il ne faut point oublier par contre le fait que le qualificatif d’arracheur de dents est défini dès la fin du XVI ème siècle comme un « menteur effronté« 

 

MAIGRE COMME UN COUCOU : Expression française qui a connu sa notoriété au milieu du XX ème siècle et définit quelqu’un d’une extrême maigreur.

L’allusion au coucou dans cette expression française prête à confusion car le coucou est un oiseau vorace à croissance rapide et donc qui ne peut pas être le symbole de la maigreur.

Il se peut que des phases saisonnières expliquent cette expression française car cet oiseau est au summum de sa maigreur au printemps.

Une autre explication viendrait d’une autre expression française qualifiant le coucou d’ingrat et le passage de l’ingratitude à la maigreur est un geste on ne peut plus facile.

Il se pourrait que le coucou soit un mâle maigre et c’est sa maigreur qui en fait un mâle prolifique comme le coq.

L’allusion à la maigreur se retrouve dans d’autres pays mais se définit par d’autres métaphores comme en Tunisie par exemple où un maigre est traité de « sboo el kay » ou d’un doigt maigre passant facilement dans la gorge pour pouvoir laisser libre cours aux vomissements

METTRE, TIRER AU CLAIR : Expression française du XV ème siècle signifiant expliquer une affaire obscure ou se renseigner sur quelque chose.

Cette métaphore est très simple et démontre qu’un objet non familier et non discernable dans le noir doit être amené à la clarté du jour pour être défini.

L’origine de cette expression française vient des vignobles où la notion de « tirer au clair » signifiait clarifier un liquide et surtout « décanter du vin ». Ce sens s’est peu à peu perdu, et de nos jours, cette expression française n’a pu retenir que l’idée de mise en lumière où tirer correspond à une extraction hors d’une cachette ou hors de l‘obscurité.

L’allusion à la clarté se retrouve dans le verbe éclaircir en l’appliquant à la notion d’affaire qu’on élucide

MOU COMME UNE CHIFFE : Expression française du début du XVIII ème siècle qui sert à qualifier quelqu’un qui manque d’énergie ou ayant un caractère faible.

Le terme « chiffe » de cette expression française connaît deux origines selon les auteurs:

Pour certains, « chiffe » serait issu du dialecte du nord de la France, signifiant objet sans valeur dont a dérivé plus tard le mot « chiffon« . Pour d’autres, il viendrait de chique et évoque la mollesse gluante du tabac mâché.

Au XIV ème siècle, cette expression française a été définie d’une manière plus simple mais qui peut prêter à équivoque car supposée issue d’un mélange de deux langues à savoir le français et l’anglais. Le mot « chip » en anglais veut dire petit morceau et le chiffre français est désigné comme objet sans valeur.

Une autre variante de cette expression française avec une lexicalisation conduisant au mot « chiffe molle »

Signification : Commencer par des choses agréables avant de subir des désagréments.

 

Origine : Expression française ancienne puisqu’elle date du XVIème siècle, époque pendant laquelle les pauvres gens issus du peuple mangeaient un pain de couleur grise contenant les impuretés et seule la classe bourgeoise pouvait se permettre le pain dit blanc, c’est-à-dire dont la farine serait débarrassée de toutes les impuretés. De ce fait, les gens du peuple s’ils arrivaient à obtenir du pain plus blanc que d’habitude, ils se hâtaient de le manger en premier tout simplement par faiblesse gourmande au risque de manger du pain noir par la suite. Peu à peu l’expression se généralisa et quitta les cuisines pour s’adapter à tous les domaines pour faire des choses agréables sans connaître d’avance les désagréments qui suivront.

 

Exemple d’utilisation : Eh oui, Marie était pleine de douleur car le roi est mort quelques mois seulement après son mariage. Elle ne pouvait donc plus prétendre rester reine, elle allait devenir une simple roturière, elle avait mangé son pain blanc le premier.(d’après Guillaume Cretin)

 

 Signification : Être jeté à terre au cours d’une lutte et au figuré être complètement vaincu ou battu.

Origine : Expression française dont les origines remontent au XVIIème siècle qui ferait référence tout simplement aux combats des lutteurs sur le sable ou par terre et celui qui serait envoyé au sol était donc le vaincu très proche de la poussière au point qu’il semblait la mordre. Il serait quand même utile de remarquer que mordre la poussière serait une déformation de mordre la terre inventée par Corneille à peu près à la même époque.

Exemple d’utilisation : Aussi bien que le plus gigantesque pavé, le moindre fétu vous envoie mordre la poussière, et cela quand vous vous y attendez le moins. (L. Pergaud)

Expressions françaises synonymes : Battu à plates coutures, mordre la terre, en prendre plein les gencives

 

Signification : Se saisir, s’emparer de quelque chose, accaparer quelqu’un, le retenir de force

Origine : Afin de mieux comprendre les origines de cette expression française du milieu du XVIIème siècle, il faudrait commencer par définir le grappin selon le dictionnaire de l’époque. En effet, ce grappin serait un petit ancre à quatre ou cinq branches recourbées dont on se sert pour faciliter l’abordage des petites embarcations, ce qui nous amènera à dire que notre expression viendrait tout droit du milieu de la marine. La notion d’accaparer et retenir par la force viendrait parait-il des pirates qui se servait de ce même grappin qui une fois lancé permettait au pirates de monter et piller les bateaux attaqués.

Exemple d’utilisation : C’était […] mes bottes qui finançaient. Il avait dû mettre le grappin sur le magot de sa bourgeoise, des économies gagnées au joli jeu que vous savez. (E. Zola : L’Assommoir)