Expressions L

Dernières expressions francaises postées


Piège tes amis


Amis – Ennemies?

Piège les !!!!

https://www.bien-fait-pour-ta-gueule.com/

Click And Collect


Site mairie


Le portail Français de la création de site internet mairie

Notre partenaire : Verney Conseil


Signification: Expression française utilisée comme  métaphore quand on se défie d’une affaire où trop d’avantages sont proposés.
Origine: IL est à remarquer qu’à la même époque c’est à dire au XVIIème siècle,  sont nées deux expressions françaises qui se disputent la beauté de la mariée. Il y eut donc d’une part, l’expression française « se plaindre que la mariée est trop belle » qui signifie se plaindre d’une chose dont on devrait se féliciter parce qu’elle est de nature enviable. d’autre part, il y eut une autre expression française sans verbe introducteur à savoir  » la mariée était trop belle » pour juger une mariée trompeuse trop belle pour être vraie, où vraie prend le sens de « sans fard », naturelle.
De ce fait, notre expression française née au XVIIème siècle mais  rendue plus usuelle au XIXème siècle,  reste fidèle au sens de la première et à la forme de la seconde. Le point d’exclamation sert à transcrire un mouvement d’indignation inspiré par quelqu’un de comblé qui boude son bonheur et se permet de se répandre en jérémiades et lamentations

Signification: Ne donner ou ne prêter de l’argent qu’avec réticence

Origine: Cette expression française nous vient de l’argot du XIXème siècle où le verbe lâcher signifie donner de l’argent ou dépenser à contrecoeur.Les élastiques sont utilisés pour transcrire de façon convaincante la réticence du radin à la dépense puisque chaque billet relié à un élastique , une fois lâché ne peut que revenir vers son émetteur.

Expression française synonyme : d‘avoir des oursins dans les poches

Sous d’autres cieux: Cette expression française se retrouve en Afrique du nord avec deux formulations: la première ayant attrait à celui qui a un scorpion dans ses poches transcrite par « andou aâkareb fi mketbou » , la deuxième symbolisée par la main qui ne donne pas à l’autre transcrite par « yed ma taâti lilokhra », en précisant que les deux mains appartiennent au même corps, et cela serait donc le summum de l’avarice.

Signification: Expression française utilisée pour marquer le petit détail, l’avantage supplémentaire acquis par une réalisation et dans un sens plus imagé pour dire « le comble ».
La métaphore patissière calquée sur le modèle américain servait à désigner le petit détail qui venait parachever le tout, le petit plus qui couronnait le succès d’une entreprise.
Origine: De nos jours, le sens de cette expression française dont l’origine remonte seulement à fin du XXème siècle, a évolué pour devenir « c’est le bouquet » et dire que la mesure est comble. De ce fait, la « cerise sur le gâteau », d’élément positif portant à son comble la réussite de quelque chose est devenue synonyme de « c’est le plus embêtant, le pire, la goutte d’eau qui fait déborder le vase ».
Sous d’autres cieux: Cette expression française se retrouve en Afrique du Nord principalement en Tunisie où il est question de « Kaltelhom osktou » traduite intégralement par « celle qui leur a dit taisez-vous » signifiant le comble.

Signification: Expression française signifiant laisser aller les choses ou laisser faire.
Origine: Tout d’abord, il faudrait commencer par définir le mérinos. C’est une race particulière de mouton dont la laine est très prisée mais cela n’explique nullement le choix de cet animal dans notre expression française.
Selon une première explication qualifiée des plus douteuses,un jour à Versailles, on présenta un mérinos au roi Louis XIV pour lui montrer cette nouvelle race de mouton. L’animal urina dans le salon royal et le roi insista pour le laisser faire par une déclaration identique à notre expression française.
Une autre explication fut donnée pour expliquer les origines de cette expression française la fin du XIXème siècle pour dire qu’elle a fait suite à une autre expression française à savoir « laisser pisser la bête » pour insinuer prendre son temps et ne rien précipiter. En effet, les conducteurs d’attelages avaient pour habitude de laisser uriner les bêtes à l’arrêt car le fait d’assouvir leurs besoins en marche peut leur provoquer des troubles. Le passage de bête à mérinos était due à une mode de l’époque, le mot et la bête elle même en vogue et en usage sur toutes les lèvres

Signification: Expression française qui signifie la fin de tout.
Origine: Cette expression française dont l’origine est assez récente puisqu’elle remonte au début du XX ème siècle est très complexe:
Selon certains, cette expression française vient  des les pensionnats et les internats. Ce fut la formule consacrée quand la nourriture venait à manquer au point qu’il n’y ait même plus de haricots à servir aux élèves, ces légumes constituant la base des repas. Selon d’autres explications, cette expression française symbolise la joie des pensionnaires car le tarissement de cette denrée provoquerait des cris de soulagement.
Dans le milieu des casernes cette expression française rejoint son sens premier à savoir la fin de tout ou le pire de ce qui peut arriver car  elle constituerait la  dernière avanie qui s’ajouterait  à une difficulté existante.Une autre explication de cette expression française définit le haricot comme un râgout de viandes, pommes de terre et navets. Le terme haricot viendrait du verbe haricoter signifiant tailler en pièces ou mettre en lambeaux.

Signification: Expression française très ancienne qui s’adresse généralement à un enfant turbulent ne parvenant pas à rester en place.
Origine: L’origine de cette expression française est purement médicale. La danse de Saint-Guy est appelée « chorée de Sydenham », chorée venant du latin chorea qui veut dire danse. Cette maladie nerveuse provoque chez l’enfant qui en est atteint des mouvements désordonnés incontrôlés. Au moyen-âge les patients qui en sont atteints sont considérés possédés par le démon et sont brûlés vifs.
Le nom de Saint Guy fut donnée à cette maladie en référence à Vitus équivalent latin de St Guy auteur de guérisons miraculeuses et patron des épileptiques.

Signification: Expression française utilisée pour dire « jamais ».
Origine: Pour comprendre cette locution, il faudrait determiner d’abord les termes qui la composent: Le mot « jeudi » désigne le jour de « jupiter » et le jeudi est le quatrième jour de la semaine. Cette expression française a vu le jour au XVème siècle sous la forme de semaine à deux jeudis, jour gras de la semaine où il était permis au sens religieux du terme de manger à sasiété et à volonté en prévision du vendredi jour maigre et surtout de jeune. A partir du XVIème siècle, pour insister sur le principe d’exagération, elle devient  » la semaine des trois jeudis » par référence  à une année où le jeudi correspondait au premier jour du mois, de l’année et du siècle.
C’est au XIXème siècle que cette expression française atteint ses quatre jeudis pour s’être appropriée par les enfants quand le jeudi devient deuxième jour de repos hebdomadaire à l’école jusquà en faire une semaine scolaire de deux jours! A partir de 1972, cette interprétation perdit son sens par le remplacement du jeudi scolaire férié par le mercredi.
Expressions françaises synonymes: Ainsi notre expression française désigne bien une semaine utopique et peut être remplacé par « à Pâques ou à la trinité » ou  » renvoyer aux calendes grecques » ou  » à la Saint Glinglin« .
Sous d’autres cieux:En afrique du nord, cette expression se retrouve transcrite par « hatta ynahak leb’him fel bhar » traduite par « quand l’âne se mettra à braire dans la mer »

Signification : Individu dépensier

Origine : Expression française qui puiserait ses origines dans la mythologie grecque où les danaïdes seraient les cinquante filles du roi Danaos qui s’enfuirent avec leur père à Argos pour éviter les cinquante fils de leur oncle Egyptos. Il s’en est suivi une sorte de réconciliation entre les cousins et cousines pour que ces dernières puissent épouser les fils de leur oncle et pouvoir les tuer le soir même des noces. Pour châtiment, elles ont subi l’enfer et ont été condamnées  à remplir sans fin un tonneau percé, sans fond. De nos jours, le tonneau des danaïdes s’emploie pour décrire une tâche interminable qu’il faut toujours recommencer

Exemple d’utilisation : Je ne vous parlerai pas des habitudes dépensières de M. Arthur, c’est le tonneau des danaïdes. Que vous dirai-je ? C’est un panier percé. Le million que vous lui laissez ne durera pas dix ans. (E. Augier)

Expressions françaises synonymes : Panier percé, toile de pénélope, le rocher de Sisyphe


Signification : Expression française signifiant que le hasard fait évoluer les choses, que ce soit la chance ou la malchance tout passe.

Origine : La roue comme le cercle symbolise à la fois la perfection, le temps qui passe, le cycle des saisons, enfin la chance et le hasard. Expression dont les origines remontent à la mythologie romaine où Fortuna était la déesse du hasard, représentée avec son principal attribut à savoir la roue qui était le symbole du destin. Or Fortuna était réputée capricieuse et pouvait de ce fait changer subitement le cours de la vie des hommes au gré de ses humeurs.De nos jours, « la roue tourne » signifie que la chance ou la malchance intervient dans la vie de quelqu’un, de façon cyclique comme le cycle des saisons.

Sous d’autres cieux : Cette expression française se retrouve en Afrique du Nord dans les termes « youm lik ou youm aalik » transcrits pour dire un jour pour toi et un jour tu subiras, en d’autres termes la notion de destin capricieux qui peut donner aujourd’hui pour retirer demain.

 

Le rocher de sisyphe: expression française qui démontre un travail interminable.

L’origine de cette expression française remonte à la mythologie grecque et provient de la légende de sisyphe.

Sisyphe, fils d’Eole, dieu du vent, et fondateur de Corinthe enchaîna la mort. Pour le punir Zeus l’emmena en enfer. IL revient sur terre pour punir sa femme n’ayant pas fait honneur à sa disparition et refusa ensuite définitivement de retourner en enfer. Thénatos ou la deesse de la mort revint le chercher.

Une autre légende issue de la mythologie grecque explique le « mythe de sisyphe » par le courroux de Zeus pour sa dénonciation par Sisyphe à Asopos qui en échange alimentera en eau la ville de Corinthe.

Pour la morale de l’histoire, tous les dieux furent en colère contre la trahison de sisyphe et le condamnèrent à rouler un rocher au sommet d’une montagne, rocher qui s’empressait de redescendre rapidement la pente et il revenait à Sisyphe, la tâche perpetuelle de le remonter.

De ce fait, c’est donc par allusion à cette tâche interminable accordée à sisyphe en guise de punition qu’est née notre expression française.

Par contre connaître le mal qu’a fait Sisyphe pour être puni de la sorte reste du ressort des historiens qui n’ont pas réussi à s’entendre sur le sujet!