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Signification : métaphore utilisée dans sa forme négative pour dire « ne pas se concentrer sur un problème ».

Origine : cette expression française dont l’origine n’est pas attestée apparaît souvent dans le sens de « ne pas jeter le bébé avec l’eau du bain » pour dire qu’il ne faut pas perdre de vue l’essentiel. Elle renvoie à l’hygiène d’antan où l’eau du bain hebdomadaire servait à toute la famille, à commencer par le chef de famille, suivi des aînés, les femmes de la maison pour terminer par les plus petits, les bébés. Après autant de passages, les eaux souillées n’auraient pas permis de voir ce qui se trouvait dans le vasque tenant lieu de baignoire, surtout s’il s’agissait d’un nouveau né qu’ilfallait impérativement retirer avant de vider la vasque.

En résumé donc, cette expression française incite à redoubler de vigilance face à des situations importantes.

Signification : expression française synonyme de « faire un choix définitif ».

Origine : afin de comprendre ce proverbe, il suffirait de définir les termes qui le composent. Le dévolu est un terme de droit canon qui désignait un bénéfice dont la nomination était dévolue au Pape, par suite de l’incapacité ou de l’indignité du possesseur. De ce fait « jeter son dévolu » c’est former une prétention sur un bénéfice en le proposant comme vacant ou en d’autres termes, réclamer la part du gâteau d’un collègue en dénonçant ledit collègue au Pape et en le faisant destituer pour faute professionnelle.

Depuis, ce terme spécial est passé dans le langage commun avec une idée de manœuvre et d’intrigue quand cela suppose la mise en œuvre de tout un manège ou parfois la spoliation d’un bénéficiaire en titre.

Exemple d’utilisation : Dans les mémoires de Vidocq en 1828, il fut question d’une femme…… qui prit au pied de la lettre quelques compliments que je lui fis, et dès la première entrevue, elle se méprit sur mes sentiments au point de jeter son dévolu sur moi…..

Signification : expression française qui implique la volonté d’impressionner par les apparences.

Origines : expression française dont l’origine remonte au XIIème siècle en référence à la poussière que laisse derrière lui le coureur vainqueur pour aveugler ceux qui le suivent.
La deuxième explication quant à l’origine de cette expression française viendrait de la Grèce Antique où les lutteurs jetaient  la poussière dans les yeux de leurs adversaires pour les aveugler et remporter une victoire.

De nos jours, cette expression française renvoie au fait d’éloigner les concurrents grâce à une apparence trompeuse, censée éblouir le public.

Signification : Expression française signifiant mettre quelqu’un au défi de deviner quelque chose.

Origine : Plusieurs auteurs interprétent cette expression française qui date du milieu du XVIIème siècle comme une forme condensée de « vous n’avez pas une chance sur mille de deviner ». Cette explication semble secondaire car bien avant cette ère, il s’en est suivi une inflation courante aux expressions françaises comprenant des nombres comme « je vous le donne en trois, en quatre, en dix, en cent…. » . de ce fait mille ne doit pas être pris dans son exactitude mais tout simplement comme un grand nombre.

Les humoristes et caricaturistes contemporains utilisent cette expression française sous la forme « je vous le donne en mille Emilie » en hommage à Coluche et San Antonio.

Signification de l’expression Jeux de mains, jeux de vilains : Expression française datant du XVIIème siècle qui signifie que les jeux de mains finissent souvent très mal.

Origine de l’expression Jeux de mains, jeux de vilains : A l’époque les vilains étaient les manants, les paysans de basse condition dont les querelles dégénéraient généralement en coups. Cette catégorie de la population utilisait les mains en guise d’armes contrairement aux gens de la haute société qui étaient dotés d’une épée. C’est ce qui fait que les jeux de mains étaient réservés à la catégorie des rustres.

De nos jours, cette expression française est employée pour empêcher les jeux brutaux des enfants car ils risquent de mal tourner.

Une autre explication contemporaine mais à connotation sexuelle est liée à cette expression française où le vilain qualifie quelqu’un qui se conduit mal.

Cette expression française se retrouve sur l’autre bord de la méditerranée et surtout en Tunisie mais la métaphore est établie par le biais d’un jeu entre l’âne et le cardon plante qui constitue sa nourriture favorite et dans ce jeu c’est la loi du mangeur (l’âne) et de celui qui est mangé (le cardon) et cette loi est à sens unique et se transcrit par « laab el bheyim maa al khorchou », où l’âne ne peut jouer autrement avec le cardon qu’en le mangeant. On retrouve donc le sens de base de notre expression française à savoir celui du jeu destructeur

 

Joindre les deux bouts : Expression française qui date de la fin du XVIIIème siècle et qui signifie « équilibrer son budget »

Cette expression française s’emploie généralement dans le sens négatif pour dire « avoir du mal à joindre les deux bouts » employée péjorativement pour dire qu’un homme qui subsistait difficilement ne pouvait  joindre les deux bouts d’une année.

L’expression française « joindre les deux bouts » fait appel à la notion de « soudure » dans le milieu agricole qui signifie faire durer le produit de l’année jusqu’à la prochaine récolte.

Depuis, une connotation financière est venue s’ajouter à cette expression française pour dire avoir du mal à satisfaire les besoins du foyer avec le budget disponible tout un mois et les deux bouts à attacher sont la fin du mois encouru et le début du mois qui suit.

L’expression française Joindre les deux bouts est usitée dans d’autres domaines comme celui de l‘accumulation des tâches et pour dire avoir du mal à y faire face, on y a de plus en plus recours.

JETER SON DÉVOLU (SUR QUELQU ‘UN OU QUELQUE CHOSE) : Expression française qui date du XVIème siècle et qui signifie choisir avec une décision d’obtenir.

L’origine de cette expression française vient du droit canon qui en langage religieux se disait « jeter un dévolu sur un bénéfice » pour exprimer le fait de proposer de le considérer vacant par dévolution au pape et par delà le revendiquer pour soi.

Par extension, cette expression française est rentrée dans le langage commun avec un sous entendu de spoliation du bénéficiaire initial. De ce fait, le dévolu perdait le sens de « mise en disponibilité de l’objet convoité » et tendait de plus en plus à devenir « une revendication de possession »

De nos jours cette expression française exprime uniquement le choix mais montre quand même une violence du désir à posséder par l’utilisation du mot « jeter« .

 

Signification : Abandonner l’état religieux

 

Origine : Afin de mieux comprendre les origines de cette expression française qui remonte au XVème siècle, il faudrait commencer par définir les termes qui la composent selon le dictionnaire de l’époque. Le froc donc serait une espèce de houppe qui serait placée au capuchon des manteaux des gens d’église, puis par la suite, la partie de l’habit des moines qui couvre la tête et tombe sur le ventre et les épaules, et par extension, le froc serait le vêtement monacal en entier. De ce fait, pendre le froc signifie pénétrer dans les rangs de l’église et au contraire, jeter son froc c’est en sortir. La référence à l’ortie serait un tant soit peu compliquée puisque selon certaines interprétations, le religieux qui se défaisait  de son froc serait tellement pressé de partir qu’il laissait se déchirer son habit aux orties qui bordaient les champs quand il prenait la fuite. De ce fait, le froc jeté aux orties symboliserait l’abandon de la vie monacale jugée austère et dont les contraintes seraient trop pesantes.

 

Expression française synonyme : jeter son bonnet par-dessus les moulins

 

JETER DE L’ARGENT PAR LES FENÊTRES : Expression française qui a vu le jour à la fin du XVIIème siècle ou au début du XVIIIème et qui signifie être dépensier à l’extrême.

L’image véhiculée par cette expression française remonte au moyen âge où l’absence d’égouts favorisait le lancement des détritus par les fenêtres et signifiait dans son sens figuré que celui qui jetterait son argent par les fenêtres gaspillerait stupidement sa fortune.

Le dictionnaire de l’académie française définit cette expression bien française en 1792 par celui qui ne fait point de folles dépenses.

Signification : baisser les bras, être découragé.

Origine : Une histoire du XVème siècle met en scène un bûcheron, qui tapant tellement fort avec sa cognée, en perdit le fer qui tomba profondément dans l’eau. Dépité et convaincu de ne pouvoir la repêcher, il lança également le manche au fond de l’eau.

Histoire vraie ou fausse, on voit bien ici l’image d’une personne découragée et démotivée.