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Signification : Discuter, faire la causette entre femmes
Origine : Expression française à tendance très mysogine car si des hommes se rencontraient pour discuter, dans le vocabulaire courant cela s’appellerait conversations, débats…en un mot des sujets dont l’intérêt est indiscutable. par contre une réunion de femmes au yeux de la gent masculine sera désignée par commérages. la tradition donc a longtemps voulu qu’elles ne peuvent que médire leur entourage ou colporter les derniers potins.
Aussi le potin viendrait de potiner et potine qui est un pot de terre cuite servant de chaufferette pour réchauffer les femmes qui veillaient les nuits d’hiver pour bavarder. c’est d’ailleurs à partir de ces soirées que les salons parisiens de l’époque sont appelés des potinières. Peu à peu ce petit commérage d’antan, a disparu pour laisser la place au potin synonyme de  vacarme ou de boucan, sens basé sur l’estime portée par les hommes aux discussions des femmes, qualifiées de faire mal à la tête!

Exemple d’utilisation : Ils font un potin du diable

Signification : Extorquer de l’argent en menaçant de révélations scandaleuses, faire un chantage
Origine : Expression française du XVIIème siècle où elle voulait dire faire obtenir des aveux à un prisonnier. Plus tard, le sens s’est élargi avec l’idée de rétribution. Il ne s’agissait donc plus de faire parler quelqu’un de force mais d’exiger de l’argent en contrepartie de la garde d’un secret.
Exemple d’utilisation : …. Car nous avons échangé, lorsqu’il m’a montré les lettres, un regard sur lequel nous nous sommes sondés mutuellement, et il a deviné que je puisse faire chanter les maîtresses de Lucien (Balzac: Splendeurs et Misères des courtisannes)

Signification : Faire l’imbécile, se conduire stupidement
Origine : Expression française de la fin du XIXème siècle  dont le prénom Jacques est utilisé autant que Gilles et Guillaume pour désigner le bénêt du village. De plus, les nobles prirent pour habitude dès le XIVème siècle de nommer des jacques les vilains c’est à dire la classe des paysans. D’ailleurs, la jacquerie de l’époque était le soulèvement des paysans contre les seigneurs. La haute société composée de la noblesse, sous-estimant cette catégorie de la population la gratifia de ce surnom à connotation méprisante et péjorative.
Exemple d’utilisation : ….Si vous faites le jacques, on vous enlèvera vos petits galons tout neufs. (Y. Gilbeau: Allons z’enfants)

Signification : Faire beaucoup de bruit en s’agitant, se démener et réaliser beaucoup de méfaits.
Origine : Expression française du XVIIème siècle dont les origines sont complexes et plutôt floues. Selon certaines explications, cette expression est tirée des diableries du moyen-âge qui sont des pièces de théâtre dramatiques et sacrées mettant en scène le diable et ses adeptes ne comportant pas plus de quatre personnages qui devaient faire sur scène un maximum de mimiques, cris et tapage.
Selon d’autres interprétations, cette expression française dériverait de « faire d’un diable quatre » qui viendrait de « faire d’un diable deux » encore plus ancienne signifiant rendre le mal en l’aggravant. D’autres auteurs lui attribuent le sens d’accomplir des méfaits dignes des serviteurs du diable. Enfin la dernière définition tend à rapprocher notre expression française à « se démener comme un beau diable » et il s’agirait donc d’une démonstration d’agitaion dans le but d’obtenir ou d’empêcher la réalisation d’un événement.
Exemple d’utilisation : Le mari…. est un jaloux qui ne veut pas qu’on fasse l’amour à sa femme, et il ferait le diable à quatre si cela lui tombait dans les oreilles (Molière: George Dandin)

Signification : Toucher le point faible d’une personne
Origine : « la corde sensible » se définit comme étant le domaine où la sensibilité est la plus vive, où l’on réagit le plus. Cette expression française viendrait du domaine de la musique qui définit la corde comme étant un fil tendu sur un instrument que l’archet touche pour obtenit un son. De ce fait c’est cette corde qui permettra au musicien d’exprimer sa sensibilité d’artiste et c’est donc par analogie que ces mêmes cordes dans un sens plus figuré représentent le point sensible de l’émotivité.
Sous d’autres cieux : Expression française utilisée en Afrique du nord de deux façons différentes: soit une traduction intégrale de la version française transcrite par « dhrabt aâl awtar el hassassa » ou par frapper là ou ça fait mal transcrite par « dhrabt fel el blassa elli toujaâ »

Signification: Expression française signifiant écrire longuement
Origine: Le terme « tartine » date du début du XVIème siècle et viendrait du mot tarte puis disparait du dictionnaire pour réapparaitre au début du XIXème siècle et désigne une tranche de pain recouverte d’un aliment.
Le terme s’est ensuite appliqué au milieu journalistique pour qualifier un article très long en référence à la tartine sur laquelle s’étalerait un aliment sur toute la longueur et plus tard il s’est limité à désigner le texte écrit très long et non digne d’intérêt.
Exemple d’utilisation: « tu n’as pas assez de style pour tartiner des brochures » (Balzac)

Signification: Expression française signifiant faire un bon repas
Origine: La chère viendrait du latin cara et prenait le sens de visage. De ce fait, faire bonne chère c’est tout d’abord faire bon visage en signe d’amitié. Naturellement, le fait de recevoir quelqu’un avec joie se remarque très facilement sur le visage surtout à une époque où la mimique et la gesticulation étaient importantes.
Rapidement, la bonne chère devient synonyme de bon accueil et dès le XVème siècle de bon repas.Ceci est certainement dû au fait qu’à cette époque de guerre de cent ans, de ses ravages et la disette qui sévissait, les gens souffrant de la faim ne pouvait se dérider qu’en présence d’un bon repas. Les deux définitions de cette expression française ont vêcu ensemble jusqu’au XVIIème pour ne garder ensuite que celle relative au festin et aux grandes victuailles grâce à la ressemblance des deux termes homonymes chère et chair.

Signification: expression française populaire pour dire qu’il ne faut pas exagérer ou dépasser ses limites. Elle peut aussi être utilisée pour demander de ne pas avoir un comportement asocial avec quelqu’un.
Origine: locution du début du XXème siècle qui constitue un rappel à l’ordre pour une personne qui exagère ou abuse. Au niveau de la forme c’est un va et vient incessant entre le concret et l’abstrait. En effet, « faut pas pousser« , c’est physiquement bousculer, faire chanceler quelqu’un ou le pousser à bout. Avec l’ajout de la mémère qui, précipitée dans les orties, plantes piquantes et urticantes sera sans doute mécontente et exaspérée sinon plus.
Il serait utile de signaler que comme beaucoup d’expressions françaises, cette dernière a été fertile en prolongements et a été attestée sous la forme « faut pas pousser mémère dans les orties surtout qu’elle ne porte pas de culotte ».
Exemple d’utilisation: « faut pas pousser mémé dans les orties! » a été le cri des manifestants contre la légalisation de l’euthanasie.

Signification: « faire la sainte nitouche » signifie jouer la femme chaste et innocente et par extension fait allusion à celle qui cache ses défauts pour se donner un air innocent.

Origine: cette expression française née et popularisée par Rabelais dans Gargantua au milieu du XVIème siècle donne un air d’innocence mêlé à une idée de fausseté et d’hypocrisie. Afin de mieux comprendre ses origines , il serait logique de définir les termes qui la composent selon les dictionnaires de l’époque. Une sainte est une personne dont la vie est exemplaire et qui a été canonisée selon les principes de la religion chrétienne. Elle aurait vêcu selon des préceptes de vertu et de respect de son prochain. Elle n’approcherait pas les plaisirs charnels et se consacrerait aux nourritures spirituelles. La « sainte nitouche » est celle qui se veut être innocente, irréprochable alors que tous ceux qui l’entourent connaissent sa véritable nature.

Signification: version moderne pour essuyer un échec total
Origine: expression française relativement récente puisqu’elle date du milieu du XXème siècle. Le terme bidon datant du XVème siècle, est un récipient de métal ou de bois servant à transporter des liquides et « bedon », issu de l’ancien français « boudine » signifiait dès le XIVème siècle dans le langage familier, un gros ventre. Le terme « bide » serait donc une combinaison de ces deux mots et a fait son appartion plus tardivement pour désigner un ventre rebondi. De ce fait, au XIVème siècle, l’expression française « faire un bidon » désignait l’acte de fuir et se transforme en « faire un bide » employée dans le monde du spectacle. Elle évoque l’image d’un comédien se cassant la figure et atterrissant sur le ventre provoquant l’hilarité des spectateurs.
De nos jours, cette expression française ne garde que le sens de l’échec même si la notion de honte y est toujours présente.