Signification : Être trompé, s’être fait avoir. Être floué, se retrouver donc le con de l’histoire.
Origine :
Cette expression française tient son origine à 3 explications :
- La première est liée au monde de la boxe où le mot choc était un phonème de chocolat. Ainsi “être chocolat” signifierait “être sonné”, « être K.O ».
- L’expression Être Chocolat a également une origine qui remonte au XIXe siècle à l’époque des clowns Footit au Nouveau-Cirque de Paris. En 1896, le Nouveau-Cirque comptait au sein de son équipe les clowns Footit et Chocolat. Chocolat était un clown : Auguste noir (le terme chocolat désignant les hommes de race noire avant les années 1880), et son personnage ne cessait de se faire avoir par son acolyte. Il répétait régulièrement dans son jeu de scène « Je suis Chocolat, je suis Chocolat ! »… c’est ainsi que serait née l’expression « Être chocolat » qui associait le fait de se faire avoir au personnage de cirque.
Par la suite, lorsque l’on voulait désigner quelqu’un de berné, qui ne tirait aucun bénéfice d’une situation à laquelle il croyait, qui était naïf au point d’être trompé et d’en rester bouche bée, on utilisait l’expression devenue populaire: “il est chocolat”.
- Finalement, cette expression française peut avoir pour origine le jeu de Bonneteau. Jeu d’argent clandestin, très courant à l’époque dans les rues de Paris, il consiste à faire circuler à vive allure un objet parmi des gobelets afin de tromper la personne qui a misé dessus. Le “chocolat” était le complice qui appâtait les joueurs de Beneteau. Par analogie le perdant, friand de gains, se retrouvait alors “Chocolat”.