Signification : Être très heureux, ravi
Origine : Expression française qui puise ses origines dans la culture religieuse. Selon les croyances de l’époque, le bonheur était généralement assimilé au paradis promis aux hommes après leur mort. Il va de soi que dans ce paradis éternel, il ne peut y avoir que des anges d’où le fait qu’être aux anges ou parmi eux serait le reflet d’un grand bonheur éternel.
Expression française synonyme : Être au septième ciel
Signification : Être conscient et instruit de ce qui se passe et de ce qui est arrivé
Origine : Expression française de la fin du XVIIIème siècle qui prendrait le mot courant dans son sens du XIIIème signifiant courir ou couler. La métaphore qui y est accolée utiliserait l’image du volume qui s’écoule. Ensuite, par extension, être au courant sera synonyme de être informé du contenu d’une affaire ou d’un évènement.
Expression française synonyme : Être dans le coup
Signification : Être attrapé sans possibilité de fuite, se retrouver dans une situation sans issue
Origine : Expression française de la fin du XVIIIème siècle sous la forme « être pris et cuit comme un rat ». Les rats n’ont jamais été dans l’estime des humains et ont toujours fait l’objet de persécution, et la preuve c’est que les inventeurs de pièges à rats ont toujours fait fortune grace à la multiplication des ventes! Le verbe faire quant à lui viendrait du vocabulaire argot où il signifie prendre ou capturer. Notre expression française sous sa forme actuelle est attestée au XXème siècle et selon certaines interprétations, elle viendrait du milieu des tranchées infestées de rats où les soldats essayaient en vain de s’en débarrasser.
Signification : Être ivre
Origine : Expression française sortie droit du dictionnaire argot dont les origines remontent au XVIIIème siècle, époque pendant laquelle le verbe paffer existait et signifiait énivrer dont est issu le participe passé paffé équivalent à saoul ou ivre. D’autres lexicographes choisiront une explication encore plus simple pour dire que se paffer serait une déformation de se piffrer. La derniere explication de l’origine de cette expression française viendrait de ce paf, terme générique de l’époque désignant une boisson alcoolisée.
Signification : Rapidement, sans s’attarder
Origine : Expression française du milieu du XXème siècle qui puise ses origines dans un ancien jeu ancêtre du 421 appelé zanzibar ou zanzi se pratiquant généralement dans les bars. Le joueur lançait ses deux dés à deux ou trois reprises selon son degré de satisfaction des résultats obtenus. Les joueurs qui le suivront n’avaient pas le droit de lancer les deux plus de fois que le premier joueur. Par ailleurs ce dernier pouvait en fonction du nombre de points obtenus annoncer soit les gros pour que les autres fassent obligatoirement moins de points que lui.
Aussi grâce à ce jeu, notre expression française peut se traduire dans la langue du jeu par l’affirmaton du premier joueur qui dira qu’il avait fait un décompte de points important en deux coups en demandant aux autres d’en faire autant et aussi rapidement.
Exemple d’utilisation : Le commissariat du quartier fut prévenu, un plein car de gardiens réparti discrétement autour du restaurant et avant ……l’équipe de Souchon les sautait en deux coups les gros.
Signification : Être sur ses gardes, vigilant
Origine : Expression française du XVIIème siècle sous cette forme mais reste une reprise d’une expression latine du XVème siècle « qui vivat » utilisée pour demander le groupe d’appartenance d’une personne. Plus tard, cette expression s’est apparentée au domaine du gardiennage et à chaque bruit, la sentinelle demandait « qui vive? », qui serait une forme abrégée de qui est vivant dans le sens de demander à se faire connaître. Ce qui vive a disparu pour laisser place au XVIIème siècle au qui-vive contemporain valable uniquement dans le cas de notre expression qui exprime le rôle de la sentinelle à savoir celui de la vigilance.
Exemple d’utilisation : Mon esprit ne parvient jamais, presque jamais à se détendre, il reste sur le qui-vive et branché sur tout le monde extérieur (A. Gide : Journal)
Signification : Rester coi, ne savoir que dire
Origine : Expression française du XVIème siècle d’origine latine où le mot quia avait le sens de parce que. A partir de là, ce terme utilisé généralement dans la langue écrite passe dans le français parlé pour exprimer une certaine résignation de celui qui ne sait pas quoi répondre. Le mot quia a été utilisé à partir du XVIIème siècle dans d’autres expressions françaises comme mettre à quia pour empêcher quelq’un de répondre ou pousser jusqu’à dia pour dire pousser à bout.
Exemple d’utilisation : Un galimatias continuel, où le plus subtil esprit du monde fust demeuré à quia, s’il en eust voulu expliquer quelque chose. (Ch. Sorel : Histoire comique de Francion)
Signification : Être intelligent
Origine : Expression française qui viendrait du dictionnaire de l’argot où la tête est comparée par tout ce qui est de forme sphérique, particulièrement les légumes gros et ronds. Par contre le problème réside dans le sens même du mot tête qui peut signifier boite cranienne et visage. Toutefois, la majorité des légumes sont prises dans le sens de tête comme réservoir à idées. « En avoir dans le chou » définit la tête comme partie supérieure du corps contenant le cerveau, une tête bien pleine comme le chou faisant donc référence à l’idée d’intelligence.
Signification : Dormir profondément.
Origine : Expression française du XXème siècle qui viendrait tout droit de la langue argot et plus spécialement du milieu de la prostitution. En effet dans le langage relatif à cette catégorie de la population, écraser un client signifie faire une passe et en écraser c’est avoir de nombreux clients. Le verbe écraser peut prendre une autre signification comme faire un travail ou voler dans le sens de chaparder, dérober. Le mélange des sens pris par ce verbe a donné « en écraser » sous entendant écraser un homme ou le sommeil en faisant une petite sieste.
Signification : Être très savant
Origine : Expression français relative à une époque pendant laquelle seuls les membres du clergé étaient savants. Aussi ils consultaient les anciens écrits conservés dans les monastères. Par ailleurs les écoles se trouvaient à l’intérieur même de ces abbayes et le droit à l’instruction n’était réservé qu’à ceux qui rentraient dans les ordres. A partir du XVIIème siècle donc,elle prendra un ton plus ironique pour se moquer de celui qui fait le savant. De nos jours, cette expression française s’utilise généralement dans sa forme négative et « il n’est pas grand clerc » fait allusion à celui qui n’est pas très fort et pas très intelligent.
Exemple d’utilisation : N’en déplaise aux docters, cordeliers, jacobins. Pardieu les plus grands clercs ne sont pas les plus fins (M. Régnier: Satires)