Signification : Être un hôte généreux, offrir un bon repas
Origine : Afin de mieux comprendre les origines de cette expression française, il faudrait commencer par définir l’amphitryon selon le dictionnaire de l’époque. Le terme viendrait de la mythologie grecque où il symbolisait un personnage dont Zeus prit les traits pour séduire sa femme Alcmène. Alcmène ne se doutant pas de la supercherie offrit à Zeus déguisé en amphitryon un festin sans précédant. C’est donc par allusion à ce repas que l’amphitryon prit le sens de celui qui reçoit généreusement ses invités.
Le terme a été repris par Molière dans une pièce du même nom au milieu du XVIIème siècle.
Signification : Être entassés les uns contre les autres sans pouvoir bouger.
Origine : Expression française courante car le poisson en lui-même est connu de tous et a par delà contribué à enrichir le dictionnaire des citations du moment qu’il a été utilisé sous toutes ses coutures pour toutes sortes de comparaisons comme la fille qui n’a pas beaucoup de poitrine considérée comme étant plate comme une sardine
Le fait d’être serrés comme des sardines ferait appel au mode de civilisation de ce poisson qui vit et se déplace en bancs serrés. Selon d’autres explications, cette expression puise son principe comparatif non pas des sardines vivantes mais plutôt de celles en boite conservées et entassées les unes sur les autres. Aussi et il va sans dire que cette expression ne peut être en aucun cas antérieure au XIXème époque pendant laquelle furent créées les premières boites de sardines par Joseph Colin à Nantes.
Exemple d’utilisation : Il avait un ventre énorme qui rebondissait sous sa soutane (…..) C’était à se demander comment cet homme arrivait à prendre place dans le confessionnal, il devait se sentir là-dedans comme une sardine dans sa boite. (P. Edmond)
Expression française synonyme : Comme des harengs en caque
Signification : Expression française pouvant être utilisée dans trois situations : Dans un premier temps, en vrac signifie pèle-mêle, puis au poids et non emballé et enfin en désordre.
Origine : « En vrac » viendrait dit-on du terme « wrac » du XIXème siècle qui en néerlandais signifie mauvais en parlant des harengs jetés à même le baril sans être empaquetés ou rangés dans la caque. Le choix de ce poisson se baserait sur le fait qu’il serait bon marché et consommé couramment.
Exemple d’utilisation : Quel dommage que tout cela soit exposé en vrac
Signification : être complètement chauve.
Origine : Expression française de la fin du XIXème siècle où le genou de l’époque se définissait selon le dictionnaire de référence comme étant un crâne chauve.
Expressions françaises synonymes : Tondu comme un œuf, ne plus avoir de cresson sur le caillou
Signification : Être sous l’autorité, le pouvoir de quelqu’un
Origine : Afin de mieux comprendre les origines de cette expression française du XVIIème siècle, il faudrait commencer par définir la férule. Du latin « ferula », la férule serait tout simplement une plante dont la tige servait à fabriquer la règle de bois du même nom avec laquelle les maîtres d’école d’antan tapaient les doigts de leurs élèves désobéissants. Aussi être sous la férule de quelqu’un va évoquer la même autorité, forte et brutale de la règle de bois sur les doigts des écoliers les incitant à la sagesse.
Expressions françaises synonymes : Être sous le joug de quelqu’un, être sous la coupe de quelqu’un
Signification : Être sans détour sincère, sans dissimulation.
Origine : Expression française dont les origines remontent au XVIIème siècle, inusité de nos jours car vieillie qui se baserait à la fois sur l’adjectif franc synonyme de loyal et sincère en plus du caractère spécifique de l’osier qui est un arbre sauvage et non greffé, ne présentant pas de nœuds.
Exemple d’utilisation : En général, j’ai l’esprit rond comme une boule et le caractère franc comme l’osier, jamais faux, pour peu que j’aie intérêt d’être vrai, jamais vrai pour peu que j’aie l’intérêt d’être faux. (Diderot : Le neveu de Rameau)
Expression française synonyme : Franc comme l’or
Signification : Ecrire sans corriger
Origine : Expression française qui correspondrait à laisser courir sa plume avec une certaine idée d’entrainement. Elle se trouverait plus souvent dans la langue écrite classique de Racine par exemple et attribuerait au support matériel de l’acte d’écriture la vertu de produire un discours spontané. De plus cette notion de légèreté se traduirait par l’existence de cette plume qui était encore au XVIIème siècle une plume d’oiseau évoquant dans notre cas la légèreté d’un mouvement ascensionnel pour produire un discours spontanné.
Signification : En respectant le protocole
Origine : Afin de mieux comprendre les origines de cette expression française du XVIème siècle, il faudrait commencer par définir les termes qui la composent selon le dictionnaire de l’époque. La forme servait à définir la politesse et les bonnes manières, le respect de la législation et des droits. Le terme due quant à lui a été juste placé pour accentuer l’idée de nécessité absolue de ce dicton en question.
Expression française synonyme : Dans les règles de l’art.
Signification : Subir de graves inconvénients, des circonstances pénibles
Origine : Afin de mieux comprendre les origines de cette expression française, il faudrait commencer par définir les termes qui la composent selon le dictionnaire de l’époque. Le verbe baver prend d’abord le sens de calomnier puis celui de souffrir. La métaphore utilisée renverrait à la situation de la bouche ouverte en rond ou bouche bée d’étonnement et démontrerait le cas de la bouche ouverte pour tirer la langue en signe de souffrance. Selon certaines interprétations et jusqu’au début du XXème siècle, en baver des ronds de chapeau a servi comme en baver des ronds de citron à marquer uniquement la notion d’étonnement. Ensuite, cette expression prit le sens de souffrir en référence aux chapeaux d’antan qui comprenaient un morceau de plomb circulaire servant au maintien de ce fameux haut-de-forme.
Expression française synonyme : En dire, en voir des vertes et des pas mûres
Signification : Economies insignifiantes
Origine : Expression française qui puise ses origines dans les habitudes des maisons bourgeoises de l’époque où il était question d’allumer les chandelles dans les lieux sombres. Les domestiques avaient l’habitude de ramasser les restes de chandelle dont le suif n’était pas brûlé pour les emmener chez le cirier afin d’en fabriquer de nouvelles. Comme cette récupération semblait dérisoire par rapport à la richesse du maître des lieux, cette expression prit le sens de la mesquinerie et frôlant même le ridicule.
Selon d’autres interprétations, il serait possible que cette expression vienne tout simplement de l’habitude pour certains domestiques, de revendre aux ciriers et les bougies non consumées pour leurs comptes. Sinon, il se pourrait aussi que la référence aux chandelles viendrait de l’époque même où Louis XIV donna l’ordre d’instaurer des lanternes dans les rues de Paris et le service d’allumage fut confié aux bourgeois de la ville qui non content de se trouver légués au rang de lampistes publics se sont vengés en détournant les stocks pour tirer un minime profit.