Expressions E

Piège tes amis


Amis – Ennemies?

Piège les !!!!

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Signification : Être fou, dérangé

Origine : Afin de mieux comprendre les origines de cette expression française qui remonte au XIXème siècle et qui nous viendrait dit-on d’une expression plus ancienne à savoir avoir un coup de marteau sur la tête, il faudrait commencer par définir les termes qui la composent selon le dictionnaire de l’époque. Familièrement parlant, être marteau va servir à exprimer la folie vu la métaphore du coup sur la tête symbole de dérangement mental.

Expressions, françaises synonymes : perdre la tête, avoir un grain, bon pour Charenton, Peter les plombs,

Signification : Avoir échoué, être laissé pour compte, s’évanouir

Origine : Expression française de la deuxième moitié du XIXème siècle qui se baserait sur la métaphore du chou pour indiquer un retard ou un échec mais la question serait de savoir pourquoi ce légume en question ? Pour certains interprètes, le choix du chou serait du principalement de la patronymie qui existe entre ce chou et le verbe échouer. De plus et à l’époque, ce fameux légume serait bien intégré dans la cuisine française vu la facilité de sa culture mais il jouirait de très peu de considération caractérisant une alimentation très commune et grossière et c’est d’ailleurs pour cette raison qu’il ne peut caractériser que ce qui serait dépréciatif comme la bêtise, le manque de moyens, l’étourderie, etc…

Exemple d’utilisation : M. verdurin eût pu maintenant être salué sans honte par son neveu, celui qui était dans les choux. (M. Proust : A la recherche du temps perdu)

Expressions françaises synonymes : Faire chou blanc, tomber dans les pommes, être dans la panade

Signification : Être surmené, excédé, tomber de fatigue

Origine : Expression française du début du XVIIème siècle qui viendrait selon certaines interprétations du monde hippique où le cheval aurait tendance en cas de fatigue d’appuyer ses dents sur le mors. Pour d’autres auteurs, être sur les dents serait plutôt d’origine provençale où être adent venant de « adens » de l’ancien français décrirait celui qui serait à plat ventre, face contre terre qui viendrait du verbe adenter signifiant faire tomber en avant et donc les dents plantés dans la terre.

Expressions françaises synonymes : Être à cran, être sur les rotules, être à bout

Signification : Assurer fortement

Origine : Expression française assez ancienne puisqu’elle date du XIVème siècle, période pendant laquelle le dictionnaire définit le billet comme étant un message court. A notre époque, le billet s’emploie dans le langage journalistique indiquant au figuré ce qu’une personne serait prête à mettre sur papier en guise d’attestation.

Selon d’autres interprétations faire son billet serait une expression courante du XVIIIème siècle synonyme de rédiger une reconnaissance de dette. Prise au sens figuré, elle devenait un billet d’honneur que les gentilshommes  utilisaient pour promettre quelque chose. De ce fait, faire son billet serait un symbole d’engagement très fort. Mais ce n’est qu’au XIXème siècle que donner son billet pénétra dans le dictionnaire argot dans le sens de certifier ou assurer grâce au remplacement du verbe donner par foutre ou fiche

Exemple d’utilisation : Oh mon bon, si j’étais le gouverneur, reprit le chapelier, les choses iraient un peu mieux, je vous en flanque mon billet. (E. Zola : L’assommoir)

Expressions françaises synonymes : Donner sa parole, en mettre sa tête à couper, en mettre sa main au feu

Signification : Choquer, scandaliser

Origine : Expression française du XIXème qui se baserait sur la définition même du bourgeois de l’époque à savoir le porte-parole et l’héritier des valeurs les pus conservatrices et qui aurait donc tendance, à être choqué plus facilement que la classe populaire. Epater le bourgeois tend à tomber en désuétude et ne semble plus utilisée de nos jours sauf dans les milieux jugés littéraires servant à épater l’auditoire. Selon d’autres interprétations, cette expression ne comprendrait en aucune façon l’idée de choquer mais tout simplement décrit celui qui fait le malin devant cette classe considérée comme la plus cultivée.

Expression française synonyme : Epater la galerie

Signification : Se débarrasser de quelqu’un

Origine : Expression française du milieu du XIXème siècle qui puiserait ses origines dans le vocabulaire argot des militaires  où le dache serait le perruquier des zouaves, censé être quelqu’un de bête, imbécile. Selon d’autres interprétations, plus régionales cette fois-ci, le dache du nord de la France serait le diable et envoyer à dache serait synonyme d’envoyer au diable. Par contre la différence qui subsisterait consiste au fait que si l’on prend en considération que le dache serait le perruquier dus zouaves et donc quelqu’un de très nias, le diable jugé doté d’une certaine intelligence serait donc remplacé par un sot dénué de bon sens.

Expressions françaises synonymes : Envoyer promener, envoyer au diable

Signification : D’une manière soudaine et dangereuse, sans prendre de précautions

Origine : Expression française sortie tout droit du vocabulaire argot dont les origines assez récentes remonteraient au début du XXème siècle et viendraient du dictionnaire des sous-mariniers qui plongeaient en catastrophe. Elle passa ensuite dans le langage de l’aviation pour décrire ce qu’on appelle les atterrissages en catastrophe et finit dans la langue courante et usuelle évoquant une action soudaine effectuée sans prendre de précautions au préalable.

Exemple d’utilisation : Face à la banque, un attroupement d’une cinquantaine de personnes ne cesse de s’agrandir. Crobois freine en catastrophe. Daniel descend en voiture et moi à ses trousses. (Borniche)

Expression française synonyme : C’est la bérézina

Signification : Faire une mauvaise évaluation, se tromper dans une estimation.

Origine : Expression française du milieu du XVIIème siècle existant sous la forme être loin de compte, et devenue être loin de son compte au XVème siècle dans le sens de ne pas savoir évaluer quelque chose et donc parvenir à un résultat inférieur à celui escompté ou exact.

Il serait de plus utile de signaler que cette expression prenne le sens de ne pas obtenir ce que l’on veut ou l’on demande.

Exemple d’utilisation : Ses sujets s’étaient révoltés et l’avaient chassé. Le prince fugitif était venu demander à Kennedy main-forte contre eux. Il était loin du compte Kennedy, sans façon, lui dit qu’il méritait lui-même d’être pendu. (V. Jacquemont : Correspondances)

 

Signification : Individu sur de lui et sur d’avoir raison, qui ne revient jamais sur ses décisions une fois prises

Origine : Expression française qui puiserait ses origines dans une sorte de mise en garde latine de l’époque médiévale « cave ab homine unius libri » se traduisant par « prends garde à l’homme d’un seul livre » ayant vu le jour grâce à Saint Thomas d’Aquin qui s’en est servi par caractériser la bible à savoir un livre unique dans le sens d’une seule doctrine pour tous les chrétiens .

Exemple d’utilisation : Alain Fournier est l’homme d’un seul livre, et rares sont les adolescents qui ne rêvent leur vie entière à ce domaine mystérieux, dont Le Grand Meaulnes nous offre les clefs…(J. Rivière : Encyclopédie de l’Agora)

Signification : Être du même parti, de la même opinion

Origine : Expression française dont les origines remontent au XVIIème siècle et qui viendrait du milieu de la marine de l’époque où le bord serait synonyme de bateau. En effet, il existait entre les marins et voyageurs de même navire une solidarité sans pareille pour protéger le navire et par delà leur voyage et leur vie surtout face aux périples qui peuvent être rencontrés en mer. Face aux mêmes aléas et problèmes, ils se devaient de faire abstention de leurs différences et se prémunir en même temps des contrecoups qu’ils subissaient tous en même temps. De nos jours, la métaphore a quitté le milieu de la marine pour s’adapter à tous les contextes de la vie en symbolisant ceux qui seraient de la même opinion ou complices.

Exemple d’utilisation : J’ai causé de tout cela avec ma mère. Ne l’accuse pas  car elle est plutôt de ton bord. (G. Flaubert : Correspondances)