Signification : De même valeur
Origine : Expression française ayant existé depuis le XVIème siècle dans sa forme négative signifiant être d’opinion et de sentiment différent des autres. C’est vers la fin du XVIème que le calibre prit le sens abstrait de manière d’être. Pourtant ce terme n’a été admis en langue française qu’au XVème siècle, puisé dans les dictionnaires arabes où il signifiait moule où étaient versés les métaux. De nos jours, ce terme tend à se rapprocher des valeurs techniques et prend le sens de mesure.
Exemple d’utilisation : J’ai été ravi tout d’abord par le portrait de Pipinna et l’intérieur de sa famille. Si tout était de ce calibre, le livre serait un chef-d’œuvre. (G. Flaubert : Correspondances)
Signification : Oralement, en parlant
Origine : Expression française du XVIIème siècle et qui viendrait dit-on d’une autre expression beaucoup plus ancienne à savoir « à vois vive » remontant au début du XIIIème siècle de notre ère. « De vive voix » serait tout simplement une traduction intégrale du latin « viva voce ».
Exemple d’utilisation : Je vais donc écrire ici ce qu’il eût été plus aisé de vous dire de vive voix. (M. Proust : A la recherche du temps perdu)
Signification : Donner l’occasion d’agir, offrir une marge de manœuvre dans une négociation
Origine : Expression française qui se baserait sur l’activité de base des moulins de jadis, à savoir la moulure des grains pour en faire de la farine pour le pain, nourriture de base des français, pour exprimer l’idée de permettre à tout ce qui est adepte des cancans de profiter d’une situation qui lui permette d’alimenter la conversation et paraître érudit de savoir et d’informations
Expression française synonyme : Apporter de l’eau au moulin
Signification : Depuis longtemps
Origine : Expression française dont les origines remontent au XIVème siècle qui dit-on viendrait du jeu de paume et se baserait sur la définition de la main de l’époque qui serait une forme usuelle du mot matin. De ce fait de longue main se traduirait par depuis bien des matins, à savoir depuis bien des jours éloignés.
Exemple d’utilisation : Alexandre s’était proposé de longue main d’égaler en tout la gloire de Bacchus. (Vaugelas)
Signification : Loyalement, en toute honnêteté, procédé légitime
Origine : Expression française qui existait depuis le XIVème siècle sous la forme par bonne guerre signifiant au sens propre du terme combat loyal et prise au sens figuré elle définirait ce qui serait conforme aux lois de la guerre. A la fin du XVIIème siècle, le fait de faire bonne guerre prendra le sens d’un comportement honnête vis-à-vis d’une personne qui prenne en compte les intérêts des deux protagonistes. En tous les cas et en période de combat, la bonne guerre serait celle où les combattants faisaient de leur mieux pour y adapter les règles de base pour la survie de l’humanité.
Exemple d’utilisation : Je n’ai d’ailleurs insulté personne, je m’n suis tenu à des généralités, quant à M. Decorde, mes intentions sont de bonne guerre. (G. Flaubert : Correspondances)
Signification : Faire souffrir moralement, exciter la compassion
Origine : Expression française qui se baserait sue la métaphore de la boucherie par l’allusion au cœur qui saigne suite à ce déchirement. La notion de déchirement quant à elle viendrait plutôt des jeux de cartes où la tricherie consistait selon la scène d’un film célèbre à ce que l’un des joueurs dise « tu me fends le cœur » à un partenaire pour lui demander de jouer un cœur. L’effet comique viendrait du fait que le fait de fendre le cœur phrase à connotations romantique serait prononcée par deux personnages masculins loin de toute sensibilité.
Expression française synonyme : Briser le cœur
Signification : De caractère doux et docile
Origine : Expression française du langage courant depuis le XVIIème siècle où le terme composition selon le dictionnaire de l’époque se définirait par l’accord, l’arrangement ou une transaction. De ce fait l’homme de bonne composition serait celui qui sache composer et s’arrange aisément.
Exemple d’utilisation : C’est une femme de bonne composition et donc peu farouche et conciliante.
Signification : Personne froide, endurcie, qui ne se laisse pas dominer et ne craint rien.
Origine : Expression française du milieu du XIXème siècle qui puiserait ses origines dans le vocabulaire argot de la marine et celui des soldats. Le problème qui survient quant à l’interprétation de cette expression se baserait sur l’écriture même du mot « cuire » : Pour certainsauteurs c’est bien du verbe cuire dont il est question et la métaphore utilisée va servir à décrire celui qui est difficile à accommoder ; alors que pour d’autres, il s’agirait d’une allusion au cuir qui serait assez épais et donc imperméable aux critiques. De nos jours, le dur à cuire serait donné comme nom en signe de mépris des ouvriers à leur patron ou employeur quand il résiste à leurs volontés en imposant respect et obéissance.
Expression française synonyme : Dur de dur
Signification : de bonne (mauvaise) qualité
Origine : Afin de mieux comprendre les origines de cette expression française qui remonteraient au XIIIème siècle, il faudrait commencer par définir l’aloi selon le dictionnaire de l’époque. Il dériverait du verbe « aloier » qui a donné « allier » et qui correspondrait donc à un certain alliage de métal de valeur et qui pouvait donc être de bonne ou de mauvaise qualité. Aussi, chaque seigneur frappait sa monnaie afin d’être sur que ses pièces seraient de bon aloi c’est-à-dire de bonne qualité et difficilement imitables. Au sens figuré du terme, cette expression française appliquée aux personnes va se baser sur leurs conditions, professions, richesses et donc le fait d’être de bon ou de mauvais aloi décrirait celui qui est de basses ou de hautes condition.
De nos jours, cette expression utilisant l’adjectif mauvais est vraiment tombée en désuétude alors que de bon aloi a pris le sens de bonne qualité.
Exemple d’utilisation : Tout le monde avait l’air de s’amuser et se récriait devant eux sur la gaîté du bal. C’était selon le mot de Campardon, une gaîté de bon aloi. (E. Zola : Pot-Bouille)
Renoncer à deviner ou trouver une solution à un problème
Expression française dont les origines remontent au XIXème siècle qui viendrait d’une expression encore plus ancienne à savoir jeter sa langue au chien dont la notoriété serait le fruit de Mme de sévigné qui se baserait sur une coutume très simple à savoir celle de donner les restes de nourriture aux chiens.
Le fait de jeter sa langue aux canidés serait de comparer cette langue en question à tout ce qui et inutile et sans valeur, comme les restes. Resterait donc à trouver les causes du passage du chien au chat et expliquer en même temps l’échange entre jeter et donner. Selon certaines interprétations, le chat dans l’esprit des français de certaines régions de l’époque était considéré comme le confident, le gardien des secrets qui peut garder la langue qu’on lui jette avec soin ce qui donnerait une certaine valeur à cet élément. Par contre donner cette langue au chat va symboliser une idée d’échec car en la lui confiant, il serait prouvé que ce chat est plus digne de confiance, d’acquisition de la parole et accentuerait l’idée que cet animal est plein de connaissances.