Expressions C

Piège tes amis


Amis – Ennemies?

Piège les !!!!

https://www.bien-fait-pour-ta-gueule.com/

Click And Collect


Site mairie


Le portail Français de la création de site internet mairie

Notre partenaire : Verney Conseil


Signification: Expression française faisant allusion à une solution miraculeuse mais inutile.
Origine: Dans cette expression française du XVIIème siècle, le mot perlimpinpin serait né d’un jeu sur le redoublement des sonorités imitant une formule magique comme « abracadabra ». On appelait donc ainsi les produits vendus par les charlatans qui vendaient leurs vertus curatives aux clients crédules.
De nos jours, cette expression française a évolué et se généralise à tout médicament qui ne soigne pas ou plus simplement à toute chose illusoire.
Sous d’autres cieux: Cette expression française a su traverser les frontières pour se retrouver en Afrique du Nord principalement au Maroc où il est question de « dwa sidna Moussa » ou « remède de Moise » pour qualifier un médicament vraiment dépassé et qui n’a aucun effet.

Signification: Expression française signifiant « le compte y est ».
Origine: Cette expression française, attestée au début du  XIXème siècle, est née d’un simple jeu de mots sur la rue Michel-le-Comte du 3ème arrondissement de Paris. Elle serait venue des conducteurs de fiacre et des cochers qui lançaient cette boutade en déposant leurs clients pour signifier que le montant de la course était bel et bien perçu.
Il est à remarquer que de nombreuses rues parisiennes ont donné naissance à des expressions françaises semblables comme « travailler pour la rue lappe » pour dire « ne pas gagner un sou ».

Signification: Expression française signifiant un coup en traître.
Origine: Cette expression française du milieu du XIXème siècle puise ses origines dans le milieu équestre. Généralement le cheval rue et lance les pieds directement dans la face de celui qui s’en approche par contre la vache plus lourde lance un pied à la fois mais à l’improviste à l’avant ou de côté. Le coup de vache se définit quand un cheval allonge un coup de côté d’une seule jambe. Le surnom est attribué car il ne fait pas généralement partie des habitudes des chevaux.
Cette expression française a connu une grande évolution et s’est retrouvée dans tous les milieux comme le commerce et l’industrie.
Il se pourrait aussi que cette expression française nous vienne du milieu des truands et des voleurs qui à la même époque traitaient  les policiers et gendarmes de vaches dans le sens de traître.

Signification: Expression française signifiant dire du mal d’une personne en son absence.
Origine: Cette expression française de la fin du XIXème siècle semble difficile à analyser car si « casser » impose l’idée de démolition, l’allusion au sucre reste obscure. Le sucre s’explique par sa rareté et sa luxure et donc son absence des tables populaires. De là, le verbe casser n’a aucun lien avec manger mais plutot avec dénoncer.
L’expression française « casser du sucre » peut selon d’autres interprétations venir du milieu du théâtre car dans l’argot des cabotins casser du sucre signifie faire des cancans.
Cette expression française se retrouve aussi dans l’argot des voleurs, dans le sens de dénonciation des camarades pour amoindrir leurs peines.
De nos jours, cette expression française s’est largement étendue dans l’usage familier, teintée de rancune et de vengeance.

Signification: Expression française signifiant faire des escapades ou chercher des aventures érotiques.
Origine: Au XVII ème siècle, cette expression française signifiait tout simplement aller et venir sans sujet particulier et ce n’est qu’au XVIII ème siècle que son interprétation relève une possible intention galante.
A l’origine « courir la prétentaine »se rapproche du normand « pertintaille » ou « prétintaille » qui est un collier de cheval garni de grelots. La terminaison serait venue des refrains de chanson de l’époque.
Une autre expression française a vu le jour à la même époque et semble synonyme à la notre mais beaucoup moins usitée à savoir: « courir la calabre« 

Signification : Expression française qui qualifie une situation invraisemblable, difficile à supporter.

Origine : Cette expression française du milieu du XIX ème siècle n’est qu’un simple renforcement de c’est trop fort de café » qui implique que le terme café désigne le produit et non le liquide. En effet à l’époque commander un café fort correspond au café serré d’aujourd’hui..
Le remplacement de « café » par « moka«  se retrouve dans quelques régions de France pour dire « c’est un peu fort de moka »

Signification: Expression française signifiant qu’une affaire va susciter des ragots ou va faire un scandale.

Origine: Afin de comprendre les origines de cette expression française qui remontent à la fin du XVIIIème siècle, il serait utile de comprendre ce qu’est le Lanterneau. C’est tout simplement une ville du Finistère en Bretagne.Cette expression française est apparue pour la première fois dans une pièce de théâtre d’Alexandre Duval; « les héritiers ». L’intrigue se déroule à Lanterneau petite ville de province symbole de tout lieu provincial où le moindre ragot est monté en épingle et devient l’objet de toutes les conversations.De nom propre, le terme « lanterneau » est devenu un nom commun se définissant dans le Petit Larousse par un milieu étroit et fermé et au sens figuré un microcosme. Le lanterneau des affaires évoque un microcosme financier.

Signification: faire taire ou rester interloqué.
Origine: expression française ayant fait son apparition au XVI ème siècle, à l’époque, dans un sens figuré, le sifflet désigne la gorge qui est l’organe producteur de sons par excellence.Le couper signifie donc et en premier lieu égorger,le serrer voulait dire étrangler.
Au XVIII ème siècle cette expression française connait un sens nettement plus atténué pour désigner toute personne empêchée de s’exprimer par l’indignation ou l’étonnement la laissant bouche bée.
« couper le sifflet » se retrouve dans d’autres régions sous la forme « couper la chique » allusion faite aux personnes qui mâchaient du tabac et pouvaient arrêter la mastication sous l’effet de la surprise.

Signification: Expression française qui fait allusion à une action qui  ne cause aucune dépense et qui ne suscite aucun intérêt.
Origine: Le choix de cette denrée est on ne peut plus logique car à l’époque, le pain est la base de l’alimentation et occupe la part la plus importante du buget. De ce fait toute action qui ne touchait pas à la nourriture et donc à la vie de quelqu’un peut être entreprise même si cette action se révèle sans intérêt.
Le pain revêtait de la plus haute importance dans les foyers qu’il était employé dans la majorité des expressions françaises faisant allusion à la vie quotidienne dans les maisons comme « avoir du pain sur la planche« , ou « gagner son pain à la sueur de son front ».
Une autre forme de cette expression française a vu le jour à savoir « je ne mange pas de ce pain-là » mais dont le sens est nettement différent. Cette expression française née au XVIIème siècle s’est d’abord employée pour marquer son refus de tirer un profit quelconque en particulier en contrepartie d’informations fournies à la police. De nos jours, elle exprime de façon plus générale la décision de ne pas s’associer à une action que l’on réprouve.

Signification: Expression française signifiant manger en désignant un repas sommaire ou rapide.
Origine: « casser la croûte » attestée à la fin du XIXème siècle,était suivi de « avec quelqu’un » et signifiait partager un repas avec lui sans façon. Le terme casser a pris ensuite le sens d’arracher un morceau de pain assimilable donc à mâcher ou mastiquer. « Casser la graine » en est une variante dans le même sens. La notion de partage est de moins en moins ressentie de nos jours et on peut désormais casser sa graine ou sa croûte tout seul. La différence entre les deux expressions françaises se situe dans le fait que « casser la graine » est issue de l’argot et n’est attestée dans ce milieu qu’au début du XXème siècle donc plus récente que « casser la croûte ».
Selon d’autres historiens, il se pourrait que cette expression française prenne ses origines dans la région lyonnaise au XIX ème siècle. A l’époque « casser la graine » est assimilable à « casser la grune » qui voulait dire s’enivrer ou plus communément « boire un verre » et la graine n’est plus la graine de blé utilisée à faire du pain mais un grain de raisin transformable en vin.

Exemple d’utilisation: quand on a la dalle, on casse la croûte!