Signification : Qualifie quelqu’un de très beau.
Origine : Expression française tirée de la mythologie grecque dans laquelle Apollon fils de Zeus et de Leto, est le dieu du soleil, de la raison, des arts, musique, poésie et reste le symbole de la beauté car était le plus beau des dieux. Grâce à sa stature et se grande carrure, il avait le pouvoir de séduire de nombreuses nymphes dont Coronis qui lui donna un fils et Asclépios. Cette dernière ayant attiré fortement la colère de Zeus, fut frappée par la foudre. Apollon se vengea de Zeus qui était le dieu des dieux en tuant les cyclopes qui avaient forgé la poudre. Zeus bien sûr le chassa de l’olyme.
Expressions françaises synonymes : Beau comme un dieu grec, beau comme un apollon
Signification : Piège présenté sous des formes amicales ou utilisant les charmes et la séduction pour arriver à ses fins.
Origine : Expression française du XVIIIème siècle qui fait allusion à l’épisode de l’Odyssée dans lequel Ulysse et ses compagnons faillirent au risque de leur vie se laisser charmer par la douceur du chant de cet animal fabuleux à buste de femme et une queue de poisson. Seuls Ulysse et ses compagnons s’en sont sortis vivants car ils ont été prévenus du danger par la magicienne Circé et de là, il a demandé que cette sirène soit attachée au mât du bateau sans forcer les matelots à les entendre grâce aux boulettes de cire dans leurs oreilles. C’est d’aileurs ainsi que le chant des sirènes symbolise une tentation très forte et que celui qui cède à ce chant fait preuve de faiblesse.
très vite, avec précipitation
Expression française qui exprime la vitesse en se servant de la métaphore de la toile cirée se définissant comme une surface particulièrement lisse sur laquelle tout glisse sans aucune possibilité de s’arrêter. De ce fait, dire que quelqu’un est parti comme un pet sur une toile cirée c’est exprimer son départ précipité sans aucune possibilité de le retenir.
Partir comme un pet sur une toile cirée se retrouve au grand maghreb sous la forme « aâjeja » transcription pouvant se traduire par « en coup de vent ».
Signification : Espion suivant une personne secrètement pour en ramener des nouvelles.
Origine : Expression française qui puise ses origines dans l’histoire de France. En effet au cours du règne de François II, Méreray était théologien de Paris, inquisiteur de la foi. Son surnom de Mouchy a fait que tous ses espions furent nommés mouchards.
Selon d’autres interprétations le terme mouchard viendrait de mouche qui est un qualificatif d’espion.
Exemple d’utilisation : Si c’est un mouchard, il faut le fusiller! (A. Dumas: Mes mémoires)
Signification : Estimation approximative, compromis qui ne satisfait personne.
Origine : Expression française dont l’origine remonte au moyen-âge quand la cote se définissait comme étant un impôt, une taxe et la taille la façon de répartir cette cote entre les contribuables. Cette répartition étant approximative, il en découlait quelques mécontentements car elle semblait inéquitable.
Selon une autre interprétation, la cote pourrait s’identifier à une erreur d’orthographe de cotte qui est une tunique et la taille comme étant la découpe du tissu pour en faire un vêtement et à mauvais tailleur, il se pourrait que la cotte soit mal taillée.
Exemple d’utilisation : Comme la plupart des affaires où le sentiment joue le principal rôle, les jurés firent une cote mal taillée. (Goron : L’amour à Paris)
Signification : Expression française pour dire que c’était prévu, sans qu’il y ait de surprises.
Origine : A partir du XVIème siècle, les traductions de la bible emploient la tournure « il est écrit » signifiant Dieu en a décidé ainsi. Le démonstratif ne fut employé qu’à partir du XIXème.siècle. Peu à peu la notion religieuse disparait pour ne garder que celle de destin, de phénomène inéluctable.
Sous d’autres cieux : Cette volonté divine, le destin prend dans de nombreuses cultures la forme d’un texte. Dans la langue arabe d’Afrique du Nord c’est le Mektoub à savoir ce qui est écrit.
Expressions françaises synonymes : Cela était écrit au ciel, Il est écrit là-haut
Signification : Procédé visible et grossier qui devait passer inaperçu.
Origine : Expression française de la fin du XVIème siècle et issue du milieu de la couture qui se fonde donc sur une comparaison fort simple. Coudre ou raccommoder un vêtement d’un fil dont la couleur est différente de celle du tissu comme du fil blanc sur un habit noir, le rapiéçage se verra nettement et renforcera davantage ce qui devait être caché.
Exemple d’utilisation : Oui, jouez l’étonné, pour me faire croire que vous ne leur avez pas écrit de venir, cest malice cousue de fil blanc (Balzac: La Rabouilleuse)
Signification : Expression française qui exprime l’idée de ce qui est gigantesque mais vulnérable malgré les apparences.
Origine : La métaphore est on ne peut plus simple et claire: Le colosse est une statue immense et l’argile est une matière malléable et fragile. De ce fait, toute construction doit nécessairement avoir des bases solides pour résister à toutes les épreuves.
L’origine de cette expression viendrait de la bible: Selon l’histoire, il s’agirait d’un songe du roi de Babylone que le prophète Daniel raconta au roi à sa manière. Il lui annonça donc que les différentes parties de la statue et leur matière représentaient le royaume et ceux qui succederont à savoir l’empire perse, grec, et romain et plus tard la pierre interprétée comme représentation du monde musulman devant durer éternellement.
Ce dicton a donc servi à exprimer le fait qu’il suffisait d’un élément fragile dans le support ou la base pour annuler ou rendre inutile cette solidité et cette force alliées aux autres parties
Signification : Terreur soudaine dominant le raisonnement des personnes.
Origine : Expression française dont les origines remontent à la mythologie grecque et fait référence au dieu Pan qui inspirait la peur à ses ennemis par ses bruits. Selon d’autres origines Pan était un capitaine de Bacchus qui mit en fuite les ennemis en faisant souffler des cris aux soldats dans une vallée contenant beaucoup d’échos cequi les effraya car ils s’imaginaient face à des forces nettement supérieures aux leurs.
Signification : Battu de justesse, sur le fil
Origine : Expression française qui s’emploie dans un sens propre et figuré. Le poteau peut être celui qui marque la ligne d’arrivée des courses de chevaux. Le terme coiffé quant à lui fait référence à la compétition où chaque coureur qui dépasse son adversaire pour le coiffer ou le décoiffer en agitant l’air. Il se pourrait aussi que le terme coiffer soit utilisé dans le sens de coiffe ou chapeau et dans ce cas, la différence entre les adversaires ne tiendrait qu’à hauteur d’une coiffe, donc de peu. Une troisième explication viendrait du vocabulaire de l’artillerie militaire du XIXème siècle où coiffer l’ennemi c’était l’atteindre par des tirs.