Signification : Entreprendre une action impossible.
Origine : Expression française d’origine biblique où les étoiles du ciel et les grains de sable des rivages symbolisent un nombre incalculable comme la descendance d’Abraham sur terre. « Compter les étoiles », célèbre dicton du XVIème siècle, va donc servir à symboliser l’entreprise inutile et la tâche vouée à l’échec.
Expressions françaises synonymes : Battre l’eau, humer le vent
Sous d’autres cieux : « Compter les étoiles » se retrouve dans les pays orientaux de langue arabe selon la traduction intégrale: « iâad fenjoum » mais contient une variation dans le sens car dans ces pays celui qui compte les étoiles est celui qui n’arrive pas à dormir et passe son temps de la sorte comme celui qui compte les moutons.
Signification : Incroyable, surprenant
Origine : Afin de mieux comprendre les origines de cette expression française, il faudrait commencer par définir le terme bouchon. A travers les siècles, ce mot a connu de nombreuses significations comme la paille à panser les chevaux ou le ballot de linge. Ensuite, il eut pour rôle de servir d’enseigne de cabarets, le flotteur des pêcheurs et j’en passe car les homonymes sont nombreux. Dans le cas de notre expression française, il s’agirait d’un jeu consistant à faire tomber un bouchon servant de cible à l’aide d’un projectile.
Exemple d’utilisation : C’est plus fort que de jouer au bouchon, plus déroutant que toutes les expériences décrites dans les recueils de physique amusante.
Merci de vous connecter pour lire l’explication de cette expression Française réservée à un public adullte.
{loadposition adultes}
Signification : protester d’une manière désagréable, pousser des cris aïgus
Origine : Expression française du XIXème siècle qui se base sur la métaphore du putois, petit mammifère à odeur très désagréable. Cet animal a pour particularité de pousser des cris perçants en cas de menace pour justifier sa crainte, cris qui sont donc à l’origine de notre expression. « Crier comme un putois » peut se retrouver avec d’autres verbes tels gueuler ou hurler ou d’autres synonymes du verbe crier.
Exemple d’utilisation : Il est mort du coeur finalement….il a bien tenu cent vingt secondes…..mais pendant dix-huit minutes, il a crié comme un putois (L.F. Céline : Mort à crédit)
Signification : Façon de dire « on commence ou « on s’y met », encouragement pour inciter quelqu’un à se mettre à la tâche.
Origine : Expression française du milieu du XXème siècle qui se base sur une rime intérieure pour bien marquer les esprits. Elle rappelle une autre expression adressée aux enfants pour les encourager, à savoir « vas-y mon poussin » et les deux ont le mérite d’utiliser comme métaphore des noms d’oiseau car le kiki dans la langue argot est un volatile. Selon d’autres interprétations, cette expression française était utilisée d’une façon ironique dans les aventures sentimentales. Dans ce milieu proprement dit, le kiki était l’amant ou le mari. Même les prostituées se servaient de ce qualificatif pour héler un client dont le nom leur était inconnu. De nos jours, cette expression se retrouve au niveau des travailleurs d’une entreprise comme un code pour signaler aux collègues un rendez-vous galant.
Signification : ça m’agace, m’énerve ou exaspérer quelqu’un.
Origine : Expression française de la fin du XIXème siècle sortie tout droit du vocabulaire argot ou gonfler signifiait assomer et quelqu’un d’assomant est automatiquement celui qui dérange. Selon d’autres interprétations, les gonfler à quelqu’un fait allusion aux testicules. Gonfler peut aussi prende le sens de exagérer et quelqu’un qui importune ou qui exagère peut pousser à franchir les bornes .
Expression française synonyme : Casser les pieds
Signification : Donner une fessée
Origine : Expression française du milieu du XXème siècle qui viendrait du vocabulaire argot où baigner signifie gifler. Le baigneur toujours dans le même langage désigne le postérieur car c’est l’endroit du corps qui prend le plus de bains de propreté pour des raisons d’hygiène.
Raffiner à l’excès, s’arrêter sur des détails
Expression française du XVIIème siècle période pendant laquelle elle était citée sous une autre forme à savoir « fendre les cheveux en quatre« . L’allusion aux cheveux pour exprimer le raffinement viendrait probablement de la légende de Samson dont la force était contenue dans sa chevelure qui une fois coupée tendrait à affaiblir le personnage. Le terme quatre quant à lui ferait référence aux quatre points cardinaux nécessaires pour semer ses subtilités aux quatre vents.
Vous m’avez montré une oeuvrette un peu tarabiscotée où vous coupiez les cheveux en quatre. Je vous ai donné franchement mon avis; ce que vous avez fait ne valait pa la peine que vous le couchiez sur un papier.
Signification : Attaque perfide, coup violent et imprévu, déloyal même
Origine : Expression française qui fait allusion à la célèbre botte du chevalier de Jarnac qui tua en duel la châtaigneraie au milieu du XVIème siècle. Il s’agissait d’un différent à la cour de François Iier entre Guy Chabot Baron de Jarnac et François de Vivonne seigneur de la Châtaignerie, querelle basée sur la haine que se vouaient leurs maîtresses. Le but de ce duel n’étant pas important, François Ier l’interdit jusqu’à la fin de ses jours. Au milieu du XVIème siècle la demande fut renouvelée et obtient les faveurs d’Henri II. Chabot prit les devants en s’exerçant avec un spadassin italien qui lui enseigna un revers inconnu à cette époque. Le 10 juillet 1547, le duel eut lieu et malgré l’avantage pris au début par la Châtaignerie, Chabot parvint à placer un coup de revers qui fendit le jarret de son adversaire. Chabot fut donc déclaré vainqueur.Or et il paraissait qu’è cette époque, la Châtaigneraie était tellement sûr de gagner qu’il avait prévu un festin pour célébrer sa victoire . Humilié par sa défaite, il arracha ses pansements et mourut dans la nuit. Grâce à cette histoire, notre expression française devient synonyme d’habileté pendant tout le XVIIIème siècle mais dès le début du XIXème a commencé à virer dans le sens du coup donné en traître pour le garder jusqu’à nos jours.
Signification : Faire des avances à une femme
Origine : Expression française qui viendrait du Québec sous la forme chanter la pomme à une fille. Mais la question qui se pose serait de savoir de quelle pomme on parle.
Selon certaines interprétations, chanter la pomme fait référence à la légende biblique d’Adam et Eve. Toutefois, ce geste inspiré par le serpent serait une initiative féminine qui ne peut être transformée en expression galante.
La seconde interprétation viendrait des traditions folkloriques québéquoises et ferait allusion aux danses carrées. Selon cette tradition, il existe une douzaine de façons différentes de se tenir la main entre cavaliers et cavalières ce qui constituait un véritable code érotique destiné à prévoir l’après danse et organiser les rendez-vous galants. Un des signes consistait pour le garçon à presser d’une façon particulière la paume de la fille. Le passage de paume à pomme viendrait tout simplement d’une variation phonétique purement québéquoise.