Signification : Bon pour l’asile, fou à lier, incohérent
Origine : Expression française qui puise ses origines dans l’histoire de France car avant le milieu du XIXème siècle date de l’inauguration de l’asile de Saint Anne, le seul établissement psychiatrique était Charenton hébergeant les fous dits incurables. La notoriété de l’établissement qui lui valut cette expression viendrait du faitque le Marquis de Sade y finit ses jours.
Signification : Homme d’une beauté exceptionnelle.
Origine : Expression française basée sur une légende syrienne qui décrit les aventures du roi Théias et de sa fille Myrrha. Par désir et passion pour le patriarche, Myrrha parvient grâce aux ruses de sa nourrice à s’unir avec son père pendant douze nuits. Par la suite, Théias se rendit compte de la supercherie et voulut tuer sa propre fille qui prit la fuite pour se mettre sous la protection des dieux la transformant en arbre appelé l’arbre de myrrhe. De cette écorce naquit après dix mois un enfant d’une beauté extrême prénommé Adonis qui fut adopté par Aphrodite avec Perséphone comme nourrice. Par le fait que cette dernière éprise de lui, refusa de le rendre à Aphrodite, l’affaire fut tranchée par Zeus qui décréta que le garçon partagerait son temps entre les deux déesses en s’octroyant une période liberté. Le jour où Artémis poignarda Adonis par jalousie, Aphrosite courut vers le blessé et pleura tellement que de ses larmes naquirent des roses blanches et roses par des tâches de sang. Quant à Adonis, de chaque goutte de sang versé naquit une anémone. Depuis cette date et en son honneur, Aphrodite créa une fête funèbre que les syriennes célébraient le printemps.
Expression française synonyme : Beau comme un dieu grec, c’est un vrai Apollon
Signification : femme pédante
Origine : Expression française du XIXème siècle qui a servi d’abord à désigner les femmes de lettres. Ensuite le terme a pris sa connotation péjorative par comparaison avec les femmes savantes de Molière. Bas-bleu est calqué sur l’expression anglophone blue-stocking du même sens qui fait allusion à un lord anglais fréquentant les salons en bas bleus au XVIIIème siècle. Comme en cette époque, la mysoginie s’arborait franchement, l’expression fut utilisée pour désigner les femmes à prétention littéraire.
Exemple d’utilisation : Le jour de la représentation est venu…. il y aura aussi toute la jeune opposition : des journalistes, des avocats, des bas-bleus qui, de leur jarretière, étrangleraient l’empereur s’il tombait sous leurs griffes roses et qui ont mis leur chapeau des dimanches en bataille. (J. Vallès : L’insurgé)
Signification : Avaler involontairement une grande quantité d’eau en se baignant
Origine : Expression française de la fin du XVIIIème siècle qui serait une nouvelle version de boire la grande tasse ou boire un bouillon qui ont d’abord signifié échouer puis ont vu leur sens évoluer vers celui contemporain à savoir celui qui boit une grande quantité d’eau de mer au risque de se noyer.
Exemple d’utilisation : Je connaissais ce jeu depuis mon enfance. J’y étais très habile, plus habile que les autres qui poussaient des cris, buvaient la tasse en riant. (M. Cardinal : Les Mots pour le dire)
Signification : Se dit ironiquement d’une absence remarquée.
Origine : Expression française du milieu du XIXème siècle qui puiserait son origine dans les oeuvres de Mallarmé qui se base sur le fait que l‘absence est une qualité de bon sens dans la sagesse des nations. Elle se référerait à la mythologie romaine où à la mort de Junie, nièce de Caton et soeur de Brutus, Tacite rapporta qu’aux funérailles, il y eut une exposition d’images de vingt familles illustres. La signification ironique de cette expression est un peu plus récente et remonterait au milieu du XIXème siècle.
Exemple d’utilisation : Notre choix porterait sans équivoque à celui de la tragédie de Tibère, qui est à l’origine de cette expression française:
Devant l’urne funèbre on portait ses aïeux:
Entre tous les héros qui, présents à nos yeux,
Provoquaient la douleur et la reconnaissance,
Brutus et Cassius brillaient par leur absence.
(Tragédie de Tibère)
Signification : Attaquer violemment, ruiner
Origine : Expression française issue du milieu militaire. En effet de tout temps et au cours de toutes les guerres, l’intérêt des invasions serait de voler et acquérir les richesses. De ce fait, afin de franchir les murailles des demeures seigneuriales et chateaux forts, il fallait pratiquer un trou assez grand pour y engager les troupes. Ce trou appelé brèche viendrait de l’allemand brecha signifiant fracture.
Exemple d’utilisation : Il veut que le convoi traverse tout Paris parce qu’avec le tinon du corbillard, on pourra batte en brèche, comme avec un bélier à tête de mort, les murailles des tuileries. (J. Vallès : L’insurgé)
Signification : En se tenant pas le bras généralement avec affection.
Origine : Expression française du XVIIème siècle exprimant plus ou moins une certaine affection basée sur une symétrie des membres et du geste exprimée par la forme répétitive de bras, la paronymie de dessous et dessus et enfin l’absence de mot de coordination.
Exemple d’utilisation : Tout en marchant avec moi, bras dessus bras dessous et en me disant ces paroles qui bien que mêlées de dédain, étaient si affectueuses (M. Proust : A la recherche du temps perdu)
Signification : Boire un verre d’alcool
Origine : Afin de mieux comprendre les origines de cette expression française, commençons par définir le canon. En effet et depuis le XVIème siècle, ce canon serait une mesure de capacité utilisée our les vins et spiritueux d’une valeur de 1/16 ème de pinte. Par ailleurs, le canon désigna au XIXème siècle un simple verre de vin.
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Signification : Avec audace et franchise
Origine : Expression française contemporaine car ne remonte qu’au milieu du XXème siècle et viendrait du jeu de billard où jouer bille en tête c’est frapper sa bille de billard franchement. Selon une autre explication, cette expression viendrait de l’argot où en cette langue populaire, la bille désigne la tête ce qui traduirait ce même dicton en foncer tête en tête dont la première est celle qu’on porte sur les épaules et la deuxième insinuant la première place, le premier rang. de ce fait « aller bille en tête » peut prendre deux sens à savoir et en premier lieu foncer droit devant, audacieusement et selon une autre interprétation par manque de reflexion.
Exemple d’utilisation : J’étais entré bille en tête, à plus de soixante à l’heure, dans une couche de fumier très « géorgique » (J.L. Bory: Ma moitié d’orange)