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Expressions Françaises
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Vous pouvez commentez les Expressions Françaises et aussi trouver l’Expression Française contraire.
Faire contre mauvaise fortune bon coeur
Signification : Faire face aux difficultés sans perdre courage.
Origine : Proverbe très ancien devenue expression française par le fait qu’il ne comprend aucun déterminant. Au niveau contenu, le terme fortune est compris dans le sens de chance et le cœur ne fait pas comme à son habitude référence au courage mais à l’esprit capable de faire face aux difficultés.
Exemple d’utilisation : Cet adieu causa à M. de Charlus une déception si forte que bien qu’il eût essayé de faire contre mauvaise fortune bon cœur, je vis des larmes faire fondre le fard de ses cils.
Ménager la chèvre et le chou
Signification : Ménager des intérêts contradictoires
Origine : Afin de mieux comprendre les origines de cette expression française qui remonte au XIIIème siècle, il faudrait commencer par définir les termes qui la composent selon le dictionnaire de l’époque. Le verbe ménager prend ici le sens de prendre soin mais le contact de la chèvre et du chou serait plutôt rare du moment que l’animal en question serait élevé généralement dans les régions sèches. Selon certaines interprétations donc, ménager la chèvre et le choux viendrait plutôt d’un jeu supposé machiavélique consistant pour un paysan de faire traverser une rivière un loup, une chèvre et un chou avec une barque ne pouvant transporter qu’un seul élément à la fois et il ne faudrait pas laisser côte à côte et seuls, le loup et la chèvre ou la chèvre et le chou. L’homme devrait donc commencer par le transport de la chèvre, revenir à vide pour transporter le chou et le déposer pour reprendre la chèvre et ne pas la laisser près du chou, ramener plutôt le lion et le déposer près du chou en laissant la chèvre à sa place, finir par repartir à vide chercher la chèvre sans s’inquiéter du bon voisinage un lion et du chou. C’est pour cette raison que ménager la chèvre et le chou serait synonyme de trouver une solution pour que chacun des protagonistes soit satisfait de l’arrangement établi.
Cette expression française serait largement employée dans le milieu de la politique.
Exemple d’utilisation : Il n’est pas franc, c’est un monsieur cauteleux, toujours entre le zist et le zest, il veut toujours ménager la chèvre et le chou. (M. Proust : A la recherche du temps perdu)
NE PAS Y ALLER PAR QUATRE CHEMINS
NE PAS Y ALLER PAR QUATRE CHEMINS : Expression française du milieu du XVIIème siècle qui signifie aller droit au but et sans détour.
Le sens propre de cette expression française veut montrer qu’il n’existe qu’un droit chemin et le quitter pour en chercher d’autres est une pure perte de temps.
Au sens figuré notre expression française fait allusion au fait que lors d’une action, il faut aller droit au but au risque de tout écraser sur son passage ou manquer énormément de tact.
Le nombre quatre dans cette expression française est lié au concept de carrefour ou de croisée
TROUVER CHAUSSURE A SON PIED
TROUVER CHAUSSURE A SON PIED : Expression française du XVIème siècle qui signifie trouver ce dont on a besoin ou bien la personne qui convient.
A l’origine, cette expression française a connu un autre sens et voulait dire plutôt « trouver quelqu’un qui résiste« . A l’époque « à » signifiait « contre » et l’image associait un pied chaussé contre l’autre.
L’expression française « trouver chaussure à son pied » trouve une valeur plus moderne de convenance et évoque l’adaptation du contenu au contenant. Elle s’emploie surtout dans un sens métaphorique où un homme trouve la femme qui lui convient.
Au Maghreb, les arabes adoptent la même signification de notre expression française et remplacent la notion de convenance du « pied » et de la « chaussure » par une marmite et son couvercle.
Une allusion à des sous-entendus sexuels se retrouve dans cette expression française par l’utilisation des mots « pied » et chaussure » au singulier.
Bâtir des châteaux en Espagne
Signification : faire des projets chimériques et irréalisables
Origine : Expression française très ancienne qui remonte au XVIème siècle où le château se définit comme étant une propriété inaccessible et pour y entrer par la force, il fallait avoir recours à des guerres très longues d’où le choix de l’Espagne qui pour des raisons historiques rappelle la bataille des maures. Par ailleurs et selon d’autres interprétations le choix de l’Espagne peut être effectué par le fait qu’il se rapproche de l’espace signifiant à l’époque chasser, écarter, négliger. Le verbe bâtir fait de cette expression un usage dans un avenir incertain ce qui explique son aspect chimérique.
Exemple d’utilisation : Elle se faisoit aussi des châteaux en Espagne et les débitoit, soit qu’elle voulut persuader qu’elles étoient à portée de tout…. (ST Simon : Mémoires)
Arrête ton char
Signification : Cesse de raconter n’importe quoi
Origine :Expression française assez récente puisqu’elle ne remonte au XXème siècle. Elle se baserait dit-on sur un calembour sur arrête ton char qui viendrait de charrier ou exagérer. La comparaison serait donc double puisqu’elle est effectuée à la fois avec celui qu’on arrête de dire des bêtises et le véhicule qui roule à toute vitesse et qu’on essaie de stopper.
Selon une autre interprétation dont le sens reste équivalent, arrête ton char viendrait de charrier pris dans le sens de transporter dans une charrette avec un sens exagéré puisé dans le langage argot où le char signifie bleuf.
De nos jours et vu le succès triomphal remporté par « Ben-Hur », cette expression française devient arrête ton char Ben-Hur faisant allusion au passage de la course des chars dans la Rome antique.
Exemple d’utilisation : … arrête ton char tu perds des roues ! … tu nous disais que tu irais au bal quatre jours de suite …. (A Sarrazin)
Avoir voix au chapitre
Signification : avoir le droit d’exprimer une opinion ou être autorisé à se mêler d’une affaire.
Origine : Expression française qui remonte au Moyen-Âge et fait allusion à la réunion des moines et chanoines et celui qui avait voix au chapitre était celui qui participait à la prise de décisions et avait une voix aux délibérations comme les évêques.
Il est à signaler que de nombreux utilisateurs modernes comprennent cette expression française autrement et la définissent comme avoir droit de parler sur tel ou tel chapitre d’un sujet.
Exemple d’utilisation : Minet-chéri, je te fais juge… et pourtant, je pourrais réclamer voix au chapitre je pense, j’ai eu deux maris et quatre enfants (Colette : La maison de Claudine)
Chapeau bas!
Signification : Félicitations!, avec déférence, en témoignant une grande admiration.
Origine : Expression française dont les origines remontent au XVIIème siècle lorsque pour saluer, remercier ou féliciter, l’on abaissait le chapeau en signe d’admiration. Il est à signaler que dans les gestes de salut le chapeau est substitué au corps; au lieu de s’incliner , c’est le couvre chef qui est enlevé et abaissé symboliquement. Chapeau bas s’est popularisée pour féliciter une personne qui a fait une bonne action ou qui connait la réussite, le succès.
Exemple d’utilisation : Ah, celui-là, reprit Brichot, en parlant de M. le Prince de Talleyrand, il faut le saluer chapeau bas. (M. Proust : A la recherche du temps perdu)
Donner le change
Signification : Tromper quelqu’un en lui donnant une fausse impression
Origine :Expression française du XVIIème siècle qui puiserait ses origines dans le milieu de la chasse à courre et de la vénerie. Le change serait le cerf changé en d’autres termes l’animal poursuivi par erreur, ce qui pendant la chasse insinuait le fait que l’animal traqué essayait de brouiller les pistes en lançant les chasseurs vers d’autres chemins. Au cas où la bête sauvée arrivait à faire tuer un animal à sa place, les chasseurs appelait le phénomène en question, donner le change.
Exemple d’utilisation : Luttant de finesse avec toutes les intelligences normandes, dans l’interrogatoire que chaque famille lui imposa sur la nature de la maladie de la comtesse, il réussit à donner le change à presque toutes les personnes qui s’occupaient de cette mystérieuse affaire. (H. de Balzac : Le réquisitionnaire)
Le jeu n’en vaut pas la chandelle
Signification : Cela n’en vaut pas la peine
Origine : Expression française dont les origines remontent au XVIème siècle, période pendant laquelle la chandelle était obligatoire pour diffuser la lumière lors des jeux d’argent. Cependant, à l’époque elle était considérée comme un objet réservé à une population privilégiée, il était d’usage, dans les milieux modestes, que les participants apportent une contribution pour l’éclairage procuré. Mais si les gains au jeux étaient moindres, ils ne rembourseraient pas le prix de la chandelle. Il se pourrait aussi que le jeu n’en vaut pas la chandelle vienne du milieu du théâtre et lors d’une représentation, la recette serait tellement faible quelle ne couvrirait pas les frais des nombreuses chandelles allumées pour l’occasion. Mis à part cette explication, cette expression française comme celles qui comportent le terme « chandelle » cherche à véhiculer les deux valeurs (lumière et verticalité) ce qui explique la persistance des effets de sens réalisés dans le dicton en question contrairement à l’objet lui-même inusité depuis plus d’un siècle.
Exemple d’utilisation : Bien souvent, ils achètent bien cher ce qu’on leur donne et le jeu n’en vaut pas la chandelle. (Brandôme)
Être (se mettre) sur son trente et un
Signification : Expression française utilisée pour dire s’habiller élégamment.
Origine : « Être sur son trente et un » remonte au XIXème siècle mais son origine reste incertaine. Selon des références, elle viendrait du drap de trentain, un tissu de bonne qualité composé de trente centaines de fils qui sert à fabriquer des vêtements luxueux. Pour d’autres analystes, l’expression française « Être sur son trente et un / Se mettre sur son trente et un » serait issue d’un jeu de cartes populaire à la mode de l’époque, le jeu du trente et un où pour être gagnant, il faut avoir le trente et unième point, celui le plus convoité
Sous d’autres cieux : Une expression équivalente se retrouve en Afrique du Nord et surtout en Tunisie transcrite par « hattet el hatta » et traduite intégralement par « il a mis la mise » pour dire « il porte ses plus beaux habits » ou « paré de ses plus beaux atours »
Abattre (faire) un travail de titan
Signification : Expression française signifiant effectuer un travail colossal
Origine : « Abattre un travail de titan » est née au milieu du XIXème siècle et s’inspire de la mythologie grecque: Les titans et les titanides, leurs sœurs étaient des divinités géantes anciennes qui ont existé avant les dieux d’olympe. Leurs parents Ouranos (le ciel) et Gaïa (la terre) avaient enfanté douze ou quatorze enfants selon les croyances. Parmi les Titans, se trouvait le roi Chronos qui détrôna son père et delà il fut prédit qu’il serait détrôné par ses fils. Furieux de cette nouvelle, il décida de les avaler un à un et seul Zeus lui échappa. A l’âge adulte, Zeus décida de libérer ses frères qui l’aidèrent à renverser le trône de Chronos et ainsi durant dix ans, ces Titans essayèrent par tous les moyens d’atteindre le ciel pour y déloger Zeus et pour y arriver il durent entasser les trois plus grands monts de Grèce à savoir l’Olympe, l’Ossa et le Pélion, une tâche gigantesque à laquelle renvoie cette expression française.
Expression française synonyme : « un travail d’hercule » fait allusion à une rude tâche par allusion au douze travaux à caractère pénible d’hercule.
SE FAIRE DE LA BILE
SE FAIRE DE LA BILE : Expression française considérée comme la plus usitée et qui signifie se faire du souci.
La bile au sens propre du mot fait allusion au liquide visqueux et amer secrété par le foie.
Le sens figuré remonte à la théorie antique des grecs définie par Hippocrate qui assimile la bile noire à la mélancolie ou la tristesse et la bile jaune à la colère.
Cette définition a été abandonnée au XVIIIème siècle et le seul sens attribué est celui exprimé par cette expression française et qui signifie mauvais sang ou inquiétude extrême.
D’autres expressions françaises ayant la même interprétation ont fait appel à d’autres sécrétions comme » se faire un sang d’encre » ou » se faire de la mousse, des cheveux« .
L’idée de sécrétion dans cette expression française renvoie à une rupture entre le conscient et le psychologique.
Une autre expression française utilise « la bile » dans un autre sens et dans une autre tournure comme « se tourner la bile » qui signifie se contrarier à l’excès
NE PAS AVOIR FROID AUX YEUX
NE PAS AVOIR FROID AUX YEUX : Expression française du XIXème siècle qui signifie ne pas avoir peur, être hardi, décidé et même effronté.
Au XVIème siècle cette expression française s’utilisait dans un sens positif et employait différentes parties du corps et changeait de signification en fonction de celles utilisées. De ce fait, « avoir froid aux dents » voulait dire « avoir faim » et « avoir froid aux pieds signifiait » « être jaloux« .
Au XIXème siècle notre expression française a commencé à prendre sa forme contemporaine mis à part le fait qu’elle soit positivée et devenait « avoir froid«
La notion des yeux est rentrée bien après et jusqu’à la fin du XIXème l’expression française évoquée était « avoir froid au cul » pour dire avoir peur ou être lâche et peureux.
La notion d’œil est apparue dans cette expression française en fin de XIXème en référence à l’argot où « l’anus » était appelé « œil »
TOMBER EN PANNE
TOMBER EN PANNE : Expression française qui se dit lorsque quelque chose refuse brusquement de fonctionner.
Expression française dont l’origine appartient à la marine. En effet, au XVIème siècle on utilisait déjà l’expression « bouter veut en penne », puis « mettre à penne », quand le marin cherchait à ralentir le bateau ou à l’immobiliser en équilibrant l’effet du vent dans les voiles.
De ce fait, la panne sèche avait aussi pour origine le milieu marin et signifiait l’immobilisation de la marine par le seul moyen du gouvernail sans aucune voiture, par opposition à la panne courante.
De nos jours, l’expression française tomber en panne signifie un arrêt dans le travail ou dans une activité faute de moyens ou plus communément manquer de quelque chose. Cette expression française reste depuis le début du XXème siècle très utilisée dans le domaine de l‘automobile pour expliquer l’arrêt involontaire du moteur.
Boire en suisse
Signification :
Boire seul sans inviter personne ou en cachette.
Origine :
Expression française de la fin du XIXème siècle qui serait née par croisement d’autres expressions par allusion aux soldats suisses qui s’engagent dans l’armée française sous l’ancien régime. Il se pourrait que cette expression utilise la métaphore du suisse en référence à sa qualité de buveur invétéré.
La deuxième explication puiserait ses sources dans les habitudes socio-culturelles de chacun. Les suisses, de tradition germanique, avaient l’habitude de payer chacun son verre alors que chez les français la tradition de la « tournée » est de rigueur.
La dernière interprétation serait bien française pour dire que le concierge de l’époque était appelé suisse. Selon cette explication, cela serait une espèce de moquerie envers les militaires des familles nobles d’antan qui doivent se mêler aux autres pauvres et ne pas se contenter de boire avec l’unique pauvre de l’entourage à savoir le concierge de la famille.
Exemple d’utilisation :
« Hill vida le sien par petites gorgées. S’il avait été seul ou s’il avait bu en suisse, il aurait aussitôt craché cette infecte mixture.«
SE PORTER, ÊTRE SOLIDE COMME LE PONT-NEUF
SE PORTER, ÊTRE SOLIDE COMME LE PONT-NEUF : Expression française qui date du XVIIIème siècle et qui qualifie quelqu’un en bonne santé et vigoureux.
L’origine de cette expression française fait allusion à un pont parisien qualifié de plus résistant car bâti en pierres. Ce pont construit en 1578 par Henri III et achevé par Henri IV acquiert la confirmation de solidité par le fait qu’il a résisté aux crues importantes de la Seine sans dommage.
Cette résistance a fait que la solidité physique de quelqu’un qui se porte bien se compare à ce pont indestructible.
Le Pont-Neuf a été utilisé dans d’autres expressions françaises vantant son mérite comme « faire le Pont-Neuf », » ou au contraire qualifiant des humains peu recommandables comme « l’officier du Pont-Neuf » pour un voleur; « l’ermite du Pont-Neuf » pour le coureur de rues et la « demoiselle du Pont-Neuf » pour la prostituée.
Pomme de discorde
Signification : Expression française pour décrire un sujet de discussion ou de division et plus simplement la cause d’une querelle
Origine : La pomme de discorde, locution de la fin du XVIème siècle s’inspire de la mythologie où Discorde, fille de la nuit, sœur de la mort, et mère de la misère, de la famine, des batailles, du meurtre et des mensonges fut chassée du ciel par Zeus. Furieuse d’avoir été bannie et non invitée aux noces de Thétis et de Pelée, elle jeta au milieu de l’assemblée une pomme d’or en cadeau à la plus belle. Pâris en fit cadeau à la plus belle, à savoir Aphrodite et par delà engendra la colère des autres déesses. Mais la femme promise en cadeau par Aphrodite s’avéra être Hélène, reine de Sparte et épouse de Ménélas que Pâris enleva et ramena de Troie, provoquant ainsi la guerre de Troie.
SECRET DE POLICHINELLE
SECRET DE POLICHINELLE : Expression française qui date du XIXème siècle et signifie un faux secret que tout le monde connait.
En effet, le personnage de Polichinelle est une marionnette italienne qui parle beaucoup, à tort et à travers au point de ne jamais savoir tenir sa langue ou garder un secret.
Cette expression française emprunte son personnage à la langue italienne de l’époque des nazarinades au milieu du XVIIème siècle dont le nom d’origine signifiait poussin.
De là, plusieurs autres expressions françaises ont vu le jour à partir de ce personnage loufoque comme « la vie de Polichinelle » pour insinuer une vie déréglée; » la voix de Polichinelle » pour une voix nasillarde et aigüe et enfin » avoir un Polichinelle dans le tiroir » pour une femme enceinte
Poisson d’avril
Signification
Expression française qui exprime un canular ou une plaisanterie faits uniquement et selon la tradition le premier avril.
Origine
L’origine de cette expresssion française remonte au XVII ème siècle car avant cette époque le mot poisson signifiait souteneur.
Ensuite, le mois d’avril fut considéré comme une période propice aux amours illégitimes et le poisson d’avril devenait jeune entremetteur.
L’idée de canular dans cette expression française remonte à 1564 quand charles IX ramena le premier de l’an au premier janvier pour uniformisation à la place du premier avril, de là, cette date devenait propice aux offrandes de faux cadeaux et sujette à plusieurs plaisanteries.
L’idée de poisson dans cette expression française peut provenir de plusieurs origines dont la première est religieuse car les chretiens sont en période de fin de carème et ce faux poisson leur est servi dans l’attente de pouvoir remanger de la viande.
Une autre explication de la présence du poisson dans cette expression française insiste sur le fait qu’en cette période le soleil quitte le signe zodiacal du poisson.
Cependant l’explication la plus logique de la présence du poisson dans cette expression française est qu’en ce mois la pêche est interdite pour cause de reproduction et ce poisson est offert pour compenser le manque.