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Expressions Françaises

Retrouvez sur ce site un grand nombre d’Expressions Françaises: des Expressions Françaises de toutes les régions, des Expressions Françaises de tous les âges, des Expressions Françaises célèbres mais aussi des Expressions Françaises de tous les jours.

Vous pouvez poster vos propres Expressions françaises que vous avez vous même inventées. Vous pourrez alors expliquer la signification de cette Expression Française et la faire connaître aux visiteurs du site. N’oubliez pas de raconter l’origine de votre Expression Française, au cours de quel évênement elle vous est venue à l’esprit, lors d’une soirée, au boulot, etc.

Vous pouvez commentez les Expressions Françaises et aussi trouver l’Expression Française contraire.

SE LA COULER DOUCE


SE LA COULER DOUCE : expression française du XIX ème siècle qualifiant une personne qui vit sans soucis et partisan du moindre effort.

La notion temporelle du verbe couler remonte au XV ème siècle et donc au moyen français et son emploi à la forme transitive s’est accentué au XVII ème siècle pour évoquer les jours heureux.

Le qualificatif doux, employé avec le verbe couler, donne la même harmonie vocalique que la « dolce vita » italienne. Il est en nette opposition à la vie dure des travailleurs qui triment à longueur de journée.

Cette expression a connu une variante plus vieillie qui est « la couler douce »

Le dialecte tunisien reprend la notion de douceur et la met dans la soie pour qualifier quelqu’un qui se la « coule douce » et le traite de « nayem fel harir » ou il dort dans la soie.

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Avoir les coudées franches


Signification : Avoir une entière liberté d’action.

Origine : Expression française du XVIème siècle où  la coudée serait une unité de mesure équivalente à la longueur d’un avant bras. Par delà cette définition, avoir les coudées franches signifiera pour quelqu’un,  la liberté d’étendre son bras sans pour autant être gêné et par extension avoir le droit d’agir comme bon lui semble et sans contrariété.

Exemple d’utilisation : Enfant gâté d’un grand journal dont le directeur était mon ami et où je me flattais d‘avoir mes coudées franches.(F. Mauriac)

 

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LA CORNE D’ABONDANCE


LA CORNE D’ABONDANCE : Expression française qui est considérée comme emblème symbolique de l‘abondance.

L’origine de cette expression française n’est pas vraiment vérifiée mais il est au moins certain qu’elle remonte à la mythologie grecque.

Dans le cycle d’Hercule, elle représente une des cornes d’Acheloüs arrachée par le héros et remplie de fleurs par les nymphes. Selon une autre théorie, cette corne symbolise celle de la chèvre Amaltée, nourrice de Zeus; et dans l’histoire mythique de Rome, elle représente la richesse sabine rattachée à la revalorisation de la femme et s’oppose au glaive romain.

L’ambiguïté de cette corne dans notre expression française avec la pointe, symbole mâle et le récipient , la femelle est vite résolu en faveur du second terme dans la tradition latine où il est question de glaive et de corne d’abondance où cette dernière représente essentiellement la fécondité.

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RATER LE COCHE


RATER LE COCHE : Expression française de la moitié du XVI siècle qui signifie pour quelqu’un le fait de perdre une occasion propice.

Au sens propre du terme, le coche est une voiture trainée par des chevaux et qui sert au transport des voyageurs. Cet ancêtre de la diligence peut être aussi maritime. Ceci implique donc des arrêts et des horaires de passage et celui qui arrivait après l’heure ratait le coche comme il peut de nos jours rater son train.

Le sens propre de cette expression française s’est perdu quand la diligence a remplacé le coche terrestre et celui d’eau a cessé d’exister. Le sens figuré à savoir celui de rater une occasion propice reste le seul valable et utilisé jusqu’à nos jours.

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MAIGRE COMME UN COUCOU


MAIGRE COMME UN COUCOU : Expression française qui a connu sa notoriété au milieu du XX ème siècle et définit quelqu’un d’une extrême maigreur.

L’allusion au coucou dans cette expression française prête à confusion car le coucou est un oiseau vorace à croissance rapide et donc qui ne peut pas être le symbole de la maigreur.

Il se peut que des phases saisonnières expliquent cette expression française car cet oiseau est au summum de sa maigreur au printemps.

Une autre explication viendrait d’une autre expression française qualifiant le coucou d’ingrat et le passage de l’ingratitude à la maigreur est un geste on ne peut plus facile.

Il se pourrait que le coucou soit un mâle maigre et c’est sa maigreur qui en fait un mâle prolifique comme le coq.

L’allusion à la maigreur se retrouve dans d’autres pays mais se définit par d’autres métaphores comme en Tunisie par exemple où un maigre est traité de « sboo el kay » ou d’un doigt maigre passant facilement dans la gorge pour pouvoir laisser libre cours aux vomissements

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Conduite de Grenoble


Signification : Réception hostile, accueil par des huées et des cris, éconduire

Origine :Expression française dont les origines dateraient d’avant la révolution de 1789 et ferait référence à plusieurs personnes qui ont été chassées de la ville de Grenoble comme un certain régiment de Louis XVI. Selon d’autres interprétations, la conduite de Grenoble viendrait des compagnons du devoir qui étaient assez nombreux dans les métiers du bâtiment évoquant le renvoi sans aucun ménagement d’un compagnon soupçonné de vol ou d’escroquerie. Le terme grenoble serait dit-on une déformation de gredin mot fort utilisé dans le système du campagnonage. Pour les partisans de la franc-maçonnerie la conduite de Grenoble serait une cérémonie pendant laquelle les coupables de vol et d’actions déshonorantes sont exclus de la société sous des huées et des sifflements.

Exemple d’utilisation : Cette femme ignoble, je lui ferai une conduite de Grenoble telle qu’elle s’en souviendrait en paradis. (P. Verlaine). Pratiqué dans le temple rue de Cadet à Paris de ce frère qui se souvient des huées lors de sa conduite de Grenoble.

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S’EN MOQUER COMME DE COLIN-TAMPON


S’EN MOQUER COMME DE COLIN-TAMPON : Expression française qui remonte à la fin du XVI ème siècle et qui signifie s’en moquer complétement.

Colin est un diminutif de Nicolas dans les pays anglo-saxons et désigne généralement une personne niaise.

le tampon vient du verbe « tamponner »qui signifie taper ou cogner et de là est née la batterie de tambours suisses après la célébrè bataille de Marignan, dû sûrement au fait que les tambours font tonner leurs coups au début d’une bataille. D’ailleurs est bien fou ou nigaud celui qui ira taper sur ces tambours content qu’il serait de mourir à coups de canon pendant la guerre. Ceux qui se prêteront à ce jeu seront les colins-tampon.

Comme l’ennemi de surcroit se moque éperdument des roulements de tambour adverses pendant la bataille, il advient qu’il y ait une totale indifférence vis à vis de ces colins-tampon.

Il est à remarquer qu’il existe une autre définition du Colin-tampon qui remonte au XVIIème siècle et qui sert à qualifier  » un homme obèse et ridicule« .

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Se taper la cloche


 

Signification : Faire un bon repas, bien manger

 

Origine : Expression française du XIXème siècle qui se baserait sur la définition du terme cloche dans le dictionnaire argot de l’époque à savoir tête et se taper la tête faisait allusion au bien manger et surtout bien boire jusqu’à l’enivrement. Quant au verbe « taper » de l’époque, il prenait le sens de beaucoup boire.

 

Exemple d’utilisation : Celui-là, c’était un homme, dit-il. Et après un silence il ajouta : Et lui au moins, y se tape la cloche. Qu’est ce qu’il s’envoie comme brutal et comme pitance ! ((J. Genet)

 

Expressions française synonymes : S’en mettre plein la lampe, se remplir la panse, se tasser la cloche

 

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Prendre ses cliques et ses claques


Signification : Réunir ses affaires pour partir
Origine : Afin de mieux comprendre cette expression française, il faudrait d’abord définir les termes qui la composent selon le dictionnaire de l’époque. Le terme cliques se définirait selon le langage de certaines régions de France comme étant des sabots de bois et les claques seraient le retentissement de ces sabots sur le sol. Selon d’autres dialectes les cliques sont synonymes de jambes et les claques des chaussures à la mode du XVIIIème siècle qui se composaient d’une double chaussure plate protégeant les chaussures de base des intempéries.
De ce fait « prendre ses cliques et ses claques » serait à l’origine le fait de rassembler ses jambes et ses chaussures pour partir. Ensuite, cette expression française s’est généralisée à l’ensemble des affaires.
Exemple d’utilisation : […] lorsque l’autre a vu le sang, un grand échalas comme moi, elle a pris ses cliques et ses claques (E. Zola : L’assommoir)
Expression française synonyme : Prendre ses jambes à son cou

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METTRE, TIRER AU CLAIR


METTRE, TIRER AU CLAIR : Expression française du XV ème siècle signifiant expliquer une affaire obscure ou se renseigner sur quelque chose.

Cette métaphore est très simple et démontre qu’un objet non familier et non discernable dans le noir doit être amené à la clarté du jour pour être défini.

L’origine de cette expression française vient des vignobles où la notion de « tirer au clair » signifiait clarifier un liquide et surtout « décanter du vin ». Ce sens s’est peu à peu perdu, et de nos jours, cette expression française n’a pu retenir que l’idée de mise en lumière où tirer correspond à une extraction hors d’une cachette ou hors de l‘obscurité.

L’allusion à la clarté se retrouve dans le verbe éclaircir en l’appliquant à la notion d’affaire qu’on élucide

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ÊTRE AU SEPTIEME CIEL


ÊTRE AU SEPTIÈME CIEL : Expression française qui exprime l’idée de ravissement total ou de bonheur intense.

L’origine de cette expression française remonte à l’antiquité où l’univers est décrit comme étant constitué de plusieurs sphères concentriques dont le nombre variait de sept à onze. L’interprétation judéo-chrétienne de cette théorie a donné au ciel une valeur théologique où les chiffres trois et sept constituaient des symboles.

Cette tradition a donné naissance aux expressions françaises « être ravi » ou transporté au « septième » qui était le ciel des étoiles et symbolisait la joie et au troisième qui était celui de Vénus et donc de l’amour et cette interprétation a prévalu jusqu’au XVème siècle

Ce n’est que plus tard que le septième ciel soit devenu le symbole du ravissement et de l‘extase.

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MOU COMME UNE CHIFFE


MOU COMME UNE CHIFFE : Expression française du début du XVIII ème siècle qui sert à qualifier quelqu’un qui manque d’énergie ou ayant un caractère faible.

Le terme « chiffe » de cette expression française connaît deux origines selon les auteurs:

Pour certains, « chiffe » serait issu du dialecte du nord de la France, signifiant objet sans valeur dont a dérivé plus tard le mot « chiffon« . Pour d’autres, il viendrait de chique et évoque la mollesse gluante du tabac mâché.

Au XIV ème siècle, cette expression française a été définie d’une manière plus simple mais qui peut prêter à équivoque car supposée issue d’un mélange de deux langues à savoir le français et l’anglais. Le mot « chip » en anglais veut dire petit morceau et le chiffre français est désigné comme objet sans valeur.

Une autre variante de cette expression française avec une lexicalisation conduisant au mot « chiffe molle »

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Un chien regarde bien un évêque


 

Signification : Il est permis au plus humble de regarder le plus grand personnage.

 

Origine : Expression française  de la fin du XVIIème siècle qui se baserait sur la métaphore animale du chien symbole de basse condition qui peut se permettre d’aborder une personne de haut rang comme un évêque. Or dans le temps, les gens haut gradés de l’église comme les évêques attiraient autant de respect que les princes et les rois et les gens du peuple considérés de rang inférieur se devaient de baisser les yeux à leur passage. Mais si le chien pouvait se permettre un tel acte c’est parce qu’il ne comprenait pas cette attitude de mépris des gens d’église vis-à-vis du peuple.

 

Selon d’autres interprétations, le choix de chien et de l’évêque serait basé sur l’interdiction pour les hommes d’église de posséder un chien pour permettre aux fidèles de demander l’hospitalité sans être mordus.

 

Exemple d’utilisation : C’est un évêque qui est soûl et qui met sa crosse en l’air. Il est soûl, il roule dans le ruisseau, sa mitre tombe, sur le trottoir, il y a un chien ; il est assis sur son cul, il regarde bien un évêque…. (J. Prévert : Paroles).

 

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Bête à manger du foin


Signification : Être stupide
Origine : Cette expression française date du XVIIIème siècle et fait allusion à l’âne, animal reconnu pour sa stupidité. De ce fait, dire de quelqu’un qu’il est bête revient à comparer son intelligence à celle d’un animal. De plus, le terme « foin » qui au départ désigne les herbes destinées à nourrir le bétail est aussi un élément de peu ou pas de valeur.
« Bête à manger du foin » apparait alors comme un pléonasme dans la mesure où le fait d’être « bête » comme l’animal en question est répété par l’allusion au foin qui est la nourriture de l’animal en question.
L’allusion à la bêtise peut être accentuée par une autre expression française synonyme « bête à manger des chardons » où l’allusion à l’âne symbole de la bêtise est plus claire.

Sous d’autres cieux : En Tunisie, la bêtise est symbolisée par la vache et insinuer à quelqu’un le fait « nakes maklet lahchich » ou « il ne lui manque que de se nourrir d’herbe » en sous entendant « pour devenir vache » et donc bête au vrai sens du mot. Il n’est pas sur, mais colonialisme oblige à laisser des séquelles, il se peut que cette expression soit issue d’une autre expression française ayant attrait à la bêtise de la vache, sa béatitude et son inertie face aux événements, comme « une vache qui voit passer un train »

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Être la bête noire de quelqu’un


Signification : Être détesté par quelqu’un

Origine : Expression française dont les origines remontent au au XVIIIème siècle qui fait référence au chat noir étant considéré de tout temps ayant un côté diabolique et surtout un lien avec la sorcellerie dans les croyances populaires. La bête quant à elle renforce l’aspect féroce et sauvage de l’animal qu’il faut à tout prix éviter.

Exemple d’utilisation : … des opinions avancées, pas jusqu’au socialisme cependant qui était la bête noire de Mme de Villeparisis. (M. Proust : A la recherche du temps perdu)

Sous d’autres cieux : Dans tous les pays du monde ou presque le noir reste l’adage de tous les maux. En Tunisie, la colère se définit par « djej lakhal dayer beya » ou « je suis entouré de poules noires et « al kalb lakhal » ou « coeur noir » symbolise la rancune ou la haine.

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UN TRAVAIL DE BENEDICTIN


UN TRAVAIL DE BENEDICTIN : expression française du XIX ème siècle qui qualifie un travail intellectuel de longue haleine et nécessitant beaucoup de patience.

Cette expression française tient son origine des moines bénédictins de la congrégation de Saint Maur qui ont participé à de nombreux travaux collectifs ayant attrait à l’intellect littéraire. Ces travaux ayant nécessité beaucoup de temps et de patience quant à leur réalisation ont donné naissance à cette expression française.

La patience réputée de ces moines donné lieu à une autre expression française à savoir « patience de bénédictin ».

Cette expression française s’est peu à peu lexicalisée pour devenir  » un véritable bénédictin » en sous entendant la patience et la persévérance

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LA BAILLER BELLE


LA BAILLER BELLE : Expression française du XVème siècle qui signifie chercher à faire croire quelque chose de faux à quelqu’un.

Afin de mieux comprendre la sens de cette expression française, il faudrait définir le terme bailler dans le contexte de l’époque. Ce verbe a connu une évolution au cours des siècles et passa du sens de porter au XII ème siècle à celui de recevoir pour aboutir à celui de donner.

La notion de bâillement dans le sens d’ennui est à proscrire dans cette expression française vu l’absence de l’accent circonflexe du « bâillement ennuyeux »

« Belle » dans cette expression française s’interprète comme une antiphrase ironique pour dire « vous m’en donnez une qui ne me plait pas du tout » dans le sens de quelque chose que je ne peux pas croire.

De nos jours, cette expression française perd l’idée de tromperie et n’indique plus que l’étonnement.

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Ce n’est pas une lumière


Signification : Il n’est pas très intelligent, très finExpression française Ce n'est pas une lumière

Origine : Afin de comprendre les origines de cette expression française du XVIIème siècle, il faudrait définir les termes qui la composent selon le dictionnaire de l’époque. En effet, en ces temps là, le terme lumière s’employait dans le sens d’intelligence. La métaphore utilisée servait à montrer que tout être intelligent avait le don de briller en société et bien sur le fait de briller lui donnera le pouvoir de dégager de la lumière pour donner des explications sur certains sujets et éclairer l’assistance. Il en découlera le fait que le siècle des lumières correspond à l’époque des grandes inventions.

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La part du Lion


LA PART DU LION : Expression française attestée depuis le XIXème siècle et signifiant la plus grosse part.

Cette expression française a d’abord fait allusion à la totalité des parts dans la fable de la Fontaine relative à la Génisse, la Chèvre et la Brebis voulant partager à égalité le gain et le dommage donnent au roi des animaux le droit de départager le butin en 4 parts égales que le lion attribua à la raison qui le symbolise, le droit qui lui est donné de par son statut, le vaillant et bien sur, le plus fort, tout cela pour dire que la totalité du butin lui revient.

Au XIXème siècle Victor Hugo a encore utilisé cette expression française dans le sens de totalité des parts dans « Notre-Dame de Paris »

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Parole d’évangile


Parole d’évangile, Signification : 

vérité indubitable

Origine de l’expression Parole d’évangile :

Il est à remarquer que le caractère transitoire de la parole est neutralisé par son aspect religieux et sacré. De là, la parole devient conforme à l’écriture et perd son caractère éphémère transcrit dans l’expression française « les paroles se perdent et les écrits restent« .

De ce fait et selon l’expression « Parole d’évangile » tout ce qui est écrit sur les évangiles se définit comme une vérité incontestable.

Il va sans dire qu’il n’y a pas que l’Évangile qui comporte la vérité incontestable mais tout livre saint doit nécessairement la comporter et c’est la définition commune aux trois livres des trois religions monothéistes les plus connues : Islam, Christianisme, et Judaïsme.

En Tunisie, cette expression se retrouve dans les même termes mais avec évocation du Livre saint des musulmans qui est le Saint Coran et on parle donc de « klamek kor’an » ou « ta parole semble issue du coran tellement elle est vraie »!!

 

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