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Expressions Françaises
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Vous pouvez commentez les Expressions Françaises et aussi trouver l’Expression Française contraire.
SECOUER QUELQU’UN COMME UN PRUNIER
SECOUER QUELQU’UN COMME UN PRUNIER: Expression française de la fin du XIX ème siècle signifiant secouer vigoureusement ou rabrouer quelqu’un.
L’allusion au verbe secouer dans le sens de rabrouer dans cette expression française vient du XV ème siècle où secouer signifie rudoyer. Le choix du prunier est attesté au XIX ème siècle et vient de l’emploi du prune au sens figuré qui signifie dans certains dialectes des coups et blessures.
Dans la période comprise entre le XVème et XVI ème siècle, lors de l’utlilisation du moyen français comme langue de base, secouer le prunier apris une valeur érotique.
Cette expression française peut être utilisée dans sa forme pronominale à savoir » se secouer les prunes » pour dire sortir de son inactivité léthargique ou de sa torpeur et se résoudre à vaquer à quelque chose d‘important.
De nos jours cette expression française est de plus en plus usitée dans sa forme « secouer ou remuer son derrière« pour dire bouger ou se mettre au travail. Cette allusion au postérieur à faire bouger se retrouve aussi dans le même sens et avec les mêmes mots en Afique du Nord
Chanter pouilles (à quelqu’un)
Signification : Injurier une personne, lui faire des reproches injurieux
Origine : Afin de mieux comprendre les origines de cette expression française qui remonte au XVIIème siècle, il faudrait commencer par définir les termes qui la composent selon le dictionnaire de l’époque. Le verbe chanter était synonyme de dire alors que les pouilles viendrait du verbe pouiller signifiant enlever les poux de la tête de quelqu’un au sens propre du terme et injurier une personne au figuré.
Selon d’autres interprétations, pouille ferait allusion à la poulie que le son qu’elle émet quand elle tourne rappelle des injures lancées d’une voix criarde. Alors qu’à la même époque, cette même poulie prenait le sens d’écurie et ferait donc allusion au langage injurieux et vulgaire des palefreniers.
Expression française synonyme : il lui a donné des noms d’oiseau
Prendre la poudre d’escampette
Signification : Filer, s’enfuir
Origine : Afin de mieux comprendre les origines de cette expression française qui remonte à la fin du XVIIème siècle, il faudrait commencer par définir les termes qui la composent selon le dictionnaire de l’époque. L’escampette en question viendrait du verbe escamper, obsolète de nos jours et qui signifiait s’enfuir. Quant à la poudre en question, elle serait expliquée selon deux métaphores différentes, la première faisant allusion à la poussière soulevée par la course rapide, la seconde prenant le sens de poudre comme un synonyme de drogue qui prise en grande quantité va permettre à la personne consommatrice de s’enfuir et s’évaporer dans la nature. En effet, cette dernière explication tiendrait au fait que l’époque en question aurait vu les œuvres de Molière et les charlatans abusaient de poudre et de remèdes miracles qui firent le tour du pays.
Exemple d’utilisation : Tant pis ! Si elle prenait la poudre d’escampette un de ces jours ! Ses parents pourraient bien faire leur mea culpa et dire qu’ils l’avaient eux-mêmes poussée dehors. (E. Zola : L’assommoir)
Expression française synonyme : Prendre ses jambes à son cou
Mettre les pouces
Signification : Céder, s’avouer vaincu
Origine : Expression française de la fin du XVIIIème siècle qui serait une variante d’une expression plus ancienne et anachronique à savoir « coucher les pouces« . Si le sens parait simple, l’origine est restée complexe et interprétée différemment selon les auteurs. En effet, selon certaines explications, « mettre les pouces » viendrait de l’époque romaine où dans l’arène, la position des pouces des spectateurs indiquent au vainqueur s’il doit grâcier ou achever l’adversaire. Le pouce tourné vers le bas indiquait au vainqueur qu’il devait achever le vaincu et pour ce dernier, qu’il acceptait la défaite. La deuxième interprétation remonterait au milieu du XVIème siècle pour dire que le pouce ne peut se poser dans la main que s’il renonce à tenir une arme et accepter donc sa défaite. Selon la dernière interprétation, cette expression française serait l’ancêtre des menottes anciennement appelées poucettes empêchant le prisonnier de résister en compressant ses pouces.
Exemple d’utilisation : Le cheval marche au pas, car le guerrier entend signifier que s’il doit mettre les pouces, il lui importe peu que son vainqueur s’impatiente. (M. Leiris)
Manger sur le pouce
Signification : Manger rapidement
Origine : Expression française du début du XIXème siècle qui expliquerait une certaine façon de manger à savoir sans s’attabler, debout avec le pouce servant d’appui pour couper un morceau de pain. De ce fait manger sur le pouce va faire référence au rôle de ce doigt en question dans le maniement de la nourriture pour la pousser rapidement à la bouche. De ce fait manger sans s’attabler et sans couvert va permettre d’exprimer la rapidité de l’action.
Exemple d’utilisation : Des litres, des quarts de pain, de larges triangles de Brie sur trois assiettes, s’étalaient à la file. La société mangeait sur le pouce, sans nappe et sans couverts. (E. Zola : L’Assommoir)
Tourner autour du pot
Signification : Hésiter, tergiverser
Origine : Afin de mieux comprendre les origines de cette expression française attestée au XIXème siècle, il faudrait commencer par définir les termes qui la composent selon le dictionnaire de l’époque. Le pot dans ce cas prendrait son sens dans le vocabulaire du XVème siècle à savoir la grosse marmite servant à cuire les repas de famille. Or par temps de famine, il fallait tourner autour de ce pot en question dans l’espoir de chaparder quelque chose à manger. Au XIXème siècle, tourner autour du pot quitta les cuisines pour exprimer tout ce qui pourrait être pris par un moyen détourné.
Exemple d’utilisation : Frousse panique devant les mots à enchainer come devant l’acte à accomplir. Toujours tourner autour du pot. Ondoyer, biaiser, tergiverser. (M. Leiris)
Expression française synonyme : Noyer le poisson
SOURD COMME UN POT
SOURD COMME UN POT: Expression française qui remonte au XVIII ème siècle signifiant très dur d’oreille ou presque sourd.
Cette expression française ne comporte aucune certitude quant à son origine et il ne peut exister que des « à priori »
Il ya aussi de fortes chances que cette expression française soit une version diminuée de « sourd comme un pot à anses » mais les anses du pot même ressemblantes à des oreilles n’ont pas le pouvoir d‘entendre au sens propre du mot.
Quelques auteurs ont tenté d’expliquer cette expression française par le rapprochement avec l’argot où le pot fait allusion au postérieur d’une personne mais cette langue n’a pu expliquer cette expression française dont la date de parution est nettement antérieure.
MARCHER (ÊTRE) A CÔTE DE SES POMPES
MARCHER (ÊTRE) A CÔTE DE SES POMPES: Expression française du début du XX ème siècle qui signifie être dans un état anormal de rêve ou d’inattention.
L’origine de « pompes » dans cette expression française remonte au XIX ème siècle et désigne des chaussures en argot. Ce sont généralement de vieilles chaussures qui prennent l’eau par la semelle et font donc effet de pompes aspirantes.
Cette expression française va chercher à prouver une certaine angoisse existentielle ou une difficulté à vivre ou d’adaptation aux manières des autres.
L’allusion aux pompes se retrouve dans d’aures expressions françaises comme « être bien ou à l’aise dans ses pompes », ou « lâcher les pompes » à quelqu’un pour dire le laisser tranquille
SOÛL COMME UN POLONAIS
SOÛL COMME UN POLONAIS: Expression française du XX ème siècle signifiant complétement soûl.
Afin de pouvoir définir les origines de cette expression française, essayons d’abord d’expliquer cette allusion aux polonais.
Au XVIII ème siècle et même au XIX ème siècle sous le règne de Napoléon Bonaparte, les mercenaires polonais étaient employés en grand nombre car nettement appréciés.
Il se peut qu’is soient comme les suisses un siècle auparavant,qui, en dehors des activités militaires s’adonnaint à l’alcool. Une autre explication irait dans le sens que les polonais étaient plus résistants à l’alcool et seraient en forme les lendemain de beuverie, allusion faite aux mercenaires polonais qui sous Napoléon malgré le fait de picoler le soir étaient en parfaite forme à l’heure de l’appel.
N’ÊTRE PAS A PRENDRE AVEC DES PINCETTES
N’ÊTRE PAS A PRENDRE AVEC DES PINCETTES:Expression française de la fin du XVIII ème siècle qui désigne une personne sale et répugnante ou très désagréable et immorale qu’on ne saurait toucher ou traiter avec elle sans se salir même si toutes les précautions ont été prises.
Afin de pouvoir comprendre les origines de cette expression française essayons d’abord de définir ces fameuses pincettes. Deux homonymes existent, l’un se définit comme une petite pince servant à l’épilation des sourcils généralement, l’autre un peu plus grande mais utilisée dans les cheminées pour remuer les tisons et les braises.
La deuxième pince servait donc à toucher par obligation quelque chose non agréable au toucher comme les restes de charbon et la comparaison est nette dans notre expression française qui assimile une personne sale et répugnante à un bûcher rempli de charbon et dégageant une suie infecte, un personnage donc répugnant et dégoûtant et ce n’est qu’à partir du XIX ème siècle que cette expression française a fait allusion à la saleté comme esprit malsain.
A la fin du XIX ème siècle cette expression française prend une autre signification pour désigner une personne très en colère qui ne peut être approchée qu’avec beaucoup de précautions.
La tournure négative de cette expression française montre davantage le côté repoussant de la personne. Cependant elle peut être aussi détournée de son sens primaire et la négation correspondrait donc à « se traiter avec de grands égards »
Cette expression française se retrouve en Tunisie avec sa traduction intégrale pour dire « ma yet’ hazech bi mkass ennar » ou il ne peut être pris même avec des pincettes, le mot pincettes signifiant pince ou ciseau servant à remuer les braises du Kanoun, espèce de barbecue, version petit modèle, en terre cuite
PINCER SANS RIRE
PINCER SANS RIRE: Expression française du XVI ème siècle signifiant railler ou critiquer sans en voir l’air.
L’origine de cette expression française reste confuse car il est difficile de discerner si elle vient d’un jeu appelé « pince sans rire », jeu consistant à barbouiller de suie le visage d’un personnage sans que personne puisse en rire et celui qui daignait une grimace prenait la place pour être enduit de suie.
Au XVII ème siècle, cette expression française prend le sens de « offenser ouvertement » et « pincer en riant » en faisant semblant du contraire. Ce n’est que plus tard que les deux locutions se sont réunies et le mot pince sans rire est apparu au XVIII ème siècle, tuant du coup la locution verbale « pincer sans rire »
VOULOIR PETER PLUS HAUT QUE SON CUL
Signification : Expression française qui remonte à la moitié du XVII ème siècle signifiant avoir des prétentions excessives ou tenter d‘obtenir ce qu’on est pas en droit d’avoir.
Origine : Au sens propre, cette expression française serait du domaine de l‘impossible car il n’y a pas d’autres orifices naturels le long du dos à part l’anus.
Cette expression française se retrouve sous une autre forme comme « vouloir péter plus haut qu’on a le derrière » mais notre expression française parait plus populaire et est souvent suivie de la locution » et se faire un trou dans le dos »
LE HAUT DU PAVE
LE HAUT DU PAVE: Expression française de la fin du XVII ème siècle servant à définir une situation supérieure, pour parler généralement de situation sociale.
Cette expression française s’emploie avec les verbes « tenir », « prendre » ou « disputer ».
Le trottoir se définit à l’époque par la partie du pavé ou de la rue la plus proche des maisons et surélevée par rapport au centre de la voie, ce dernier plus enfoncé servant à l’écoulement des eaux usées.
Ce côté du trottoir était généralement réservé prioritairement aux gens respectables par l’âge et surtout par la position sociale et les gens du peuple se devaient de céder la place et se décaler vers le centre de la rue supposé sale. de ce fait les gens du haut du pavé sont les personnes issues de la haute société et de par la hauteur du lieu se sentent en droit de dominer les autres.
De nos jours ce haut du pavé devient notre trottoir qui a perdu toute valorisation pour donner lieu à des emplois péjoratifs comme dans « faire le trottoir » pour « se prostituer«
TOMBER DANS LE PANNEAU
TOMBER DANS LE PANNEAU: Expression française du XVII ème siècle signifiant tomber dans le piège.
Les origines de cette expression française remponte au XIII ème siècle où le panneau était dans le lexique du chasseur, un filet qui sert à prendre un gibier.
De ce fait cette expression française n’a aucun sens familier ou argotique mais une signification plus technique lié à une utilisation professionnelle.
Notre expression française peut s’exprimer d’une autre manière mais en gardant le même sens pour dire « tomber dans les filets de quelqu’un » . Toutefois cette expression française utilisée avec le terme « filets » peut prendre une connotation amoureuse.
Une autre expression française de même signification, utilisée par Molière mais complétement désuète à savoir « jeter quelqu’un dans le panneau »
Panier percé
Signification :
Personne prodigue, qui dépense sans compter et de manière excessive.
Origine :
Expression française de la fin du XVIIème siècle qui se baserait sur la métaphore d’un contenant troué que l’on cherche à remplir en vain.
Elle viendrait d’un autre sens de la même expression à savoir celui décrivant une personne sans mémoire et qui aurait tendance à tout oublier. D’après cette dernière signification, les trous imaginaires de la mémoire en question servaient à filtrer tout ce que contenait ce cerveau comme informations.
Aussi, elle servirait à qualifier un personnage idiot. Le passage du sens de celui qui dilapidait son intelligence pour devenir idiot à celui qui dépensait sans compter fut chose aisée.
Exemple d’utilisation :
Le régent fit un don au duc de Brancas de vingt mille livres de rente sur les juifs de Metz qui crièrent miséricorde et qui ne purent l’obtenir. Brancas, pauvre de lui-même et panier percé d’ailleurs, était un famélique qu’on ne pouvait rassasier. (Saint-Simon : Mémoires)
Expressions françaises synonymes :
LA PAILLE ET LA POUTRE
LA PAILLE ET LA POUTRE: Expression française qui traite des défauts insignifiants perçus chez les autres comparés aux graves erreurs ou défauts que l’on ne reconnait pas chez soi-même.
Cette expression française trouve son origine dans l’évangile et traduite du latin au XVII pour dire « voir la paille dans l’oeil du prochain et ne pas voir la poutre dans le sien ».
Cette expression française fait généralement allusion aux personnes moralisatrices qui oublient de se corriger eux mêmes
En Tunisie, il existe deux citations qui traduisent l’idée de cette expression française à savoir en premier lieu une comparaison entre le boucher et le charcutier quand le premier traite l’autre de puant: « ezazar iaadham aala lemregzi wikollou mantenrihtek », et en deuxième lieu l’allusion au chameau qui ne peut regarder sa bosse transcrite par « ejmel ma yrach hedbtou »
TOURNER LA PAGE
TOURNER LA PAGE: Expression française du début du XIX ème siècle signifiant le fait de commencer un épisode nouveau de sa vie en décidant de ne pas tenir compte de ce qui vient de se passer. Cette expression française est surtout employée en matière sentimentale pour dire « on oublie tout et on recommence«
L’origine de cette expression française est une allusion aux livres d’histoire où la page désigne une période de vie et pour passer à la période suivante il faudrait tourner cette page et par conséquent cacher le contenu de la précédente et par métaphore l’oublier volontairement.
Cette expression française se retrouve en Afrique du Nord et surtout en Tunisie dans le proverbe suivant « nfasskhou w naaoudou men jdid », on efface et on recommence, allusion faite à l’ardoise des écoles coraniques sur laquelle on apprenait à lire et à écrire puis qu’on effaçait volontairement pour apprendre une nouvelle leçon.
Ouvrier de la onzième (dernière) heure
Signification : Se mettre au travail quand celui-ci tend à sa fin, se rallier tardivement à une cause.
Origine : Cette expression française puise ses origines d’une histoire racontée dans l’Evangile quand le propriétaire d’une vigne accorde le même salaire aux ouvriers qui ont commencé à la dernière heure du jour et à ceux qui ont commencé au lever du soleil. Selon Saint Mattieu, le fait d’engager des ouvriers à la derniere heure n’est pas un encouragement à la paresse mais une dernière chance de gagner de l’argent en travaillant car cet ouvrier n’aurait eu aucune proposition de la journée. Cette parabole pourrait s’expliquer par le fait que la générosité de Dieu diffère de la justice humaine. En effet on associe le patron ou l’exploitant agricole propiétaire de la terre au Seigneur, c’est-à-dire Dieu. Parmi les premiers chrétiens, ceux d’origine juive pouvaient être choqués de voir des pécheurs et des païens appelés comme eux dans la communauté des chrétiens. Cette parabole a donc servi à apaiser les ressentiments qui ont pu naître de cette situation.Ce qui fait que cette expression française puisse être interprêtée dans un sens religieux où la conversion peut être effectuée à tout moment sans aucune priorité pour la date de ralliement.
METTRE( AVOIR) LA PUCE A L’OREILLE
METTRE( AVOIR) LA PUCE A L’OREILLE: Cette expression française se définit par une attention éveillée,la méfiance et le fait de mettre cette puce à l’oreille fait allusion à éveiller l’attention ou la méfiance.
La valeur de cette expression française a évolué au cours des siècles jusqu’à la perte totale de sa définition première.
En effet depuis le XIII ème siècle et jusqu’au XVI ème siècle, cette expression française a pris le sens de provoquer ou avoir un désir amoureux. A partir du la fin du XV ème siècle, le sens de cette expression française dérive peu à peu pour devenir « être inquiet ou agité » et de nos jours, elle prend le sens de « se mettre à avoir des soupçons« .
Le sens contemporain de cette expression française fait allusion aux démangeaisons de cet animal dérangeant mais l’allusion à l’ oreille dans cette expression française reste inexplicable.
Le passage de l’érotisme à l’angoisse ou l’inquiétude s’effectue sur une base de frustration.
Jusqu’au début du XXème siècle, cette expression française s’applique toujours aux soupçons jaloux et de nos jours il tend à être plus détendu.
Plusieurs expressions françaises ont fait appel à la puce comme « charmer ou brider les puces » pour s’énivrer et « secouer les puces à quelqu’un » pour lui faire de vigoureuses remontrances. Remuer les puces à quelqu’un s’employait pour le battre et secouer les puces d’une femme pour lui faire l’amour.
Apporter des oranges à quelqu’un
Signification : Rendre visite à quelqu’un en prison.
Origine : Expression française de la fin du XIXème siècle qui puiserait ses origines dans une affaire de fait divers de l’époque. Quatre jenes filles, accusées de se promener nues dans la rue pendant le bal de l’école des Beaux Arts parisiene ont été condamnées et mises en prison. Une d’entre elles, à savoir Sarah Brown fit la une des journaux et plusieurs poêtes dont Raoul Ponchon composa des vers en comparant cette fameuse sarah à un pauvre ange à laquelle il ramenerait des oranges, le choix du fruit s’est fait uniquement pour la rime.
La tradition s’est perpétuée et cette expression française témoigne que l’on amène toujours des oranges aux malades et aux prisonniers car les oranges et les pleurs restaient les cadeaux de circonstance.