Annuaire des Expressions Françaises

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Expressions Françaises

Retrouvez sur ce site un grand nombre d’Expressions Françaises: des Expressions Françaises de toutes les régions, des Expressions Françaises de tous les âges, des Expressions Françaises célèbres mais aussi des Expressions Françaises de tous les jours.

Vous pouvez poster vos propres Expressions françaises que vous avez vous même inventées. Vous pourrez alors expliquer la signification de cette Expression Française et la faire connaître aux visiteurs du site. N’oubliez pas de raconter l’origine de votre Expression Française, au cours de quel évênement elle vous est venue à l’esprit, lors d’une soirée, au boulot, etc.

Vous pouvez commentez les Expressions Françaises et aussi trouver l’Expression Française contraire.

VIOLON D’INGRES


Signification : expression du XXème siècle qui définit une activité artistique ou le talent qu’une personne exerce en dehors d’une activité principale.

Origine : l’expression « Violon d’Ingres » fait référence à un peintre dénommé Jean Dominique Ingres ayant vécu au XIXème siècle et avait une autre passion non moins artistique qui était le violon dont il jouait talentueusement. C’est donc de là qu’est née cette expression française caractéristique de toute personne pratiquant une activité non professionnelle avec passion.

Dans le langage populaire cette expression  est le plus souvent remplacée par « c’est son dada« .

 

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Tourner au vinaigre


Signification :

Tourner à la dispute, mal tourner

Tourner au vinaigre ,Origine :

Cette expression est basée sur une métaphore qui renvoie dans un premier temps au mauvais vin qui se transforme en liquide acide tout comme une relation d’amitié peut subitement se transformer en conflit.

Il se pourrait également que l’expression « tourner au vinaigre » puise ses origines dans les villes du XVIIème siècle où il existait des marchands ambulants parmi lesquels les vinaigriers qui vantaient les mérites de leurs produits en hurlant. Les cris de ces marchands ont donné lieu dans l’argot de l’époque l’expression crier au vinaigre pour désigner un appel à l’aide.

Au XIXème siècle, tourner vinaigre apparait sous sa forme actuelle en renvoyant aux propos verbaux proférés à haute voix pour signifier ensuite se disputer, se fâcher, se bagarrer.

Exemple d’utilisation de l’expression :

Je le prenais à ses mensonges!… ça tournait vinaigre! (L.F. Celine)

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Prendre une veste


Signification : Subir un échec

Origine : Expression française du milieu du XIXème siècle qui pour certains interprètes puiserait ses origines du jeu de carte appelé capot. De ce fait dire qu’un adversaire était mis capot  équivaudrait à afficher sa ruine et surtout montrer son humiliation. Or capot avait à l’époque un homonyme signifiant ce qui sert à protéger et donc une sorte de long  manteau à capuche que portaient généralement les militaires de la première guerre mondiale. Le passage de capote à veste a été pris rapidement.

Exemple d’utilisation : Diable ! dit-il dans le corridor de la cuisine devant le tableau noir où le menu était inscrit, on voit bien que c’est l’inventaire. Fête complète ! Poulet ou émincé de gigot, et artichauts à l’huile !leur gigot va remporter une jolie veste ! (E. Zola : Au bonheur des dames)

 

Expressions françaises synonymes : faire fiasco, se prendre un râteau

 

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SE METTRE AU VERT


SE METTRE AU VERT: Expression française de la fin du XIX ème siècle signifiant aller se reposer à la campagne.

Les origines de cette expression française remontent au XVIème siècle quand le terme « vert » a commencé à désigner la nature, la campagne dans le langage des citadins indiquant par delà l’endroit où il fait bon se reposer. Ensuite le terme « vert » se définit comme étant un lieu lointain servant de refuge pour s’éloigner des graves problèmes, terme issu du milieu des truands.

Selon certains auteurs, cette expression française vient du milieu équestre et mettre un cheval au vert équivaut à le nourrir de fourrage frais

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DIRE SES QUATRE VERITES (à qqn):


DIRE SES QUATRE VERITES (à qqn): Expression française du XVI ème siècle qui signifie dire ce qu’on pense d’une personne avec une franchise brutale.

Selon cette expression française, les vérités évoquées sont personnelles par le pronom possessif « ses » et restent désobligeantes pour celui dont il s’agit. Le terme « vérité » mis au pluriel correspond à des choses vraies dites sur le compte de quelqu’un et qui paraissent justifiées du point de vue de l’attaquant. Le chiffre quatre a une valeur intensive mais non explicite sinon par l’image du cadran divisé en quatre secteur. Pourtant beaucoup d’expressions françaises ont recours au chiffre quatre comme « couper les cheveux en quatre », « ne pas y aller par quatre chemins » ou « semer aux quatre vents », choix du certainement par comparaison aux choses immuables comme les quatre points cardinaux ou les quatre membres de l’homme.

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Tirer les vers du nez


Signification :

Arracher adroitement les secrets de quelqu’un.

Origine :

Avant toute recherche, il serait utile de signaler que les origines de cette expression qui remonte au début du XVème siècle sont très diverses mais aucune d’entre elles n’a été reellement prouvée et ne semble très satisfaisante :

Il paraissait qu’à cette époque, une maladie honteuse sévissait. Il s’agissait de parasites logés dans le nez et ceux qui en étaient atteints ne voulaient pas en parler de honte et c’était au médecin traitant de poser des questions pour établir le diagnostic. C’est ainsi donc qu’il tirait les vers du nez.

Selon d’autres explications, il s’agirait d’un remède que l’on prodiguait à certains malades en appliquant des larves de mouche, censées guérir certaines plaies et surtout celles relatives au nez; les larves se transformant en vers, il se devait de procéder à leur expulsion. Il suffirait donc de rapprocher l’expression « tirer les vers du nez«  à  « tuer le ver », qui est une pratique usuelle des charlatans qui prétendent guérir des infections par un ver.

Selon d’autres hypothèses les « vers » viendrait du latin « verum » signifiant « vrai » et tirer les vers correspondrait à « tirer le vrai ».

Au XVIII ème siècle, certains auteurs ont attesté une erreur gramaticale dans le mot vers pour l’assimiler à la couleur de la morve mais cette explication demeure sans suite car non prouvée.

Sous d’autres cieux :

D’autres explications ont vu le jour mais aucune d’elles n’a pu être attestée et le reccours aux langues étrangères n’a pas été d’un grand secours. En effet, en Anglais, la même métaphore existe, transcrite par « to worm a secret out of somebody » pour exprimer l’idée de faire parler quelqu’un et le terme « worm » équivaut au ver de terre.

Exemple d’utilisation :

Elle se montrait trop tolérante, chatouillée parmi ces petites qui avaient de la rigolade plein les yeux, les prenant à part pour leur tirer les vers du nez sur leurs amants (E. Zola : L’Assommoir)

 

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Bon vent


Signification : formule d’adieu utilisée pour dire au revoir, bon voyage ou tout simplement vas-t’en.
Origine : Expression française qui viendrait de la marine à voiles, utilisée pour souhaiter aux marins de trouver le bon vent nécessaire à la navigation. De la façon dont elle est prononcée, elle peut prendre soit le sens d’un simple au revoir, soit sur un ton agressif pour signifier à un importun qu’il ferait mieux de partir et s’il le faut trouver le vent nécessaire pour s’éloigner le plus rapidement possible.
Sous d’autres cieux : Bon vent! se retrouve dans tous les pays d’Afrique du nord sous différentes façons : En Tunisie, c’est « rih essad yedi ma yrod » ou vent de barrage emporte sans retour; Au Maroc l’allusion sera faite au vent et au balai jusqu’au fond de la mer transcrite par « el ma oua chataba hta qae el bhar » pour prendre tout son temps de balayer le fond des eaux et donc disparaitre à jamais. Quant à l’Algérie, le choix s’est porté sur « aât errih lirejlik » ou donne du vent à tes jambes sous entendant pour disparaitre rapidement.

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UNE VEINE DE COCU, DE PENDU


UNE VEINE DE COCU, DE PENDU: Expression française qui date du XIX ème siècle signifiant une chance insolente.

Afin de mieux comprendre cette expression française, il faudrait d’abord définir le terme « veine » dans ce sens figuré. En effet, le sens de veine vient de « chance » et a été précédé par des anciennes expressions françaises en moyen français comme « prendre quelqu’un en bonne veine » pour dire « dans de bonnes dispositions« . Le passage au française moderne lui donne le sens de chance, une tendance psychologique du bonheur.

La veine ou chance de cocu dans cette expression française part d’une tradition qui veut que la chance du mari trompé soit une sorte de compensation à la mesure de ses infortunes conjugales et cette veine est généralement retrouvée dans le domaine du jeu de hasard. C’est d’ailleurs de là qu’apparait une autre expression française illustrant le phénomène à savoir « heureux au jeu, malheureux en amour ».

L’allusion au pendu comme indice de chance inouie vient aussi d’une tradition qui veut que la corde ayant servi à le pendre a la vertu de porter chance aux autres comme sa graisse ou ses ossements.

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Se saigner aux quatre veines


Signification : Se priver de quelque chose ou se donner beaucoup de mal pour l’obtenir.

Origine : Afin de mieux comprendre les origines de cette expression française, il faudrait commencer par définir les termes qui la composent. Le mot « veine » est pris dans son sens propre et se définit comme étant un vaisseau qui amènerait le sang au coeur. La métaphore véhiculée par cette  « veine » indique l’idée de privation extrême car le fait de se couper les veines équivaut à se vider de tout son sang et perdre sa vie. De ce fait c’est l’expression véhiculée par le saignement des veines à savoir « perdre la vie » qui indique le summum de cette privation. Le nombre quatre quant à lui viendrait de l’ancienne formulation à savoir « se saigner aux quatre membres »  et sa présence s’expliquerait par l’idée qu’une personne privée de ses membres est privée de beaucoup de choses importantes dont le droit le plus élémentaire à savoir celui d’aller et de venir.

Exemple d’utilisation : Il se saigna aux quatre veines pour établir ses six enfants dans l’enseignement. (M. Pagnol : La gloire de mon père)

Sous d’autres cieux : En Afrique du Nord cette expression française se retrouve sous deux formes pour indiquer le même sens: d’abord sous l’expression « nkataa lahmi » ou se déchirer la chair puis « nkataa rouhi » qui veut dire se déchirer l’âme ou « s’auto- déchirer ».

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Adorer le veau d’or


Signification : Avoir le culte de l’argent ou faire la cour aux puissances d’argent

Origine : Malgré le fait que notre expression française a vu le jour avant même les traductions de la bible époque où l’on parlait de « veel d’or », il se dit toujors qu’elle prend son origine dans l’histoire de Moise et des hébreux. Ce dernier, en remontant le Mont Sinaï pour récuperer de Dieu les tables de Loi a du attendre 40 jours ce qui déclencha l’ennui de la population juive qui demanda à Aaron de leur fabriquer un dieu à vénérer ce qu’il fit avec les bijoux de tous les juifs sous la forme d’une vache (Hathor) et d’un veau (Apis). Moïse, en redescendant du Mont Sinaï constata le retour de l’idolatrie et punit 3000 coupables .

Par delà cette légende, le veau devient le symbole de l’oisiveté et désigna jusqu’au XVII ème siècle celui dont la valeur ne se définit que par sa richesse et ses possessions et ce n’est qu’à partir de la fin du XVII ème siècle que notre expression française prend son sens actuel.

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Adieu veau, vache, cochon, couvée


Signification : Expression française qui à son origine était un vers de Jean de la Fontaine utilisé pour montrer la perte d’illusions.

Origine : Expression française qui viendrait d’une fable de Jean de la Fontaine  « Perrette et le pot au lait » où décrit une jeune fermière qui va vendre son lait au marché du village et rêve en chemin du gain qu’elle compte réaliser. Elle rêva si fort qu’elle fit tomber son pot et perdit son lait et ses illusions, le lait symbolisant l’unique bien en sa possession.

Sous d’autres cieux : Cette expression française se retrouve en Afrique du Nord mais s’exprime différement pour dire « hadhar lahsira kbal el jemaa » ou il prépara la natte avant de construire la mosquée.

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Brûler les vaisseaux


Signification :  Sengager dans une entreprise ou prendre une décision en s’interdisant tout retour en arrière.

OrigineExpression française du milieu du XIXème siècle qui puiserait ses origines dans des épopées historiques célébres comme celle du IV ème siècle avant JC quand Syracuse attaqua Carthage et brûla ses navires pour éviter tout retour possible et affirmer que les deux perspectives envisageables seraient la mort ou la victoire.Par la suite, au XIème siècle Guillaume le Conquérant a suivi le même principe et a brûlé sur les rives ennemies les vaisseaux qui les avaient amenés de manière à rendre impossible aux troupes toute velléité de retraite.

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ÊTRE AU CREUX DE LA VAGUE


ÊTRE AU CREUX DE LA VAGUE: Expression française qui indique l’état d’une personne dans une mauvaise passe ou situation économique ou psychique. En effet le creux de la vague correspond métaphoriquement à la perte du dynamisme par opposition à la crête où l’élan est maximal.

Le mot creux est utilisé dans cette expression française pour montrer l‘effondrement de la masse d’eau correspondant à un état moral dépressif.

Cette expression française est équivalente à « avoir le cafard »

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TRONCHE DE CAKE


Signification :

Personne intellectuellement limitée, imbécile

Origine :

TRONCHE DE CAKECette expression provient d’une autre non moins connue attestée au début du XX ème siècle; une combinaison de tronche remplacée par tête et « verge » de la langue occitane pour donner « tête de noeud« .

Le « noeud » signifiant « pénis » par allusion au « noeud dur du bois ». Ce noeud en langue occitane se traduit par « queco » qui donna le mot « cake » de notre expression.

Quant à l’origine de la tronche, elle est synonyme du mot « tête » depuis le XVI ème siècle mais peut aussi faire allusion au jeu de mots basé sur l’expression« tranche de cake« .

L’expression « tranche de cake«  a su traverser les frontières pour se retrouver en Afrique du Nord et particulièrement en Tunisie où elle se traduit par « tête de viande », transcrite par « ras el l’ham ». l’allusion à la tête de viande signifie une tête d’animal utile pour l’abattoir et ne contenant donc aucune cellule de matière grise ou signe d’intelligence.

 

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Ne pas valoir tripette


Signification : Ne rien valoir

Origine : Expression française dont les origines remontent au milieu du XVIIIème siècle où les tripettes sont utilisées dans leur sens propre de petites tripes  pour exprimer l’indifférence et l’absence totale de valeur. Ne pas valoir tripette viendrait d’une autre expression moins connue à savoir ne pas valoir pipette où la pipette serait le petit tube à capacité réduite servant à prélever une dose de liquide. L’image est claire car ne pas valoir pipette serait interprétée par le fait que la chose ou la personne en question était dénuée de valeur et serait comparable à la dose contenue dans la pipette à savoir moins que rien.

Selon d’autres interprétations, le verbe triper viendrait du dictionnaire des vendaiges et signifie fouler au pied et par extension ce qui se foulerait au pied est méprisable et serait donc dépourvu de valeur.

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TRANQUILLE COMME BAPTISTE


TRANQUILLE COMME BAPTISTE : Expression du début du XIX ème siècle désignant quelqu’un de tranquille et serein, qui n’a aucun souci en tête.

Cette expression française  semble facile d’interprétation mais se complique quant à ses origines diverses.

Origine de l’expression :

Tout d’abord à cette époque le niais des parades était surnommé Baptiste ou Gilles , celui qui subissait calmement toutes les tortures.

De plus, juste après la révolution française, en région parisienne, Baptiste était un acteur qui jouait le rôle de niais à la perfection.

La troisième origine de cette expression remonterait loin puisqu’elle fait carrément allusion à Baptiste, le baptiseur de Jésus qui était un personnage se contentant de peu de choses et ne se faisant aucun souci pour son avenir.

 

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Attendre quelqu’un au tournant


Signification : Se venger de lui à la prochaine occasion.

Origine : Afin de mieux comprendre les origines de cette expression française qui a connu son apogée au XXème siècle il faudrait commencer par définir les mots qui la composent: La signification de  tournant à savoir celle qui permet une attaque imprévisible et imparable est apparu au XIIème siècle et  se définirait donc  comme étant un coin où la rue tourne à angle droit, synonyme d’un lieu de cachette pour surprendre celui qui vient. Il s’en suit donc que notre expression française a utilisé la définition du tournant dans le sens figuré pour désigner l’occasion propice pour surprendre une personne et se venger d’elle.

Exemple d’utilisation : M. Thureau-Dangin ne se serait pas risqué de rien refuser à votre oncle, qui ne l’aurait repincé au tournant. (M. Proust : A la recherche du temps perdu)

Sous d’autres cieux : Notre expression française a subi une traduction intégrale en Afrique du Nord pour dire se venger de quelqu’un au moment propice dans la transcription suivante: »iaaradhlou feddoura »

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Être mis sur la touche


Signification : Être mis à l’écart de l’activité générale

Origine : Expression française dont les origines remontent au XXème siècle qui se réfère au monde du football. Conformément aux règles de ce sport, la touche se définit comme une partie du stade où attendent les joueurs exclus du jeu ou ceux qui sont en attente d’entrer sur le terrain. Aussi, celui qui est mis sur la touche a commis une faute et qu’il est exclu du jeu.

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Le tonneau des danaïdes


Signification : Individu dépensier

Origine : Expression française qui puiserait ses origines dans la mythologie grecque où les danaïdes seraient les cinquante filles du roi Danaos qui s’enfuirent avec leur père à Argos pour éviter les cinquante fils de leur oncle Egyptos. Il s’en est suivi une sorte de réconciliation entre les cousins et cousines pour que ces dernières puissent épouser les fils de leur oncle et pouvoir les tuer le soir même des noces. Pour châtiment, elles ont subi l’enfer et ont été condamnées  à remplir sans fin un tonneau percé, sans fond. De nos jours, le tonneau des danaïdes s’emploie pour décrire une tâche interminable qu’il faut toujours recommencer

Exemple d’utilisation : Je ne vous parlerai pas des habitudes dépensières de M. Arthur, c’est le tonneau des danaïdes. Que vous dirai-je ? C’est un panier percé. Le million que vous lui laissez ne durera pas dix ans. (E. Augier)

Expressions françaises synonymes : Panier percé, toile de pénélope, le rocher de Sisyphe


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A tire-larigot


Signification:Locution signifiant énormément, en grande quantité.

Origine: Cette expression française du début du XVIème siècle était associée au verbe boire et « tire » viendrait de tirer ou faire sortir le liquide pour le boire d’un seul coup. Cependant le terme « larigot » comporte plusieurs définitions:Le dictionnaire définit le larigot comme étant une petite flûte or il est difficile de comprendre le rapport qui existe entre la flûte et la boisson à l’excès. Il se pourrait mais sans certitude absolue que le fait de faire sortir un liquide de son contenant soit comparé aux sons d’une flûte.Une autre explication soutiendrait que cette expression française découlerait de « flûter comme un bourgeois » signifiant boire énormément. Selon une origine paillarde, le larigot serait un refrain populaire de chansons communément appelées « à boire » ou chansons de soulards.Il existe certes une définition de cette expression française issue du Larousse du XX ème siècle faisant allusion à la cloche de la cathédrale de Rouen surnommée « La Rigaud » en hommage à son fabricant, un cloche très lourde à tirer et qui nécessitait des efforts surhumains. Les sonneurs après avoir tiré cette cloche se devaient de boire énormément au vu de l’effort intense fourni et donc buvaient « à tire la rigaud » équivalent à « tirer la cloche de La Rigaud ».

Sous d’autres cieux: Au grand Maghreb, une expression dans le même sens fait appel à la pelle instrument dont la pelletée peut contenir une quantité importante d’un produit ou d’un bien pour dire  » bel bala ».

Expression française synonyme: A la pelle

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