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Signification : « avoir le compas dans l’œil » c’est estimer exactement les distances sans prendre de mesures.

Origine : commençons par définir le compas, ce mot comportant deux significations: En géométrie, il sert à tracer des cercles parfaits ou reporter des distances. Dans le domaine de la marine, c’est une espèce de boussole qui sert à indiquer le nord.
« Avoir un compas dans l’oeil » a vu le jour au milieu du XVIIIème siècle  et a été attribuée à Michel-Ange. De par son sens propre et scientifiquement parlant, l‘oeil doit constituer un outil de précision et correspond aux représentations shématiques de l’optique où des lignes partent de l’oeil d’un observateur.
Par ailleurs et de par son étymologie, « le compas » a donné naissance à d’autres expressions françaises en rapport aux jambes et la marche puisqu’il a la même origine que le verbe compasser signifiant mesurer avec ses pas.

Signification : attendre une éternité

Origine : Expression française qui fait référence à l’histoire. En effet, il semblerait que la construction définitive de la cathédrale Notre Dame de Paris ait pris tout ce temps. Cette période semblait une éternité aux parisiens qui étaient fatigués de ce chantier interminable.
De nos jours, cette expression s’emploie le plus souvent dans sa forme négative « ne pas attendre 107 ans » pour souligner l’agacement et surtout l’espoir de ne pas attendre la concrétisation de son objectif aussi longtemps que la construction de la cathédrale en question.

Signification : avoir de grands déplaisirs ou subir des traitements cruels.

Origine : selon les interprétations données à cette expression française, Angoisse fut une petite localité de Dordogne qui produisait dès le moyen-âge c’est à dire au XIIIème siècle des poires infectes et très mauvaises au goût. Leur consomation à l’état cru étant impossible, les gens de l’époque associèrent les poires d’Angoisse à la peur de les manger et donc à l’angoisse au sens propre du terme. De ce fait , dès le milieu du XVème siècle, « avaler des poires d’angoisse » prend le sens d’éprouver de grands déplaisirs.
Ensuite, la poire d’angoisse va désigner à la fin du XVème siècle un objet métallique de torture avec lequel on baillonnait la bouche du prisonnier pour l’empêcher de parler et d’extérioriser sa douleur.
De nos jours, cette expression française est de moins en moins utilisée et avec la même notion de désagrément sans pour autant atteindre les sommets de souffrance de l’époque.

Signification : expression française signifiant avoir la nausée ou une envie de vomir.

Origine : le terme « coeur » viendrait du latin cor, cordis et la locution cardia serait issue du grec Kardia. Ce serait donc cette différence d’écriture que serait issue « avoir mal au coeur » qui signifie « avoir mal au ventre » car les grecs qualifien de cardia l’orifice de l’estomac utilisé encore de nos jours dans le vocabulaire médical et ce serait de cette confusion anatomique que nait cette expression au XIIIème siècle.
« Avoir mal au coeur » signifie donc avoir des nausées par suite d’une mauvaise digestion.

Signification : une « année sabbatique » se définit comme étant une année de congé prise dans une activité professionnelle salariée.

Origine : cette expression française viendrait d’un texte de la Bible où Dieu impose à travers Moïse aux fils d’Israêl, aux animaux et aux terres cultivées une année de repos tous les sept ans.

De nos jours, l’expression française « une année sabbatique » se dit lorsqu’un salarié demande un repos exceptionnel afin de réaliser un projet personnel.

Signification : métaphore utilisée pour dire à très long terme, voire jamais.

Origine : nul n’ignore le fait que « Glinglin » ne figure pas dans le calendrier et il existe cette tendance à faire de cette invention le  saint patron de ceux qui remettent tout au lendemain ou qui ne tiennent pas leurs promesses. Cette expression française date de la fin du XIXème siècle, grâce à la déformation du mot « seing » signifiant signal ou signature et issu du latin « signum », employé pour désigner le son de la cloche, puis la cloche elle-même. « Glinglin » proviendrait ainsi du verbe glinguer ou ginglier signifiant sonner ou résonner.

Expressions françaises synonymes : Plusieurs dictons de France ont la même signification comme  « la semaine des quatre jeudi« , « quand les poules auront des dents » ou « renvoyer aux calendes grecques »

Signification : Expression française utilisée pour dire jamais.

Origine : Selon la religion chrétienne, Pâques est une fête chrétienne qui commémore la résurrection du Christ et marque la fin du jeûne et du carême. Elle emprunte son nom à l’hébreu « pessah » signifiant « il passa par-dessus » et se définit aussi comme étant le nom de la fête juive qui commémore la sortie d’Egypte des Hébreux conduits par Moïse. Au cours de la Cène, repas que le Christ partage avec ses apôtres, il leur annonce sa mort et sa résurrection par l’intervention de Dieu et du Saint Esprit. La Sainte Trinité renvoie donc au Père, au Fils et au saint-Esprit et reste une fête commémorée huit semaines après Pâques.
Notre expression française, s’inspirant de cet épisode biblique naît au XIIIème siècle et était une date limite pour le paiement des créances. Mais les mauvais payeurs laissaient passer Pâques puis la Trinité sans rien payer. Ces deux fêtes qui renvoyaient à deux échéances possibles devinrent de plus en plus chimériques et delà  « à Paques ou à la Trinité » prend le sens de « jamais ».

Sous d’autres cieux : Au Maghreb et surtout en Tunisie le sens de cette expression française se retrouve dans « wakt elli nahak lebhim fel bhar » transcription de « quand l’âne braira dans la mer » pour ainsi dire « jamais »

Signification : Version imagée de celui qui fait preuve de paresse.

Origine: Cette expression française semble remonter au XIXème siècle et serait issue de différents dialectes, en usage surtout dans les Hautes Pyrénées. Elle renvoie directement à l’image de quelqu’un qui refuse toute position inconfortable, notamment celle qui consiste à se courber pour travailler la terre. Son corps est donc positionné de telle sorte que debout ou couché, ses côtes ne sont pas sollicitées. L’expression française en question évoque une absence de mouvement signifiant le refus de travailler.

Signification : métaphore symbolisant quelqu’un de très maladroit ou stupide.

Origine : Cette expression française apparue au XXème siècle connait plusieurs origines différentes :
Elle renverrait peut-être à l’utilisation du terme manchot qualifiant au XVIIème siècle une personne maladroite. Il se pourrait aussi que le terme manche rappelle l’utilisation d’outils comme le marteau, la pelle ou la fourche qui mal employés peuvent mener à la catastrophe. Au XIXème siècle, les émanchés étaient un qualificatif attribué aux imbéciles et aux plus maladroits et il est fort possible que c’est de ce terme que serait issu « manche » dont le sens renvoie encore aujourd’hui à la maladresse. Cette expression française peut aussi s’interpréter  par le sens obscène de manche ou membre viril attesté au XVIème siècle, en croisement avec le terme « manchot » ou maladroit .

Exemple d’utilisation : Dans un roman de Guth, une sentence du « naïf locataire » où il est question « des locataires qui ont droit à une chambre de bonnes, alors que toi, tu t’es débrouillé comme un manche, on t’en a pas donné »

Signification : avoir de la sympathie pour quelqu’un.

Origine : expression française qui remonte au XVIème siècle est courante chez les employés des fabriques et vient d’un jeu dont Louis XIV en était très fanatique. Dans ce jeu la bonne était le nom attribué aux différents payements.
Au XIXème siècle, cette expression française a été reprise dans le langage argot pour dire que la personne  m’aime ou pas selon qu’il m’a ou pas à la bonne. De nos jours, « avoir quelqu’un à la bonne » c’est le considérer d’un oeil bienveillant et parfois le combler de petites faveurs.