Être stupide, idiot
Expression française qui a tendance à définir le cerveau comme étant un objet sphérique de petite taille car selon les croyances de l’époque, il existe une relation de cause à effet entre le volume du cerveau et l’intelligence. De ce fait , réduire le cerveau à la taille d’un petit pois traduit largement la notion de stupidité qui se dégage de cette expression.
Être en pleine forme physique et morale
Cette expression française vient du vocabulaire des sports de combat où la patate a commencé par désigner un coup de poing lourd puis l’aptitude d’un boxeur à porter le coup décisif. De ce fait avoir la patate signifie frapper avec force et efficacement! Ceci va suggérer l’idée première du dynamisme qui va s’étendre dans le même sens à toute condition physique et mentale hors du domaine sportif.
Arriver trop tard, après la bataille, quand tout est terminé.
Expression française qui puiserait ses origines dans l’opérette d’Offenbach où les brigands chantaient le couplet célèbre en se moquant des carabiniers à savoir « nous sommes les carabiniers, la sécurité des foyers. Mais par un malheureux hasard, au secours des particuliers, nous arrivons toujours trop tard. »
Expression française à double sens : selon certaines interprétations elle équivaut à être soûl à avoir envie de vomir et pour d’autres manger tellement à en être gavé, prêt à éclater.
Selon les deux interprétations, l’expression « Avoir les dents du fond qui baignent » semble assez récente et renvoie directement aux causes psychologiques de l’abus d’alcool ou de nourriture provoquant des vomissements. Le verbe baigner quant à lui renvoie directement à l’image du liquide dans lequel les molaires se trouvent.
Être un peu fou
Expression française du milieu du XIXème siècle qui viendrait du langage populaire de l’époque. Elle se baserait sur une actualité du même siècle à savoir la prolifération d’une maladie où les trichines étant des petits vers filamenteux parasites des tissus musculaires humains. Les symptomes seraient assimilables à ceux de la fièvre typhoïde et il se disait qu’elle serait due à une consommation excessive de viande de porc mal cuite. Aussi et selon le langage populaire, avoir une trichine dans le jambonneau c’est être un peu fou, un peu maniaque.
Signification : Supporter, endosser la responsabilité d’une faute
Origine : Expression française qui s’emploie non seulement pour des personnes mais pour des idées dans le sens d’avoir une taille à supporter une charge au sens propre comme au figuré. Le dos dans cette expression prendra le sens de capacité à porter des fardeaux ou recevoir des coups.Cela équivaudra au poids des responsabilités que l’on fait porter à quelqu’un.
Exemple d’utilisation : Les jours où ils rentraient furieux, c’était sur elle qu’ils tombaient. Allez-y!tapez sur la bête! elle avait bon dos; ça les rendait meilleurs camarades de gueuler ensemble. (E. Zola : L’Assommoir)
Être en difficulté, être menacé.
Expression française très ancienne qui a apparu d’abord sous d’autres formes telles que mettre le couteau sur la gorge ou mettre le pied sur la gorge et renvoie à l’image d’un individu menacé par une arme blanche et qui n’a aucune possibilité de se défendre. Le couteau appuie donc sur la gorge qu’il peut trancher. De ce faite, en position verticale, la gorge est protégée par le menton alors que le couteau est vu comme remontant verticalement. Aussi c’est la préposition sous qui l’emporte. Par ailleurs, d’une façon plus figurée, cette expression désignera des difficultés impossible à surmonter.
« Je manoeuvrais de manière à sauver même les cinq cents roupies que j’avais offertes d’abord, le couteau sur la gorge. » (V. Jacquemont)
Signification : A profusion, abondamment.
Origine : Expression française du XVème siècle qui se dit des choses plaisantes et agréables possédées en abondance. Gogo serait une altération par redoublement de gogue signifiant divertissement.
Exemple d’utilisation : Ne parlons que de joie et jusqu’au conjungo; laissez-moi, s’il vous plait, m’en donner à gogo. (Thomas Corneille)
Signification : Chacun à son tour, à la suite
Origine : Expression française de l’époque médiévale dont les origines remonteraient donc au XVème siècle. Acette époque, les édits faisant office de loi étaient rédigés sur du parchemin que l’on roulait sur une tige de bois. Leur aspect volumineux leur attribua le nom de volume. Or le volume viendrait d’un mot latin « volvo » signifiant « je roule » qui donna le terme rôle. De là donc le rôle devient le registre sur lequel était inscrites les affaires en attente de jugement du tribunal, suivant un ordre précis et donc chacun à son tour de rôle.
Signification : Avoir plusieurs types de ressources, plusieurs moyens d’action pour parvenir à un résultat.
Origine : Expression française dont les origines remontent au XIIIème siècle où elle se retrouvait sous la forme « avoir deux cordes à son arc » car l’arc de l’époque ne possédait que deux cordes. De ce fait « avoir plusieurs cordes à son arc » se baserait sur l’idée de pouvoir parer à toute éventualité du moment qu’il ne sert à rien d’avoir un bon arc si la corde tend à se rompre. Il y eut toutefois une réplique à cette interprétation affirmant que le fait de se servir de plusieurs cordes pour tirer équivaudrait à poursuivre deux lièvres à la fois.
Exemple d’utilisation : Il nous avait pas encore entretenu de cette corde à son arc, le Virgile… C’était un poête vraiment complet. (A. Boudard)