Union de l’armée et de l’église et donc des forces conservatrices d’un pays.
Afin de mieux comprendre les origines de cette expression française du début du XXème siècle, il faudra commencer par définir les termes qui la composent selon le dictionnaire de l’époque. Le terme goupillon viendrait du vieux français guipillon et se définissait pour les hommes d’église comme étant un arrosoir qui servait à répandre l’eau bénite. L’union du sabre et du goupillon correspondait à l’époque où les traîneurs de sabre, à savoir les sous-officiers, se rapprochaient des hommes d’église. Cette expression explique l’union des forces conservatrices d’un pays.
Être angoissé et plus récemment être excédé, agité.
Origine :
Expression française familière dont l’origine n’est pas très claire mais nous pouvons affirmer qu’elle est récente et a été popularisée à la fin du XXème siècle. Les glandes sont définies par les auteurs comme étant les testicules mais la gestuelle qui accompagne avoir les glandes montre qu’elles symbolisent plutôt les amygdales ou des ganglions. Il est à remarquer que cette expression est souvent employée dans les prisons françaises pour dire avoir le cafard.
La seule chose qui puisse sauver quelqu’un, l’unique ou la plus sure des ressources qu’il possède.
Expression française dont les origines remontent à la fin du XVIIème siècle quand le terme ancre issue de la marine prend le sens de recours. L’allusion est faite à l’ancre la plus importante du bâteau appelée à la fois ancre maîtresse, de miséricorde ou l’ancre sacrée, celle qu’on plonge pour stabiliser le navire.L’ancre de salut comme expression se retrouve dans le dictionnaire du XIXème siècle.
Engager une entreprise périlleuse, attirer l’attention sur une situation dangereuse.
Expression française qui puise ses origines dans une des fables de J.de la Fontaine à savoir « conseil tenu par les rats » selon laquelle l’assemblée des rats décida d‘attacher un grelot au cou du terrible chat pour contrôler ses allers et venues. Cette fable viendrait elle-même d’une autre histoire d’un écrivain du XVème siècle abstrémius qui se posa la question de savoir comment pendre le grelot à la queue du chat.
Être couronné d’un succès attendu, avoir des chances de promotion suprêmes.
Expression française du XIXème siècle qui part de l’idée que tout militaire rêve de porter l’insigne de la dignité du maréchal à savoir un bâton cylindrique orné d’étoiles. Le bâton de maréchal va mettre en image le mythe de l’égalité des chances dans le corps de l’armée à cause de sa démocratisation incontestable après la révolution française. Elle va servir aussi de stimulant de l’enthousiasme des soldats partis en guerre. Son origine remonte au moyen-âge. En effet, à cette époque, le maréchal était un emploi domestique et devient un officier militaire au temps de Philippe-Auguste. le roi, en signe de prééminence, remit son bâton entre les mains du maréchal car le baton était considéré comme un attribut du prince. c’est de cette période que furent introduit les bâtons en sautoir, symbole de la dignité du maréchal.
Être tenu par un engagement généralement sentimental dont on voudrait se libérer.
Expression française aux origines non précises qui viendrait tout droit du vocabulaire argot parisien. Il paraîtrait qu’une comédie de Feydeau a contribué à la populariser et à la spécialiser dans l’environnement sentimental. Elle fait référence au fil qui est utilisé généralement pour empêcher un oiseau , un animal ou un insecte de s’échapper ou s’envoler.
Attendre très longtemps, en vain.
Expression française dont les origines remontent au milieu du XVIIIème siècle qui s’employait généralement dans un sens ironique pour parler d’un rendez-vous que l’on comptait manquer ou d’une promesse non tenue intentionnellement. Il se pourrait que les origines feraient tout simplement allusion à la pièce de Reignard portant ce titre. Selon d’autres explications, cette expression viendrait de celle évoquant le juge ou l’avocat sous l’orme qui était à la fois médiocre, ridicule et sûr de lui qui attend un client sous un arbre d’une place publique d’antan.
Avoir une voix puissante et retentissante.
Expression française dont les origines sont puisées dans la mythologie grecque où Stentor signifiant gémir ou mugir était le crieur de l’armée des grecs lors de la guerre de Troie. Selon L’iliade d’Homère, sa voix équivalait à celle de cinquante guerrier. Cette voix stridente fut parait-il utilisée par Héra pour stimuler l’ardeur et le courage de l’armée grecque et c’est d’ailleurs , en référence à cette guerre et au personnage de Stentor que notre expression signifie avoir une voix audible, forte, qui couvre tout.
Être poussé vers le succès, être dans une phase favorable de la vie où tout réussit et dans tous les domaines.
Afin de mieux comprendre les origines de cette expression qui remonte à la fin du XIVème siècle, il faudrait commencer par définir la poupe. C’est tout simplement l’arrière d’un navire et fait référence dans notre cas au vent qui souffle à l’arrière des bateaux en les poussant vers l’avant. Ils avanceront donc avec plus de facilité.
Avoir le vent en poupe va désigner une personne aidée et favorisée par des circonstances ou des personnes qui la méneront vers le succès.
Être humilié, céder complétement devant quelqu’un.
Les origines de l’expression française, aller à Canossa, remontent au moyen-âge qui fait référence à un épisode historique à savoir l’entrevue de Canossa. C’est dans ce petit bourg italien près de Modène que le pape Grégoire VII força l’empereur Henri IV roi d’Allemagne à s’humilier avant de le relever de l’excommunication.
En effet, Henri IV avait proclamé la déchéance du pontife après le conflit des investitures. Du moment qu’il fut fut excommunié et abandonné de ses vasseaux, il dut se rendre au château de Canossa en 1077. Cet épisode fut transmis dans l’expression aller à canossa par Bismarck en 1872 pour dire nous ne céderons pas au catholiques.