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Avoir un esprit clair et logique
Afin de mieux comprendre les origines de cette expression française, il faudrait commencer par donner un aperçu sur Descartes et sa méthode. En effet, René Descartes serait un mathématicien et philosophe français du XVIIème siècle ayant révélé la fameuse « méthode universelle pour la recherche de la vérité » qui se baserait selon quatre principes fondamentaux à savoir l’évidence, l’analyse, la synthèse et les dénombrements. Aussi l’ esprit cartésien va présenter une méthode ayant pour base la conduite raisonnable et la recherche de la vérité dans les sciences.
Avoir une ambition sans limite, démesurée.
Expression française qui puise ses origines dans l’histoire de France du milieu du XVIIème siècle sous le règne de Louis XIV quand son surintendant général, à savoir Nicolas Fouquet se fait construire une fortune sans précédant et il organisa une fête en faisant un étalage de ses richesses devant le roi. Ce dernier ne vit point cela d’un bon œil et considéra qu’un tel enrichissement ne peut se faire qu’au détriment du roi et du trésor. Aussi Fouquet se vit confisqué de ses biens et banni du royaume pour être condamné à la prison à perpétuité.
Avoir le privilège d’entrer dans un endroit non accessible à tous.
Expression française qui puise ses origines dans les usages de la cour du château de Versailles où le Roi-Soleil ou Louis XIV se donnait en spectacle dans lesquels n’étaient invités et donc n’avaient la possibilité d’y entrer que les proches ou invités de la famille royale. Bien sur cet accès aux festivités royales était considéré comme une faveur. Selon le degré d’intimité, il était possible il était plus aisé d’obtenir les grandes entrées consistant au privilège d’assister au grand lever et grand coucher du roi car les petites entrées avaient leurs privilégiés qui faisaient l’objet d’une réglementation plus rigoureuse pour assister à plus d’intimité royale.
Avoir de l’intuition, percevoir avant les autres.
Avoir des antennes, cette expression puise ses origines dans le système de communication des insectes. En effet, le sixième sens de l’homme a souvent été exprimé métaphoriquement par les organes sensoriels d’abord des mammifères puis des insectes. Alors que l’on parle de communications animales en termes de technologie humaine comme dans le radar des chauves-souris par exemple.
De ce fait le circuit métaphorique animal/homme serait ainsi bouclé et le mot antenne aurait fait ainsi l’aller et retour.
Saliver d’envie, être désireux de ce qui est agréable ou fait envie.
Expression française dont les origines sont très anciennes et qui se retrouvait au XVème siècle, sous la forme« l’eau en vient à la bouche ». L’emploi de l’eau correspondrait dit-on un rattachement du milieu humide externe au milieu organique originel. Le plaisir et le désir anticipés de cette expression puisent leur origine du reflexe étudié par Pavlov sur le chien.
Au point du jour, dès l’aube.
Expression française se basant sur le fait qu’il existe une réelle coïncidence entre le chant du coq et le levée du jour qui justifie sa notoriété par une culture inculquée depuis le moyen-âge alors que réellement ce chant précède la venue du jour. Ce rapprochement ne revêt donc qu’un caractère symbolique du chant éclatant d’un oiseau coloré et fier et du soleil montant, qui sont deux éléments décrivant l’élévation et la lumière.
Se dépêcher
Afin de mieux comprendre les origines de cette expression française de la fin du XIXème siècle, il faudrait commencer par définir les termes qui la composent selon le dictionnaire de l’époque. En effet, au XVIème siècle, le verbe se magner signifiait s’activer ou se presser. Quant à la rondelle, elle sortirait droit du vocabulaire argot pour dire anus ou popotin. En combinant le tout, se magner ou se manier la rondelle (les deux versions étant valables) va décrire une personne pressée et est dans l’obligation de se dépêcher pour accomplir une action.
Avoir la malchance sur une longue période, s’attirer des ennuis.
Expression française du début du XXème siècle qui puise ses origines dans le vocabulaire du XVIème siècle où la poix serait une colle visqueuse, elle-même utilisée brulante au moyen-âge pour recouvrir les fortifications des villes et des châteaux
Simplement, sans grands préparatifs.
Afin de mieux comprendre les origines de cette expression française qui remonte au XVIIIème siècle, il faudrait commencer par définir les termes qui la composent selon le dictionnaire de l’époque. Le pot serait le chaudron pendu dans l’âtre de la cheminée contenant le repas qui cuisait par la chaleur du feu et la fortune se définissait comme étant la chance de celui qui arrivait à l’improviste au moment d’un repas et qui devait dîner, peut se retrouver avec dans son assiette un plat succulent ou un ragoût au goût détestable. De nos jours, cette expression va simplement décrire celui qui arrive à l’improviste et mange ce qu’il trouve, au hasard de la marmite, à savoir de ce qu’elle contient.