Au long cours est une expression francaise équivalente au terme de longue durée.
Expression française issue du milieu de la marine dont les origines apparaissent à la fin du XVIIème siècle. A cette époque les voyages au long cours sont ceux qui s’effectuent au-delà des tropiques. De plus, au début du XIXème, ce serait les voyages à destination des Indes et des pays situés au-delà du détroit de Gibraltar. Puis, les énumérations de destinations ont été rapidement remplacées par un découpage en fonction des méridiens et parallèles. De nos jours, cette expression est le synonyme de « longue durée ».
En tous les cas, l’expression exprime l’idée de durée par le fait que les voyages au long cours se faisaient en dehors des limites du cabotage, c’est à dire de la navigation le long des côtes, en d’autres termes sur des longues distances. Le capitaine spécialisé dans ces voyages doit être habilité à le faire. De nos jours, l’expression ne se limite plus à son maritime du terme et reste employée pour des maladies et des projets.
Cette expression signifie « être fou ». Avoir besoin de deux grains d’ellébore est une expression francaise datant du XVIIème siècle.
Afin de mieux comprendre les origines de cette expression française qui remonte au milieu du XVIIème siècle, commençons par définir les termes qui la composent selon le dictionnaire de l’époque. Premièrement, ce fameux ellébore est une plante vivace dont la racine aurait dit-on des propriétés purgatives, vermifuges et serait de plus sensée guérir la folie. Ensuite, ce serait sa racine de couleur noire qui était utilisée avec du lait. Molière l’utilisa en premier , suivi par La Fontaine au XVIIIème siècle.
Selon des interprètes comme Coste, la plante viendrait du grec « helein » se traduisant par faire mourir et « bora » qui était censé être la nourriture. A ce titre, la plante serait toxique mais notre expression proviendrait tout aussi bien du sémitique « helebar » qui en grec signifie remède contre la folie. Ce serait donc ce sens qui aurait été contredit par la croyance populaire insistant sur le fait que la plante rendait fou.
Expression utilisée pour dénoncer des spéculations sans fondement, vaines et inutiles.
Expression proverbiale française qui essaye d’expliquer par une métaphore que suite à des suppositions, tout devient possible. L’ironie émise montre l’absurdité quant à l’émission d’hypothèse pour parvenir à une conclusion sur mesure et arrangeante.
Selon certaines interprétations cette expression est très ancienne et viendrait d’un ancien adage gaulois où avec des si, on mettrait Lutèce en amphore.
Avoir un cheveux sur la langue décrit une action de zozoter, zézayer légèrement.
Expression française dont les origines ne sont pas précises mais elle semblerait facile à expliquer. En effet, la comparaison viendrait tout simplement de la manière dont on prononce les mots quand on aurait quelque chose de gênant dans la bouche, même si c’était un cheveux.
A titre d’exemple, les termes prononcés vont subir des transformations à savoir que les « j » se prononceront en général « z » et les « CH » se transformeront en « S ». C’est pour cela que le fait d’avoir un cheveux sur la langue prendra le sens d’avoir un défaut dans la prononciation des mots.
Avoir bon pied, bon oeil, expression qui veut dire : avoir une allure vive et alerte.
Afin de mieux comprendre les origines de notre expression française qui remonte à la fin du XVIIème siècle, il faudrait commencer par constater ce qu’elle a pu exprimer à travers les époques.
« Avoir bon pied, bon œil » a existé au moyen-âge et prenait le sens d’« avec franchise ». Le sens a évolué à partir du XVI pour exprimer l’idée d’aller de bon pied. Or, avoir bon pied c’est en d’autres termes, être en mesure de marcher le plus rapidement possible et avoir bon œil est équivalent à avoir une excellente vue. C’est pour cela que la conjugaison des deux va chercher à décrire une personne vive et alerte, en bonne condition physique.
Cette expression francaise veut tout simplement dire « jamais ».
Afin de mieux comprendre les origines de cette expression française, utilisée pour la première fois par l’auteur Rabelais, il faudrait commencer par définir ce qu’est cette fameuse coquecigrue.
Selon les chercheurs, la coquecigrue est un oiseau fantastique. L’origine du terme est quelque peu obscure mais il est possible de constater l’utilisation d’éléments en rapport avec le coq, la grue et même la cigogne, en d’autres termes un amalgame d’oiseau.
Pour d’autres auteurs à l’instar de P. Guiraud, le terme aurait plutôt rapport avec la coquille ou un objet sans valeur qui viendrait du latin « ciccum » synonyme d’un rien. Certains y verraient par contre une étymologie plutôt grecque. En effet, les grecs utilisent le terme « ypu » pour décrire ce qui est sans valeur, ce qui se traduirait par une rognure, un fétu. Ce monosyllabe qui se prononce comme un grognement indique que l’on ne veut même pas répondre à la question ce qui a donné lieu à l’utilisation du terme en question.
A boule vue, expression francaise signifiant : A coup sur, directement et sans hésitation.
Expression française usitée et vieillie qui n’a plus cours à notre époque. Son sens a bien changé au cours de l’histoire car précédemment, elle aurait pris le sens d’effectuer quelque chose à l’étourdi sans aucune attention.
Elle puiserait ses origines d’un jeu de boules où quand on y jouait à boule vue, on le faisait à la volée sans viser longuement. De ce fait jouer à la boule vue, c’est jeter sa boule dès qu’on la voit, sans réflexion préalable.
L’expression « à boule vue » a aussi pris le sens opposé à l’initial et a signifié tout autant le fait de faire quelque chose en connaissance de cause et avec réflexion. Là aussi, elle puiserait ses origines dans le même jeu où il est question de lancer sa boule après qu’on l’ait bien vue. Ce sens de l’expression est plus vieux que le précédent.
Se produire à un moment et un lieu déterminé.
Expression française qui remonte au milieu du XVIIIème siècle dans ce sens précis. Par contre, il faut dire qu’elle aurait existé auparavant mais avec un sens différent.
En effet, au XIVème siècle, avoir lieu est synonyme d’avoir cours ou se manifester alors qu’au XVIème siècle, l’expression devient être légitime.
De nos jours, le sens moderne de l’expression prend une valeur spatio-temporelle servant au repérage d’un phénomène qui correspond à une sorte de reconnaissance de la réalité. Toutefois, ce serait la valeur temporelle qui serait dominante par rapport au lieu de l’action. Ceci serait lié à l’emploi des temps des verbes comme à titre d’exemple telle chose a eu lieu appartient au passé. Par contre, la valeur spatiale est implicite par le fait qu’elle demanderait un complément d’informations pour être explicitée et il faut donc utiliser l’expression avoir lieu accompagnée d’un endroit.
D’une manière tranquille et calme, sans complications.
Expression française qui puiserait ses origines dans le monde du cyclisme où le fait de rouler à la papa équivaut à rouler doucement, sans se fatiguer et donc pédaler à vitesse réduite qui ne serait pas celle d’une compétition.
L’allusion au papa, équivalent au bon père de famille renvoie à la protection paternelle, puis à partir du XIXème siècle à des connotations sociales en rapport avec la bourgeoisie pour s’employer en décrivant les manières amoureuses d’une personne.
Expression française utilisée pour décrire une personne paraissant distante en premier abord pour devenir à la longue une personne ayant beaucoup de cœur.
Selon certaines interprétations, la main froide prise au sens figuré, démontre que l’on est généralement froid lors du premier contact. Ce premier contact est la poignée de mains, et, au vu de la froideur de cet organe, la relation ne semble pas débuter convenablement. Quant au cœur chaud, il va démontrer de la gentillesse et de la générosité au niveau des sentiments. C’est donc pour cela que les deux propositions mises côte à côte vont décrire une personne retirée qui a peur des premiers contacts mais qu’elle renferme de l’amour en son intérieur.
Si l’expression cherche à utiliser le symbole des mains froides pour prouver l’existence à l’intérieur d’une personne un cœur aimant capable de l’entrainer dans les plus grandes passions. Là-dessus, l’hypothèse en elle-même est une illusion puisque médicalement parlant la froideur des mains sont provoquée par un ralentissement de la circulation sanguine causée par certaines maladies.