Avoir envie de vomir.
Expression française dont l’origine remonte à une époque antérieure au XVIIème siècle où le cœur se définit comme étant l’estomac et l’image de la remontée du cœur vers la bouche va exprimer non seulement l’idée d’écœurement mais aussi une sensation d’angoisse. En tous les cas et dans un sens plus biologique le cheminement de l’estomac vers la bouche va décrire au sens propre comme au figuré cette notion de malaise qui correspondrait à l’idée de vomir.
Qu’il arrive ce qui pourra arriver.
Locution proverbiale devenue expression française qui équivaut à la formule « à la grâce de dieu « . La syntaxe archaïque de la forme montre l’ancienneté de l’expression exprimant le fatalisme le plus total.
Avoir de l’esprit, être fin dans la plaisanterie.
Afin de mieux comprendre les origines de cette expression française qui remontent au XVIIème siècle, il faudrait commencer par définir les termes qui la composent selon le dictionnaire de l’époque. En effet, le terme attique viendrait de la Grèce où la région du même nom existe et où les habitants étaient réputés pour leur esprit fin. Le sel quant à lui vient renforcer cette idée de goût fin par l’idée qu’il constitue un produit actif et représente le ferment, l’élite et renvoie à la noblesse du sel comme élément biblique.
Connote un esprit faible et instable, être étourdi.
Expression française qui sert à décrire celui qui possède très peu de mémoire en se basant sur la métaphore de l’oiseau. En effet, sa réputation comme symbole du faible d’esprit se baserait sur le principe qui a prévalu pendant fort longtemps et selon lequel l’intelligence serait proportionnelle à la taille du cerveau lui-même dépendant de la grosseur de l’animal qui le porte. De ce fait, l’oiseau serait le plus approprié de par sa aille pour avoir une petite cervelle dotée donc de peu d’intelligence.
Avoir un avantage assuré, un emploi bien rémunéré qui n’exige pas beaucoup de travail.
Expression française attestée au XIXème siècle par Balzac mais puise ses origines dans une tradition du moyen-âge qui consistait à remettre un objet selon le rang de la personne à qui on accordait un bénéfice. Généralement le symbole le plus utilisé était l’anneau ou bague que l’on confiait à un nouveau propriétaire pour son investiture ou sa possession d’une propriété.
Radin
Expression française populaire issue du vocabulaire latin car le terme rat aurait dit-on la même origine que rapiat qui en latin deviendrait rapere et prendrait le sens d’enlever. De ce fait, le rat dans cette expression serait un diminutif de rapiat signifiant non seulement avare mais aussi cupide et voleur.
Selon d’autres interprétations l’allusion au rat ferait référence aux provisions qu’effectue l’animal pour les conserver en cachette pour les consommer qu’avec une grande parcimonie.
Il ne faut pas craindre d’avoir recours à un traitement particulièrement énergique quand le mal semble grave, en d’autres termes lorsque la situation l’exige, il faudrait savoir prendre les mesures nécessaires.
Locution proverbiale devenue expression française dont l’origine serait latine où elle existait sous la forme « extremis malis extrema remedia ».
Ce qui est bon n’a pas besoin d’être recommandé.
Locution proverbiale devenue expression française qui remonterait au milieu du XIXème siècle dont les origines sont tirées du latin.
En effet, à l’époque les producteurs et les commerçants de cette denrée accrochaient un bouquet de lierre servant d’enseigne à leur devanture par référence au dieu Bacchus.
Avoir des propriétés immobilières.
Locution proverbiale devenue expression française dont les origines remontent au début su XVIIème siècle dont la signification semblerait simple mais qui poserait problème quant à l’interprétation du mot soleil selon divers auteurs. Pour certain, le terme soleil ferait référence à l’époque de Louis XI, où il existait des écus d’or appelés écus du soleil car ornés d’un petit soleil. Il se pourrait aussi que le terme soleil prenne le sens d’une position sociale enviable avec la référence aux pièces de monnaie appelés couronne assez pesants et qualifier ces pièces comme étant au soleil leur attribuait une sorte de supériorité sur les autres pièces. De ce fait le soleil va définir ce qu’il y a de meilleur.
Il faut rendre à chacun selon son rang, son mérite et sa responsabilité.
Expression française du milieu du XIVème siècle qui a pris une forme plurielle or le singulier tel qu’écrit ci-dessus n’est attesté qu’au début du XVIIIème siècle mais doit certainement dater du XVIème. Les origines viendraient des droits de l’ancienne féodalité du moyen-âge où la juridiction en vigueur comportait des droits utiles et des droits honorifiques : ceux utiles avaient rapport avec les redevances et les prestations alors que ceux jugés honorifiques consistaient en hommages accordé au clergé.