Autant qu’on veut
Afin de mieux comprendre les origines de cette expression française qui remonte au milieu du XVIIème siècle, il faudrait commencer par définir les termes qui la composent selon le dictionnaire de l’époque. La discrétion du XVIIème siècle prend le sens de volonté pour que cette expression soit synonyme de à volonté.
Être très estimé, selon des critères personnels.
Expression française qui tirerait ses origines de la bourse des valeurs où la cote serait une estimation, une appréciation de la valeur d’une action, d’une note. De ce fait, celui qui est supposé avoir la cote est très estimé car en version plus longue, cette expression serait de la forme avoir la cote élevée mais l’habitude a fait que seule sa version abrégée à savoir avoir la cote serait utilisée. Toutefois, en version figurée, avoir la cote contrairement à la cotation de l’action en bourse ne se baserait pas sur des éléments réfléchis comme le travail ou les résultats mais d’une sympathie dont la base serait inexplicable.
Parfaitement, très bien.
Expression française du milieu du XIXème siècle dont les origines semblent diverses. En effet, selon certaines interprétations, les petits oignons feraient allusion à la bonne cuisine mijotée et finement préparée ce qui démontrerait la notion d’excellence. Pour d’autres auteurs, aux petits oignons semble péjorative et ferait plutôt allusion à la métaphore représentant des oignons plantés serrés dont le goût serait aigre et elle servira à exprimer d’une façon ironique le contraire de sens véritable. Il serait toutefois utile de remarquer que cette dernière explication n’est toutefois pas plausible car dans les dictionnaires des expressions françaises, ce genre de moquerie consistant à exprimer le contraire de ce que reflète le dicton est rare voire inexistant.
Se mettre d’accord.
Expression française dont les origines remontent au XIXème siècle qui existait auparavant sous la forme d’accorder ses flûtes et où l’accordeur de flûtes serait dans le vocabulaire argot le juge de paix. Accorder ses violons, viendrait dit-on d’une autre expression dans le même sens qui remonterait au XVème siècle à savoir accorder ses vielles. Or le passage de flûtes ou vielles au violon resterait inexplicable mais peu importait les flûtes ou le violon sinon que l’accordeur des instruments en question trouvait sa place au tribunal quand il existait une divergence entre deux personnes et l’accordeur de violons seul juge se devait de trancher.
Selon d’autres interprétations, accorder ses violons puiserait ses origines d’un concert de Mozart à la fin de XVIIIème siècle pendant lequel il demanda à un violoniste d’accorder son instrument pour améliorer la qualité de l’œuvre en question ce qu’il fit de suite et le concert n’en fut que plus valeureux et admirable ce qui donna à la signification de cette expression le fait d’être d’accord et en réelle entente avec personne en question.
Sentir des picotements dus à une mauvaise circulation sanguine et par extension dans un langage plus figuré avoir envie de bouger ou de partir.
Expression française de la première moitié du XIXème siècle qui se baserait sur les picotements survenus dans les jambes quand elles resteraient trop longtemps à l’arrêt ou lors d’une mauvaise position qui bloquerait la circulation du sang pour décrire celui qui a une forte envie de bouger ses membres à savoir partir pour changer de lieu et entreprendre de nouvelles actions.
Être très habile de ses mains.
Afin de mieux comprendre les origines de cette expression française, il faudrait commencer par définir le terme fée selon le dictionnaire de l’époque et son évolution au cours des siècles. La fée viendrait du terme latin fada se traduisant par destin. Passé dans la langue française au moyen-âge, il servit d’adjectif qualifiant un objet de magique ce qui fit que ces doigts de fée posséderaient en quelque sorte la magie de la perfection.
Au moment de l’arrivée, à l’improviste.
Expression française du début du XVIIIème qui se baserait sur la métaphore de celui qui vient de rentrer chez lui et qui vient juste d’enlever ses bottes. De ce fait il entreprendra l’action pieds nus et débotté car n’ayant pas encore eu le temps de mettre des pantoufles en remplacement. L’effet surprise et la façon d’entreprendre de manière inattendue est bien interprété par l’image de celui qui reçoit sans invitation préalable et juste à son arrivée au moment où il allait se mettre à son aise.
Attaque dirigée vers un adversaire, le visant directement en lui opposant ses propres comportements ou sentences.
Expression française qui tirerait ses origines d’une locution latine désignant le fait de confondre un ennemi par opposition de ses actes. Ce genre d’attaque va servir généralement à discréditer les arguments en question vu le manque de sérieux et de crédibilité de la personne qui les présente. Ad hominem serait une traduction latine de « vers l’homme » et reste utilisé dans le domaine juridique particulièrement pour viser l’opinion d’une personne ou d’un groupe, ses préjugés.
Ambiance hostile.
Expression française dont les origines remontent au moyen-âge, période pendant laquelle, les jeunes nobles ne pouvaient devenir chevaliers qu’après un dur apprentissage des armes et de la morale. La cérémonie de passage était très important et la veille de ce grand jour, le jeune homme en question ne dormait pas et passait la nuit à réciter des prières dans une chapelle où se trouvaient les armes dont il serait revêtu le lendemain. De nos jours, la veillée d’armes serait la veille d’un jour important et pour lequel il est utile de bien se préparer, une sorte de combat au figuré auquel il est nécessaire de procéder à des préparatifs.
Qualifie celui qui est habile de ses mains.
Expression française du milieu du XVIIème siècle qui se baserait sur la métaphore du singe pour décrire celui qui serait adroit. Cependant la question qui se poserait serait de savoir pourquoi choisir cet animal en référence. Selon les interprétations, l’adresse du singe serait fondée sur le fait que l’animal en question faisait partie de la ménagerie traditionnelle des baladins où ils étaient dressés pour faire des tours. De plus le singe a toujours correspondu au thème de l’animal imitateur de l’homme.