Être vaniteux, se croire plus important ou plus influent qu’on ne l’est.
Expression française simple qui puiserait ses origines dans une tradition qui existait lors des carnavals où un homme portait ce qu’on appelait les géants de cortège et qui avait une très grosse tête.
Par ailleurs, avoir la grosse tête se baserait sur l’enflure qui serait appliquée à la tête représentant l’importance ou la vanité.
Avoir un compte ou des dettes dans un débit de boissons
Afin de mieux comprendre les origines de cette expression française, il faudrait commencer par définir l’ardoise selon le dictionnaire de l’époque. L’ardoise telle évoquée dans notre expression existait chez des commerçants et particulièrement les cafés. Le patron notait dessus ce que devait le consommateur qui ne payait pas cash. En d’autres termes, le principe était le même que celui des organismes de prêts mais plus simplifié . le client consommait gratuitement et le client notait les dettes sur cette ardoise qui serait soldée à la fin du mois.
Par ailleurs, les personnes qui disparaissaient sans payer le solde dû laissaient une ardoise chez le commerçant.
Être franc et direct.
Expression française qui se baserait sur le fait que tout élément de l’expérience de l’homme ne peut posséder qu’un seul nom et ceci selon une décision divine Selon la théorie en question, le nom doit servir à révéler la chose avec des relations entre le langage et le monde.
Eprouver de la passion pour quelqu’un ou quelque chose.
Expression française qui puiserait ses origines dans une œuvre de Corneille qui n’est autre que le Cid, écrit en 1637. Selon l’œuvre en question, Chimène serait amoureuse de Rodrigue dont le père est l’ennemi invétéré de celui de sa dulcinée. Rodrigue serait donc partagé entre l’amour et son désir de vengeance pour l’honneur de son père. Les yeux de Chimène feraient donc référence en langage figuré, à l’expression d’un intérêt pour quelque chose ou quelqu’un.
Sans valeur, mal fait, manque de sérieux.
Expression française attestée au milieu du XIXème siècle qui puiserait ses origines dans l’argot des militaires qui l’employèrent dans la locution rousse à la flan pour qualifier un sergent de ville à savoir un policier qui ne poursuit , ni n’arrête les malfaiteurs. A la fin du XIXème siècle, à la flan va servie à décrire tout individu peu dangereux et agissant au gré du hasard. Ensuite, se serait ajoutée l’idée de paresse en référence aux habitants du nord qui selon leur ancien langage, viendrait de « flana » à savoir flâner.
Avoir de la chance !
Afin de mieux comprendre les origines de cette expression française, il faudrait commencer par définir la veine dans le dictionnaire de l’époque. La veine existe en moyen français à savoir à partir du XVème siècle dans le sens de disposition et être en veine signifie bien disposé. Le passage de la tendance psychologique du bonheur au sort extérieur pour définir avoir de la veine comme étant avoir de la chance aurait eu lieu au XIXème siècle.
Selon d’autres interprétations, il semblerait qu’avoir de la veine puiserait ses origines dans la géologie et concernerait les chercheurs des métaux précieux. Grâce aux phénomènes telluriques, les métaux ont du se placer dans des filons appelés veines que les chercheurs tentaient de retrouver et le chanceux qui découvrait la veine contenant ce métal en question aurait assuré ses vieux jours par la fortune engendrée.
Être en forme
Expression française récente puisqu’elle remonte seulement au milieu du XXème siècle et puiserait ses origines certes obscures dans la culture chinoise où le fruit en question serait le symbole de la fécondité et de l’immortalité.
Être bien arrivé, être arrivé à destination, atteindre son but.
Expression française très ancienne puisqu’elle remonte au XIVème siècle et qui viendrait d’une expression encore plus ancienne du XIIIème à savoir arriver à droit port. Selon certaines interprétations, elle viendrait du milieu de la marine où le fait d’arriver à bon port serait synonyme d’arriver sans encombre, sain et sauf à sa destination.
Être un peu ivre.
Expression française familière qui se baserait sur un croisement de deux expressions à savoir boire un coup où le coup en question renverrait au coup de vin et il en a dans l’aile signifiant aussi être ivre.
Selon d’autres interprétations, avoir un coup dans l’aile renverrait à l’image de l’oiseau qui sous l’effet du coup va tituber et tomber comme l’ivrogne sous l’effet de l’alcool. Cependant cette interprétation ne serait pas plausible car les effets de l’ivresse auraient plutôt tendance à atteindre la tête.
A court terme et sans idée directrice.
Afin de mieux comprendre les origines de cette expression française, il faudrait commencer par définir la semaine selon le dictionnaire de l’époque. La semaine viendrait du latin septimana signifiant qui dure sept jours et va donner une sorte de tempo au rituel non seulement religieux mais aussi social. Aussi, à la petite semaine va d’abord être utilisée dans l’expression prêter à la petite semaine à savoir pour un laps de temps très court et selon un taux d’intérêt élevé et ce dès le milieu du XVIIIème siècle. Puis, peu à peu, à la petite semaine quitta le monde des crédits et de la finance pour se propager à tous les domaines et prend le sens général de celui qui se lancerait dans n’importe quel domaine sans prévoir les conséquences de ses actes.